Rapport
Les arrestations de l’aube :
terreur sioniste et sanction collective
!
CPI
Photo: CPI
Mardi 10 février 2015
Ramallah – CPI
Quotidiennement, avec les premières
heures de l’aube, les autorités de
l’occupation sioniste mènent de larges
campagnes d’arrestation, partout en
Cisjordanie. Les forces sionistes
d'occupation terrorisent les enfants,
les femmes et les personnes âgées. Elles
les obligent à quitter leurs maisons et
à se mettre sous le froid insupportable.
Et quand ces forces mettent la main sur
la personne recherchée, ils la frappent,
l’enchaînent, lui bandent les yeux
devant sa famille, façon d’enfoncer plus
le clou.
Terroriser les faibles, une
manière sioniste
Pas plus loin que mardi dernier, le 3
février 2015, les forces sionistes
d'occupation ont interpellé dix
Palestiniens de plusieurs villages de
Cisjordanie dont Yaabod, Qabattiya,
Sanour, Ad-Dahiriyya, Artas. Ces forces
ont terrorisé les femmes et les enfants
et dévasté leurs maisons.
Les familles agressées ont remarqué
que les soldats de l’occupation sioniste
avaient volontairement frappé les portes
et crié trop fort, de façon à terroriser
les enfants au maximum jusqu’à les faire
fondre en pleurs.
Vingt arrestations par jour !
Les différentes statistiques
palestiniennes concernant les détenus
enfermés dans les prisons de
l’occupation israélienne confirment
qu’en moyenne vingt Palestiniens, dont
des mineurs, sont arrêtés, en
Cisjordanie et dans la ville occupée d’Al-Quds
(Jérusalem), par jour.
Les services de renseignements
sionistes choisissent certains moments
de la nuit pour mener leurs campagnes
d’arrestation, surtout après minuit et
vers l’aube. Ils choisissent ces temps
précisément pour faire plus
d’arrestations et causer davantage de
peur et de terreur chez les civils. Dans
le noir, avec les visages peints en noir
et leur humeur noire, les soldats de
l’occupation sioniste crient et pointent
leurs fusils vers le recherché et sa
famille.
L’ancien captif Youssef Hassan est
originaire de la ville de Ramallah et a
été détenu à plusieurs reprises. Il
confirme au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
qu’en plus de ces arrestations
effectuées directement dans les maisons
palestiniennes, il y a ces
interpellations faites sur les barrages
militaires fixes, dont les barrages de
Zaatara et Hawara, sans parler de ces
barrages surprises et les points de
passage de la Cisjordanie.
Fouad Khafach, directeur du centre
Ahrar, souligne, en parlant à notre
correspondant, que les campagnes
d’arrestations sont une sorte de
punition pour tout le monde, hommes,
femmes, personnes âgées et enfants. Les
portes sont incendiées et les familles
sont jetées dehors, dans le dur froid de
l’hiver, sous la forte pluie, parmi les
rires des soldats qui se moquent des
cris des enfants et des appels des
femmes à stopper ces agissements.
Le prétexte hissé chaque fois,
termine Al-Khafach, c'est que les forces
sionistes d'occupation veulent mettre la
main sur des recherchés prétendus
coupables d'avoir jeté des pierres ou
des bouteilles incendiaires,
d’appartenir à une organisation de
résistance, d’écrire sur Facebook.
Selon le club Al-Assir (Le Captif),
les villages, les localités et les camps
ayant la malchanche de se trouver vers
les routes déviatrices sont les plus
touchés par ces arrestations
arbitraires, dont le village d’Azzoune,
au sud-est de Qalqilia, et le camp d’Al-Aroub,
vers Al-Khalil. Ces villages sont en
contact direct avec les colonies
sionistes et leur armée d’occupation.
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