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Rapport

Le peuple vivant de Gaza profite de la palette
pour alléger la crise du bois !

CPI


Photo : CPI

Mercredi 6 décembre 2017

Gaza – CPI

La palette, le socle en bois utilisé pour conditionner les produits commerciaux, est appelé dans la bande de Gaza le « michttah ». Le peuple vivant de la bande de Gaza ne reste pas les bras croisés devant l’interdiction de faire entrer du bois depuis le blocus imposé sur lui depuis 2006. Le peuple de Gaza profite du bois de ces palettes pour différentes utilisations.

De ce bois, on fabrique des sièges et des tables, entre autres. Puis certains éleveurs exploitent sa sciure pour chauffer leurs volailles.

Une fabrique de sciure

Le cas de Salman Khatter, 37 ans, en est un bon exemple. Il essaie de s’adapter au blocus et à la crise du bois. Il vient d’installer un atelier qui se donne pour mission de collecter et fragmenter le bois, sur la route de Saladin, au milieu de la bande de Gaza.

Abou Khater explique au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information :

« J’achète des palettes et j’emploie sept ouvriers. Nous les démantelons, nettoyons, en sortons les clous. Puis, nous en faisons de la sciure, bonne pour les fermes de volaille. La sciure sera conditionnée et vendue en grands sacs. »

Chaque ouvrier travaille une trentaine de palettes par jour, contre un shekel pour chaque palette. C’est un prix très modeste, mais beaucoup mieux que le chômage, dit-il.

Perte causée par la guerre

Saïd Mahmoud a une autre histoire. C’était un commerçant de produits alimentaires lorsque les occupants sionistes ont bombardé sa maison et son magasin, en 2009. Il a tout perdu et s’est retrouvé obligé de se convertir au métier de la menuiserie.

Il garde de bonnes relations avec les commerçants de tous les domaines, afin de pouvoir leur acheter des palettes, 7 à 9 shekels l’unité, pour les vendre en sciure à 10 shekels. Les bénéfices sont de presque zéro, se plaint-il. 

Il est vrai que la qualité du bois des palettes est un peu médiocre ; cela reste tout de même une solution acceptable pour fabriquer certains meubles, surtout en cette époque difficile du blocus.

Et l’histoire d’Ali Qandil, 46 ans, est différente. Cet ancien fonctionnaire est tombé par hasard sur ce métier, lorsqu’une amie lui a demandé de fabriquer une chaise. Puis, il commence à utiliser des palettes pour fabriquer des chaises spéciales pour les plages. Il vend l’unité à 50 shekels pour mettre quelque chose sous la dent de ses enfants. Sa petite retraite ne suffit pas à assurer les dépenses les plus simples de la maison, des enfants, de l’électricité.

@Copyright Le Centre Palestinien D'Information

 

 

   

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Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

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