Rapport
La sainte mosquée d’al-Aqsa et la force
de l’Intifada
CPI
Photo: CPI
Jeudi 6 octobre 2016
Al-Quds
occupée (Jérusalem) – CPI
La grande Mosquée est aussi bien
l’étincelle que la flamme de la
résistance, de l’intifada, de la
révolution. Lorsqu’elle appelle au
secours, les jeunes palestiniens lui
répondent : « Nous sommes tous pour toi,
al-Aqsa, âme et sang ».
Les
occupants sionistes voudraient détruire
la sainte mosquée d’al-Aqsa afin de
bâtir sur ses ruines, sur son histoire,
sur son identité leur prétendu
« temple ». C’est le but de toutes leurs
campagnes de judaïsation et de
colonisation. La Mosquée reste cependant
une source d’inspiration, une incitation
perpétuelle à l’intifada contre les
occupants et leurs agressions
perpétuelles.
Ces
derniers jours, nous avons vécu deux
commémorations : la seizième
commémoration de l’Intifada de l’Aqsa,
commencée le 28 septembre 2000, et la
première commémoration de l’Intifada
d’al-Quds, commencée le 1er
octobre 2015.
Des
personnalités religieuses et nationales
remarquent que malgré les années, les
retombées de ces intifadas sont encore
là. Sont encore là en effet les raisons
qui poussent à la révolte. Sont encore
là les invasions données à la Mosquée,
les profanations et les violences
pratiquées contre le lieu saint.
Un
danger permanent
Cheikh
Akrama Sabri, président du haut comité
islamique, confie ses inquiétudes au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information : « Al-Aqsa
est exposée à beaucoup de dangers.
L’intifada de l’an 2000 s’est déclenchée
pour réaffirmer l’attachement
infaillible des habitants de la ville
d’al-Quds à leur droit de la défendre.
C’est pour cela que les Palestiniens ont
donné une longue caravane de martyrs. »
Cheikh
Sabri confirme : « L’occupation convoite
al-Aqsa, officiellement. » « Les dangers
ne viennent pas seulement de ces groupes
juifs extrémistes ; il s’agit d’une
politique officielle », souligne le
cheikh.
Pour
sa part, le cheikh Abdou al-Adim Salhab,
président du Conseil des legs
islamiques, remarque :
« Quotidiennement, protégés par la
police de l’occupation et soutenus par
leur gouvernement, les colons profanent
la mosquée, agressent le lieu sacré, ce
qui fait grand mal aux Musulmans et les
empêchent de l’atteindre. »
Il
explique que les occupants sionistes
interpellent les gardes et les fidèles
et empêchent les legs islamiques
d’assumer leur rôle normal de la diriger
et de la restaurer, quand besoin est.
Tous ces agissements indiquent comment
la ville d’al-Quds, ses habitants et
leur mosquée sont dans la ligne de mire
des occupants.
Une
source d’inspiration
De son
côté, Hatem Abdou al-Qader, ancien
ministre des affaires de la ville d’al-Quds,
dit à notre Centre Palestinien
d’Information que le peuple palestinien
est déterminé à continuer sa lutte
contre l’occupation par tous les moyens.
Les
occupants sionistes doivent comprendre
que la sainte mosquée d’al-Aqsa est une
ligne rouge à ne pas dépasser,
ajoute-t-il. C’est un point très
sensible à ne pas toucher. Les intifadas
en sont la preuve.
Finalement, les occupants sionistes
doivent en tirer les leçons nécessaires
afin qu’ils cessent leurs tentatives de
changement de la situation de la sainte
mosquée d’al-Aqsa pour imposer de
nouvelles donnes.
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