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Rapport

Les agriculteurs des frontières de Gaza :
guerre, obus, sécheresse et pertes

CPI


Photo: CPI

Lundi 6 octobre 2014

Gaza – CPI

Les traces laissées par les tanks des occupants sionistes, qui se sont repliés vers les frontières, après la fin de leur guerre contre la bande de Gaza, sont encore vivantes. Morts sont cependant les terres et les biens des Palestiniens de la zone, à l’ouest du site militaire de Kissovim.

Les fermiers de la zone frontalière du village de Wadi As-Salqa s’occupent, ces jours-ci, à réparer les puits, les lignes d’électricité et d’eau, à retravailler leurs terres, dans l’espoir de pouvoir rembourser leurs dettes, des dettes engagées auprès des commerçants d’engrais et d’autres produits, dettes impayées à cause de la guerre qui avait tué la saison d’été.

En fait, les forces sionistes d'occupation ont visé les terres agricoles palestiniennes pendant leur guerre. Elles ont bombardé les terrains riches en légumes et en arbres fruitiers, causant des pertes considérables sans précédent.

Le ministère de l’agriculture et du Réseau des organisations privées palestiniennes a estimé les pertes du secteur agricole à plus de 550 millions de dollars.

Vie après une mort évidente

L’agriculteur Marwan Abou Moharib confirme : « Ils ont bombardé nos maisons, détruit et rasé des dizaines d’hectares de terres dont un hectare planté de légumes, détruit avec son réseau d’eau, avec son puits, avec le magasin d’outils agricoles, le réservoir d’eau, avec ses dattiers et ses oliviers ».

Abou Moharib a accompagné le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) dans sa tournée pour voir les terres et les maisons endommagées. Abou Moharib est en colère, car les dédommagements tardent à venir, même partiellement.

Notre correspondant a vu de ses propres yeux les maisons endommagées, les soldats de l’occupation sioniste les ayant transformées en casernes militaires. Leurs restes sont encore là : boîtes de conserve, vêtements militaires, paquets de cigarettes…

Vers les frontières, aucune fenêtre ni aucun balcon n’a été épargné par les obus de l’occupation sioniste. Ainsi, des dizaines de maisons ont été détruites totalement ou partiellement, avant que les sionistes n’occupent la zone pour une quarantaine de jours durant lesquels les habitants ont été obligés de les quitter pour aller à l’intérieur de Gaza.

Des obus et des enfants

Actuellement, les frontières sont silencieuses. Ce silence est de temps en temps rompu par un véhicule militaire sioniste qui rase la zone.

Les enfants du fermier Abou Chadi Abou Maghsib bougent dans la cour de la maison. Mohammed, 4 ans, est celui qui bouge le plus. Cet enfant garde encore des cicatrices à la tête et aux bras, des cicatrices faites par un obus lancé par les occupants sur la maison.

Cet obus a fracturé le crâne de Mohammed. Et tout le monde a eu sa blessure. Les occupants sionistes ont bombardé le puits et un terrain d’un hectare et demi planté de plusieurs sortes de légumes et d’oliviers. Abou Chadi reste endetté.

Actuellement, il s’occupe à restaurer le réservoir d’eau, le puits, le réseau d’irrigation. Il était arrivé à tout restaurer, avant la guerre. Perte après perte, vu que sa terre se trouve près des frontières avec l’ennemi.

Pertes collectives

Les fermiers Ibrahim Al-Satri et Abou Hassan Moghsib se rencontrent pour mettre un plan pour restaurer les réseaux d’irrigation.

Abou Hassan est un ex-détenu politique. Il a perdu quatorze ans de sa vie dans les prisons de l’occupation, sa maison et sa ferme d’oliviers et de légumes estivaux.

« Nous ne sommes loin de l’ennemi que de cinq cents mètres. Je retournais voir la zone, en dépit du danger. Un missile a détruit ma maison. Maintenant, j’en habite une partie », dit-il en indiquant les frontières du doigt.

Son collègue, le fermier Ibrahim Al-Satri, a aussi perdu la saison estivale, une perte engendrant une dette de 1700 shekels.

Il regarde sa terre qui souffre de sécheresse et son village de dévastation. Depuis des décennies, il n’a jamais vu une telle dévastation dans ce village sinistré.

 

 

   

Les rapports du CPI
Le sommaire des massacres à Gaza 2014
Les opinions du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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