Rapport
Ayyach, le martyr du Ramadan, toujours
présent
CPI
Photo: CPI
Mercredi 6 juillet 2016
Silfit – CPI
Les corps partent, restent les
souvenirs et les actes réalisés. Le chef
ingénieur martyr Yahya Ayyach, surnommé
Abou Baraa, nous avait quitté un jour du
mois béni de Ramadan, il y a quelques
années. Abou Baraa, ce surnom qui a tant
perturbé le sommeil des occupants
sionistes, ne laissait pas le
gouvernement sioniste et son chef de
l’époque, Isaac Rabin, dormir sur leurs
deux oreilles.
La mère de l’ingénieur Ayyach
ne laisse pas un jour passer, surtout
pendant le mois sacré de Ramadan et
surtout au moment de la rupture du
jeûne, sans lever les mains vers le ciel
pour prier et demander au Seigneur
d’accepter son fils dans son royaume de
miséricorde.
Elle se rappelle le beau temps
où le chef martyr partageait avec sa
famille les repas du soir, le
fottour, le repas de la rupture du
jeûne, et le sohour, le repas
de l’aube, le repas de préparation au
jeûne.
Le chef martyr Yahya Ayyach
nous a quittés, toutefois vingt ans
après, sa photo embellit toujours la
salle de séjour de sa famille et de
beaucoup de Palestiniens.
Sa mère confie au correspondant
de notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que son fils mérite
le martyre et l’appellation « Le mythe
de la dignité palestinien ». Il a tout
le mérite, toute la dignité, toute la
fierté. Il mérite d’être un de ces héros
inoubliables.
Les larmes aux yeux, la mère
dévoile le fait que l’ingénieur chef
Ayyach savait que les occupants
sionistes allaient s’en prendre à lui et
que le chemin qu’il empruntait était le
chemin du martyre. Après le massacre du
saint sanctuaire d’al-Ibrahimi, le
premier souci de Yahya était de punir
l’occupation sioniste, avec des
opérations de qualité et réussies.
Une image dans les
cœurs
Les photos de Yahya Ayyach sont
sur tous les murs et dans tous les cœurs
palestiniens. En fait, un homme comme
lui est inoubliable, dit Mahmoud. Il en
suspend une au centre de sa maison, dans
la ville de Naplouse. Ayyach est un
martyr et les martyrs ne mourront pas.
« Et pendant le mois béni de Ramadan,
nous nous souvenons d’un tel jeune, un
jeune fidèle à sa patrie, à sa nation, à
son peuple, un jeune qui lui avait tout
donné », a-t-il résumé.
Pour sa part, Yahya manque
beaucoup à son père : « C’est surtout
dans le mois béni de Ramadan que mon
fils martyr me manque. Certes, je serai
satisfait de lui jusqu’au jour du
jugement. Il est tombé en martyre, dans
le sentier de Dieu et de la patrie. Nous
avons grâce à lui la tête haute et il
restera l’exemple pour des générations à
venir. »
Le martyr Ayyach
poursuivi
Les occupants sionistes
poursuivaient le martyr Yahya Ayyach,
mais toutes les grottes, toutes les
montagnes, toutes les collines de Silfit
l’ont abrité et ont éloigné les yeux des
forces de l’occupation sioniste et leurs
avions qui contrôlent terre, mer et
ciel.
Mme Om Baraa, la femme du
martyr, se rappelle comment son mari
faisait de ses mains nues des cachettes
dans la terre et au milieu des pierres.
Et c’est dans les cavernes qu’il
pratiquait ses expériences avec les
explosifs, celles-ci étant difficiles à
faire ailleurs.
Les forces de l’occupation
sioniste poursuivaient le martyr Ayyach,
mais c’était lui qui a, en fin de
compte, commencé à les poursuivre par
ses opérations de qualité, faisant des
dizaines de tués et blessés dans les
rangs de l’occupation sioniste.
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