Rapport
Les barrages militaires sionistes
entravent la quiétude du mois de Ramadan
!
CPI
Photo: CPI
Mardi 5 juillet 2016
Naplouse – CPI
Les soldats de l’occupation
sioniste, sur le point de passage
sioniste de Hawara, au sud de la ville
de Naplouse, font tout pour entraver le
mouvement des Palestiniens qui
voudraient rentrer chez eux, avant la
disparition du soleil, avant l’appel à
la prière du soir, avant le moment de la
rupture du jeûne. A ce moment critique,
ils ferment le passage et interdisent
aux véhicules palestiniens de passer.
Il est vrai que les occupants
sionistes ferment ce passage assez
souvent, causant tant de crises, tant
d’embouteillages ! Mais le fermer à ce
moment précis du mois béni de Ramadan
reflète leur mauvaise intention.
Et sur le barrage militaire d’Orta,
à l’est de Naplouse, des dizaines de
fidèles se sont vus obligés de rompre
leur jeûne sur le passage.
Cette fermeture oblige beaucoup
à emprunter des routes longues afin
d’arriver chez eux, dit Mohammed Amer,
du village Kafl Qalil, au sud de
Naplouse.
Les Palestiniens attendent de
longues heures avant que les soldats de
l’occupation leur permettent d’entrer
dans leur village. Les villageois
souffrent de la fermeture répétée,
surtout pendant le mois de Ramadan.
Les occupants sionistes
utilisent les barrages pour couper la
Cisjordanie en petits morceaux, un moyen
d’imposer des sanctions collectives aux
Palestiniens.
L’humeur du soldat
Monadil Hanni, du village de
Beit Fourik, à l’est de Naplouse,
souffre beaucoup dans ses déplacements,
dit-il, pendant son périple vers la
ville de Naplouse. A l’instar de
dizaines de Palestiniens, son destin est
lié à l’humeur d’un seul soldat
israélien. Sa mauvaise humeur pourrait
retenir des dizaines de personnes et
pour de longues heures.
Et pour ce qui est des
facilités dont parle les autorités de
l’occupation sioniste, ce ne sont que
des publicités mensongères, ajoute-t-il.
En fait, des dizaines de gens rompent
leur jeûne sur les points de passage,
retenus par les soldats de l’occupation
sioniste. Et si un incident quelconque
se produit, une opération de résistance
ou un accident de la circulation, la
situation sera encore pire.
Dans le même contexte, Youssef
Dirih, originaire du village d’Aqraba,
bien qu’il soit chauffeur d’ambulance,
n’a pu passer, l’autre jour, qu’après
une heure et demi et des pressions
pratiquées par le bureau de coordination
palestinienne.
Et pour alléger les souffrances
de ces gens retenus sur barrages
sionistes, les mosquées des villages
avoisinants les invitent à prendre leurs
repas chez elles.
Les chauffeurs
Chokri Bani, chauffeur sur la
ligne Naplouse-Aqraba, dit qu’il est
souvent obligé de rester des heures bien
longues sur le point de passage, avant
qu’il n’ait la permission de passer. Il
apporte avec lui un peu de nourriture et
d’eau, en prévention de toute
éventualité.
Inspection et
humiliation
Durant le mois béni de Ramadan,
les barrages militaires bien nombreux
deviennent encore plus dangereux, ainsi
que les barrages-surprises.
L’autre jour, les soldats de
l’occupation sioniste ont arrêté une
voiture, ont fait descendre un jeune
homme et l’ont mis à l’écart pendant de
longues heures.
Remarquons enfin qu’environ
cent barrages fixes divisent la
Cisjordanie. Certains sont désormais aux
mains de sociétés privées, partiellement
ou totalement. Des gardes civils armés
jusqu’aux dents font marcher ces
barrages et entravent les mouvements des
Palestiniens. Et entre 40 à 50
barrages-surprises y sont installés par
semaine.
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