Rapport
Mainmise sioniste sur
les vestiges archéologiques historiques
palestiniens
CPI
Photo: CPI
Mardi 4 mars 2014
Cisjordanie – CPI
Depuis l’occupation de la Cisjordanie
et de la bande de Gaza en 1967, les
autorités de l’occupation sioniste ne
cessent leur vol systématique des
vestiges et des lieux historiques
palestiniens. Elles ne cessent toutes
leurs tentatives pour prendre possession
des lieux historiques principaux de la
Cisjordanie et de la bande de Gaza où il
y a quelque dix mille lieux historiques
dont 944 considérés très importants, 350
qui peuvent être les noyaux d’une ville
ou d’un village et plus de 60 bâtiments
historiques.
L’expert archéologique Dr. Hamdan
Taha confirme à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) qu’il y a partout en
Palestine, quasiment à chaque kilomètre
carré, un lieu archéologique confirmant
la vraie identité de la Palestine.
Contre ces lieux, les autorités de
l’occupation sioniste commettent des
crimes des plus affreux.
La construction du mur de séparation
discriminatoire en Cisjordanie a enlevé
de la Cisjordanie 2270 lieux historiques
et archéologiques. Des dizaines d’autres
lieux ont été détruits par les parcours
du mur.
"Israël" est un symbole de ces
occupants, au fil de toute l’histoire,
qui osent falsifier l’histoire des pays
occupés.
Plus de 500 sites archéologiques et
plus de 1500 points historiques de la
Cisjordanie ont été détruits ou volés
par des voleurs soutenus par les
autorités de l’occupation sioniste.
100 mille pièces volées
Le chercheur Mohammed dit pour sa
part à l’envoyé de notre Centre que le
vol des pièces archéologiques est mené
par des groupes organisés. Des
professionnels mènent des fouilles
illégales, vendent leurs butins à des
commerçants liés aux services sionistes
et internationaux des renseignements, en
passant par des commerçants
intermédiaires. Une centaine de ces
commerçants ont été recensés dans les
territoires palestiniens.
Quelque cent mille pièces
archéologiques sont annuellement volées,
la plupart sont parties vers
l’extérieur. La contrebande va bon
train.
Il confirme que des officiers
israéliens participent à ce commerce
interdit. Ils profitent de leurs
véhicules militaires pour livrer ces
pièces aux bandits et vers l’étranger,
confirme le chercheur.
Une impunité totale
De son côté, l’avocat Mohammed Nassar
dit à notre correspondant que la plupart
des pays du monde considèrent le vol des
vestiges archéologiques comme une grande
trahison et ont des lois contre de
telles contrebandes.
En revanche, en Palestine, les lois
sont désuètes, copiées de lois
jordaniennes des années soixante. Elles
sont faibles et ne sont pas en mesure
d’arrêter un tel commerce.
Il est temps que de nouvelles lois
efficaces voient le jour, capables de
stopper et sanctionner sévèrement ceux
qui vendent ces vestiges et leur patrie,
croit fermement l’avocat Nasser.
En fait, tout Palestinien pris en
flagrant délit n’aura qu’une amende de
20 dinars jordaniens, au maximum.
Inefficace. Cela, c’est pour les
Palestiniens, mais qui punira les
Israéliens ? Impunité totale.
Notons enfin que la Jordanie a
modifié sa loi concernant l’archéologie,
mais que l’autorité palestinienne est
restée sur l’ancienne loi bien désuète,
vieillotte et inefficace.
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