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Rapport

La ville d’Al-Khalil sous un vrai blocus

CPI


Photo: CPI

Jeudi 3 décembre 2015

Al-Khalil – CPI

L’Intifada d’Al-inue, et continuent aussi les mesures injustes prises par les forces sionistes d'occupation, partout en Cisjordanie, en particulier dans la ville d’Al-Khalil. Ces mesures ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu, qu’élargir les affrontements. La ville est fermée, encerclée et appelée désormais la capitale de l’Intifada.

La fermeture répétée de la ville d’Al-Khalil, ses villages et ses camps, et l’encerclement d’environ huit cent mille personnes reflètent l’incohérence des occupants sionistes.

Les mesures sionistes ne sont pas récentes. C’est tout de suite après l’accord d’Oslo que les occupants sionistes ont construit des routes déviatrices entourant tous les villages du département d’Al-Khalil.

Cependant, les autorités de l’occupation sioniste ont installé des portails de fer pour fermer toutes les entrées de la ville d’Al-Khalil, ses villages et ses camps. Les Palestiniens ne peuvent sortir que par la route déviatrice connue sous le nom de « route 60 ».

Fermeture des entrées de la ville

Désormais, sortir de la ville d’Al-Khalil et y entrer sont des actes très difficiles, surtout pour les étudiants, les fonctionnaires, les commerçants. Toute la vie est bloquée. C’est une punition collective. En fait, les entrées de la ville du côté nord (Nabi Younis, Al-Hawawer, la Ligne 60) sont toutes fermées. L’entrée de Wadi Saïr reste ouverte, mais sous la merci d’un barrage militaire qui fouille toute voiture de façon à perturber les mouvements des passants et leur vie.

Et au sud de la ville d’Al-Khalil, la route Al-Fahs et celle de la colonie de Hajay ont été fermées ; les poids-lourds se voient obligés d’emprunter une route secondaire bien contrôlée par les caméras de l’occupation sioniste.

Encerclement des villages palestiniens

Les forces sionistes d'occupation ont hermétiquement fermé les villages du côté ouest du département : Beit Awa, Dir Samet, Al-Kom, Athna, Assamou, Ad-Dahiryya, Yatta, Saïr, Bani Naïm, Halhoul, Beit Amer.

Certains de ces villages sont fermés par des portails en fer. D’autres par des blocs en ciment, par de grandes pierres, par des tas de terre, par tout ce qui perturbe le mouvement du transport, de l’économie, de la vie.

Attef Al-Awada, président de la municipalité d’Al-Yasiriyya, dit que les autorités de l’occupation sioniste ont menacé la municipalité de confisquer tous ses engins si elle ne remet à sa place le barrage de sable qu’elle avait déplacé !

Ce n’est qu’une sorte de punition collective, souligne-t-il en parlant au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). L’encerclement de quelque vingt-deux mille Palestiniens est un vrai crime, un crime sans précédent, dit-il.

Les camps dans la souffrance

Le département d’Al-Khalil abrite deux camps de réfugiés, un au nord, le camp d’Al-Aroub, et un au sud, le camp d’Al-Fawwar. Les habitants de ces camps ne peuvent en sortir que par la route déviatrice 60 où les occupants sionistes ont installé un barrage militaire permanent, muni d’une tour de contrôle, sur l’entrée du camp, en plus d’un portail de fer.

Et pendant cette Intifada d’Al-Quds, les autorités de l’occupation sioniste y ont ajouté des blocs en ciment et des barrages de sable, aggravant ainsi le quotidien de ces camps.

Ahmed Abou Khayran, président du comité du camp d’Al-Aroub, informe le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que toutes les entrées sont complètement fermées. Aucun véhicule ne peut y entrer et en sortir, pas même les voitures portant des produits alimentaires.

Les souffrances économiques

Les coûts de ces fermetures quotidiennes des villages et des camps du département d’Al-Khalil sont énormes, surtout en ce qui concerne les transports en commun.

Et les premiers qui en souffrent sont les étudiants et les fonctionnaires. Majd Ibrahim Talahima, étudiant à l’université d’Al-Khalil, exprime son désarroi à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) :

« Ces fermetures nous mettent face à deux difficultés. Tout d’abord, nous sommes face à l’armée de l’occupation sioniste qui menace notre vie surtout lorsque nous empruntons des chemins accidentés. Puis, pour notre déplacement, nous le payions auparavant sept shekels, maintenant le chauffeur nous en exige douze ; et cela nous afflige, nos sources étant limitées, étant étudiants. »

 

 

   

Le dossier soulèvement octobre 2015
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Source : CPI
http://french.palinfo.com/...

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