Rapport
La résistance palestinienne et
la stratégie sécuritaire de l’occupation
sioniste
CPI
Photo:
CPI
Samedi 3 octobre 2015
An-Nassira (Nazareth) – CPI
On ne pourrait prévoir facilement la
situation à venir en Cisjordanie,
surtout après les agissements de
l’occupation sioniste dans la sainte
ville d’Al-Quds. Des chefs militaires
israéliens expriment leurs appréhensions
de voir l’avenir tromper leurs visions
et leurs stratégies. Ils reconnaissent
que la résistance palestinienne est bien
farouche et que les répliques des
Palestiniens aux violations pratiquées
récemment contre la grande mosquée
étaient très fortes et inattendues,
selon le site israélien Walla.
Et pour éviter le déclenchement d’une
Intifada, l’armée de l’occupation
sioniste a allégé certaines de ses
restrictions. Elle sait que la mosquée
d’Al-Aqsa est une affaire très sensible
pour les Musulmans de la Cisjordanie.
Percer l’abcès
Les protestations en Cisjordanie
pourront aller trop loin, a dit l’ancien
chef militaire israélien ; le Shabak
aurait de grandes difficultés à les
traiter.
Pour éviter une situation
incontrôlable, l’administration civile
israélienne, en coordination avec
l’autorité palestinienne, a permis aux
habitants de la Cisjordanie dépassant la
cinquantaine d’aller se promener ou
travailler dans les territoires occupés
en 1948. Elles veulent aussi donner un
coup de pouce à l’économie de la
Cisjordanie.
De telles mesures ont pu, ces
dernières années, toujours selon le site
Walla, éviter des affrontements avec les
occupants sionistes. C’est surtout grâce
à l’autorité palestinienne qui interdit
tout acte de résistance, même civil,
afin de ne pas perdre ses avantages.
Pour ledit site, les causes
principales des derniers événements
restent l’autorité palestinienne et la
mairie israélienne de la ville occupée
d’Al-Quds (Jérusalem) qui négligent la
ville et mettent une grande partie de la
population dans une frustration
chronique.
La Cisjordanie pourrait être à feu et
à sang à tout moment et mettrait les
occupants sionistes dans une situation
difficile, croit l’analyste sioniste
Amir Bohbout. Il leur serait très
difficile de mettre en échec des
attaques visant des soldats ou des
colons sionistes.
La résistance de la
bande de Gaza
Les médias hébreux ne cessent de
parler de la force héroïque de la
résistance de la bande de Gaza, face une
armée israélienne de plus en plus
faible.
Le journal hébreu Yediot a rapporté
du chef de la marine israélienne que les
combattants des brigades d’Al-Qassam
avaient travaillé comme une vraie armée
régulière, lors de l’opération militaire
de Zikim.
L’action militaire d’Al-Qassam a été
une vraie surprise. Les brigades ont
combattu une quarante de minutes sans
arrêt.
Le site Walla rapporte aussi de
l’ancien chef du Mossad et de la région
nord de l’armée de l’occupation sioniste
sa conviction que son armée ne cesse de
s’affaiblir, en dépit de ses comandants,
sa technologie et sa morale de qualité,
selon ses propres mots.
Un état de frustration
Il est clair que la crise sécuritaire
dont souffre l’occupation sioniste, à
partir des opérations gigantesques de la
bande de Gaza jusqu’aux récents
événements de la ville d'Al-Quds, en
passant par les opérations individuelles
de la Cisjordanie, montre que l’armée de
l’occupation sioniste commence à perdre
ses capacités au moment où la résistance
palestinienne continue à se développer
et avancer, pense l’analyste des
affaires sionistes de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI).
Toutes les déclarations émanant de
politiciens sionistes et diffusées par
les médias hébreux, ajoute l’analyste,
ne sont là que pour alléger la crise
politique intérieure, l’état de
frustration dans lequel vit le système
sécuritaire et faire face aux pressions
de la société israélienne.
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