Rapport
La Palestinienne Danya, institutrice et
inventrice
CPI
Photo: CPI
Jeudi 2 juillet 2015
Palestine – CPI
Danya Samer n’a que vingt-sept ans.
Elle et ses élèves ont pu réaliser une
avancée scientifique remarquable et
enregistrer deux brevets. Elle a pu
représenter la Palestine partout sur la
scène scientifique internationale. Elle
a même pu envoyer ses élèves jusqu’à
l’agence américaine de l’espace "NASA".
Elle est le symbole de la fille, femme
et mère palestinienne, croyante et
combattante.
Danya Samer est professeur de
physique et présidente du bureau des
sciences et de la technologie du lycée
privé d’Al-Maktoum, dans la ville
d’Al-Bira, au milieu de la Cisjordanie.
Elle a terminé l’université de Birzait,
la faculté de physique, division
électricité, en 2010.
Elle est originaire de la ville
d’Acre, territoires occupés en 1948.
Bien qu’elle ait pu étudier la médecine,
elle a choisi la physique, selon un
rapport publié par le journal "Al-Arabi
al-Jadeed". Si elle a fait ce choix,
c’est parce que, croit-elle : « La vie
est une équation physique. Et la
détérioration de la morale des peuples
est causée par l’incompréhension de la
physique et des mathématiques ».
Réalisation
Danya a obtenu un Master 2 de
professeur de sciences. Son mémoire
tourne autour des vagues et du son. Avec
son mémoire, elle a participé à une
conférence des chercheurs du monde
arabe, en 2014, à l’université
jordanienne.
Pour ce qui est de son école Al-Maktoum,
elle dit que ses élèves sont sortis
vainqueurs d’un concours organisé en
2013. Elle est convaincue que ces élèves
iront bien loin et réaliseront leurs
rêves.
Puis ses élèves ont occupé le
huitième rang dans le concours de la
station d’épuration de l’eau usée « Ar-Rémadiya »,
en 2013.
En 2014, elle et ses élèves ont
participé à six projets. Neuf élèves ont
participé à un stage scientifique dont
deux ont gagné un voyage vers l’agence
américaine de la Nasa. Dans la même
année, des élèves ont représenté la
Palestine dans une conférence
scientifique internationale, au Maroc.
Puis le 11 mai 2014, les Canadiens
ont choisi Danya pour recevoir le
premier astronaute canadien en visite
dans les territoires palestiniens. Mark
Jarino, astronaute et membre du
parlement canadien, a discuté avec les
élèves sur leurs rêves scientifiques.
Puis il avait proposé à Danya de
travailler comme chercheuse dans des
institutions scientifiques ; elle a
refusé l’offre ; elle aime les élèves de
son école, son école et son métier,
celui d’enseigner.
Projets scientifiques
Durant l’année en cours, Danya et
seize de ses élèves ont participé à neuf
projets scientifiques. Par exemple, un
projet destiné à développer le rendement
et la sécurité des pneus, en utilisant
des capteurs laser et capteurs
thermiques et de pression. C’est une
avancée nouvelle qui pourra être
brevetée, selon Danya.
Un de ses élèves a réussi une
application pour Smartphones,
application utile pour les personnes
atteintes d’une maladie au cœur, sur
plusieurs niveaux. Elle comporte par
exemple une liste de tous les médecins
de la Cisjordanie.
Une entreprise américaine de
Pennsylvanie a contacté Danya pour
parrainer une ceinture de sécurité
active inventée par ses élèves. Mais le
problème de visa a empêché l’entrée de
l’élève Mohammed Bahja, 14 ans ; même le
consul américain n’a rien pu faire.
Finalement, parlons un peu de Danya.
Elle est née dans la ville occupée d’Al-Quds.
Sa mère enseigne la chimie. Son père
était professeur de sociologie. Elle a
vécu à Doubaï, avant de revenir à
Ramallah à l’âge de cinq ans. Puis elle
a continué ses études dans sa ville
natale d'Al-Quds.
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