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Rapport

Mme Hadja Ridouan n’oublie jamais la Nakba
et le périple de son départ forcé

CPI


Photo: CPI

Mardi 2 juin 2015

Al-Khalil – CPI

Dès que l’octogénaire Hadja Fatima Ridouan Abdou Al-Aziz se rappelle le quartier Al-Gharbiyya, de la vallée d’Al-Mafroud et le lieu saint de Waliallah Ahmed Al-Faloudji, elle ne peut empêcher ses larmes de descendre se faufiler dans les rivières de ses joues.

L’octogénaire Hadja Fatima est née dans le village palestinien de Faloudja. Elle avait treize ans, lorsqu’elle l’a quitté par la force, durant la Nakba, la catastrophe de 1948. Elle l’a quitté pour aller vivre dans le camp de réfugiés d’Al-Aroub, au nord du département d’Al-Khalil.

Les quartiers de son village d’Al-Faloudja, ses rues et le souk d’Al-Khamis (le marché du jeudi), Hadja Fatima s’en souvient en détails.

La vallée d’Al-Mofrid fait aussi partie de sa mémoire. Dans cette vallée, la vache de sa famille, dont la famille tirait son lait, pâturait.

Le siège d’Al-Faloudja

Hadja Fatima se souvient en détails des derniers jours de l’encerclement du village d’Al-Faloudja où il y avait une caserne de l’armée égyptienne. Elle et d’autres filles du village fournissaient de la nourriture et de la boisson à l’armée égyptienne encerclée.

Plusieurs soldats de ladite armée venaient à la maison de son père. Ils y passaient leurs soirées et parlaient de leur siège, de leur tragédie et de la trahison de leurs chefs. « Nous étions petits et nous entendions leurs propos. Après leur départ, nous posions des questions sur ce qui se passait, à notre père », dit-elle.

« Après le bombardement des avions israéliens, en 1948, du village d’Al-Faloudja, mon père s’est trouvé obligé de le quitter ; il y a eu des dizaines de morts. J’étais enfant. Le bombardement a frappé la maison de mon oncle Ibrahim ; son jeune garçon y a laissé la vie. La maison de Hadj Abdou Al-Majid Abou Tabana a été bombardée aussi et son fils a perdu la vie, ainsi que la maison de Hadj Mohammed Ahmed Ramadan et son fils Khalil », continue-t-elle tout en ajoutant que les batailles du village d’Al-Faloudja ont fait des centaines de morts.

Et pour ce qui est du périple du départ, Hadja Fatima raconte comment ils ont pris quelques affaires. Certains villageois avaient des montures et d’autres partaient à pied. Ils ont laissé derrière eux leurs maisons, les réserves de blé et les animaux, en pensant qu’ils allaient y retourner quelques jours plus tard.

Le village d’Al-Faloudja est resté assiégé jusqu’en 1949, jusqu’à la trêve de Rodess où l’armée égyptienne est sortie et les bandits sionistes y sont entrés et ont mis la main sur tout.

Le périple du départ

Durant le périple du départ du village d’Al-Faloudja pour aller au département d’Al-Khalil, les Palestiniens ont échappé à la mort, au moins à deux reprises. Une fois, vers le village de Beit Afa où les bandits sionistes ont bombardé une caravane palestinienne passant vers une colonie. Il y a eu plusieurs victimes.

Une deuxième fois, lorsque les bandits sionistes ont attaqué le village d’Al-Daouamia, sa mosquée et ses maisons.

Enfin, Hadja Fatima et sa famille sont arrivées au camp de réfugiés d’Al-Aroub pour y vivre la pauvreté où on attend l’arrivée de la nourriture et quelques couvertures usées distribuées par l’UNRWA.

Hadja Fatima se rappelle comment ils allaient chercher le bois de chauffage ; ils le portaient sur leurs têtes, marchaient plusieurs kilomètres à pied.

Hadja Fatima termine ses propos en disant :

« J’ai vécu toute ma vie en attendant l’heure du retour à notre village d’Al-Faloudja que je n’oublierai jamais. Devant mes yeux restent toujours ses vallées, ses maisons, sa population. Voilà que j’approche de mes années quatre-vingts, j’implore Allah (le Tout Puissant) pour qu’Il nous permette le retour à Al-Faloudja et pour que j’y sois enterrée ».

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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