Rapport
Les fêtes juives, l’occasion de charger
et agresser les Palestiniens
CPI
Photo: CPI
Samedi 2 avril 2016
Ramallah – CPI
Partout dans le monde, les
fêtes sont source de joie et
d’avertissement, sauf en Palestine. En
Palestine, en fait, les fêtes juives
sont source de blocus, d’arrestations
arbitraires, de barrages, d’alerte
sécuritaire généralisée.
Le commerçant Mohammed Abou
Laben dit au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
que le mouvement s’arrête dans les
marchés, durant les fêtes juives. Les
Palestiniens des territoires
palestiniens occupés en 1948 ne peuvent
entrer les souks des villes de Jénine,
Tulkarem et Naplouse. Les commerçants
craignent ces jours de fêtes pendant
lesquels leurs affaires sont en sommeil
forcé.
Toute la société
touchée
Par ailleurs, une notification
du bureau de la Croix-Rouge est venue
informer la mère du captif Mohammed
Zakarna de l’annulation des visites aux
captifs déjà programmées, à cause des
fêtes juives.
La mère Zakarna s’interroge sur
le lien entre un bus, gardé d’ailleurs
par des forces de l’occupation armées
aux dents, transportant des femmes et
des enfants, avec une fête juive. Ce
n’est qu’une agression qui dépasse
toutes les limites.
Sur toute la longueur des
frontières avec les territoires
palestiniens occupés en 1948, sur les
lignes de démarcation, dans les rues de
la ville d'al-Quds, dans tous ses
quartiers, sur les carrefours menant aux
colonies sionistes, des milliers de
forces de l’occupation sioniste sont
déployées, la veille et les jours des
fêtes juives.
Des Palestiniens, témoins
oculaires, disent au correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) que forces de l’occupation
sioniste ont divisé les villes et les
départements palestiniens, y ont ainsi
perturbé la circulation, ont fermé
certaines routes, ont inspecté des
Palestiniens et leurs véhicules.
Points de passage
paralysés
Avec la fermeture des points de
passage, plus de cinquante mille
Palestiniens ne peuvent emprunter les
douze points de passage menant aux
territoires palestiniens occupés en 1948
où ils travaillent, bien qu’ils aient
des autorisations de passage.
Les ouvriers de la Cisjordanie
qui travaillent dans les territoires
palestiniens occupés en 1948 racontent
des histoires horribles sur les forces
de l’occupation sioniste qui les
pourchassent et investissent leurs
maisons, durant les fêtes juives.
L’ouvrier palestinien Salah
Jaber informe notre correspondant que
toutes les rues palestiniennes ont été
transformées en casernes militaires par
l’armée de l’occupation. Les soldats
sont habillés en civils et sèment un
état de terreur peu ordinaire.
Les soldats sionistes attaquent
et inspectent les établissements, les
restaurants, les ateliers. Ils agressent
les ouvriers et arrêtent des dizaines
d’entre eux, quotidiennement.
Beaucoup préfèrent retourner à
leur domicile quand les fêtes juives
s’approchent. Le travail y est
impossible.
Guerre préventive
A la veille des fêtes juives,
sont menées de vastes campagnes
d’arrestations, dans la ville d'al-Quds
et partout en Cisjordanie, une guerre
préventive.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier
prisonniers
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