Rapport
Les frontières de Gaza se révoltent et
soutiennent la ville d’al-Quds !
CPI
Photo :
CPI
Lundi 1er janvier 2018
Gaza – CPI
Cela fait douze ans depuis le retrait
des forces de l’occupation sioniste de
la bande de Gaza. En fait, en 2005, les
coups de qualité de la résistance
palestinienne à répétition donnés aux
occupants et leurs colonies ont poussé
ces occupants hors de Gaza. La fin des
colonies ne signifie aucunement la fin
de la lutte palestinienne. Les jeunes de
Gaza s’accrochent avec les occupants
sionistes à travers les frontières.
L’Intifada actuelle, l’Intifada de la
liberté d’al-Quds et de la Cisjordanie,
a pris feu pour refuser la décision du
président américain Donald Trump
reconnaissant la ville d’al-Quds comme
capitale d’"Israël". Et les jeunes de la
bande de Gaza ne trouvent un lieu pour
s’accrocher avec les forces de
l’occupation sioniste hormis les lignes
frontalières séparant la bande de Gaza
des territoires palestiniens occupés en
1948.
Au nombre de cinq
sont les points d’accrochages sur les
frontières. La zone du barrage de Beit
Hanoun (Irez). Jabalieh, au nord de la
Bande. Nahal Oz, à l’est de la ville de
Gaza. La zone orientale du camp d’al-Baridj,
au milieu de la Bande. La zone orientale
de Khan Younes et Rafah.
Soutenir al-Quds et
la Cisjordanie
L’accrochage avec
les occupants sionistes unifie tous les
Palestiniens, partout dans la bande de
Gaza, dans la ville d’al-Quds, en
Cisjordanie. En sortant, le message des
jeunes de la bande de Gaza est le
suivant : « Gaza ne vous laissera jamais
tomber, pas même un jour ».
L’accrochage avec
les soldats de l’occupation sioniste
vise à attiser le feu de l’Intifada, dit
le jeune Habib al-Chami. Il se voit
désolé de constater un manque réel de
points d’accrochages avec l’occupation
sioniste sur toute la longueur des
frontières de la Bande.
La bande de Gaza
n’a que ces accrochages pour montrer sa
solidarité avec les habitants de la
ville d’al-Quds qui sont directement
dans le feu de l’action. Les jeunes de
la bande de Gaza ont pu faire des
frontières de vrais points d’accrochages
avec les soldats de l'occupation
sioniste, ajoute le jeune Habib.
Aller vers les
frontières sera une incitation à la
révolte, un message de solidarité
adressé aux habitants de la ville d’al-Quds
et de la Cisjordanie, toujours selon
Habib.
Les lignes
d’accrochages
La résistance
palestinienne nomme les frontières avec
les territoires palestiniens occupés en
1948 « la ligne éphémère », une ligne
qui partira tôt ou tard. En attendant,
les jeunes palestiniens trouvent dans
cette ligne un lieu où ils montrent leur
colère.
Avec leurs torses
nus, les jeunes révoltés font face aux
soldats de l'occupation sioniste, armés
jusqu’aux dents, armés de balles
réelles, de bombes lacrymogènes.
Plusieurs jeunes
palestiniens sont tombés en martyre,
face à ces frontières mortelles, des
centaines d’autres y ont été blessés.
Notons enfin que
dans la seule journée du vendredi 22
décembre 2017, deux Palestiniens ont été
assassinés par l’armée de l’occupation,
une centaine d’autres blessés dont
plusieurs journalistes.
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