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Centre Palestinien d'Information

Rapport

Blocus de la bande de Gaza : 80% de la population sont en dessous du seuil de pauvreté


Photo CPI

30 octobre 2008

Gaza – CPI

Plus de seize mois sont passés depuis que le blocus a été imposé sur la bande de Gaza. Avec cet injuste blocus, l’occupation israélienne vise tous les domaines de la vie d’un million et demi de Palestiniens. Elle rend leur vie un enfer insupportable.

Et malgré l’accalmie et ses engagements, l’occupant israélien continue à ne pas laisser les marchandises arriver dans la bande de Gaza. S’est évaporé tout espoir de voir l’économie de la bande de Gaza reprendre son souffle. Les produits de la Bande ne peuvent sortir. Toutes ces interdictions ont mis 80% de la population en dessous du seuil de la pauvreté. Et le chômage s’intensifie aussi de plus en plus. Il a été de l’ordre de 35% de la population en 2006. Il est de 65% actuellement. La grande majorité de la population n’arrive plus à assurer son strict nécessaire. Surtout avec un revenu moyen de 650 dollars par ans : moins de deux dollars par jour.

Le privé

Le domaine économique privé de la bande de Gaza crée 53% des opportunités de travail. Mais l’occupant israélien le vise tout particulièrement.

Depuis le jour où le blocus a été imposé, à la mi-juin 2007, la production de ce domaine a baissé jusqu’à 11% de son niveau d’avant l’Intifada d’Al-Aqsa. L’occupant israélien empêche l’arrivée de produits premiers. Toutes les entreprises n’obtiennent pas plus de 10% de leurs besoins. Ainsi, le coût monte inexorablement. Et lorsqu’il y a production, il n’y a pas d’exportation, toutes les portes étant fermées.

L’industrie

L’exportation de la Bande arrivait à un niveau de plus de 700 camions par mois de produits manufacturés (mobiliers, produits alimentaires, vêtements, produits agricoles…).

Les matières premières  n’arrivent pas dans la bande de Gaza. Cela a causé la fermeture de plus de 97% des usines au nombre de 3900. Ainsi, 35500 nouveaux ouvriers s’ajoutent à un nombre déjà important.

On outre, la perte mensuelle du domaine de l’industrie est de 15 millions de dollars. Le nombre d’entreprises s’est réduit de 600 à 30 entreprises seulement.

L’agriculture

La bande de Gaza produit avec ses terrains environ 300 mille tonnes de produits agricoles destinés pour la plupart à l’exportation. Un quart de la population vit de cette production.

Avec son blocus, l’occupant israélien interdit la sortie de cette production. Il empêche également l’entrée de semences, d’engrais et de machines. Toutes ces interdictions ont porté beaucoup de préjudices au domaine de l’agriculture, estimé à 150 mille dollars par jour. Des milliers de tonnes de pommes de terre, par exemple, et d’autres produits se trouvent abîmés, ou dans les meilleurs des cas, vendus à perte. Et dans le domaine de la pêche, trois mille ouvriers ont perdu leur travail. La perte mensuelle est estimée à trois millions de dollars.

La santé

Le domaine de la santé a beaucoup souffert du blocus. Il n’est plus dans la capacité d’offrir les plus simples des services. Les hôpitaux ne peuvent plus assumer leur rôle. Les médicaments sont en train de s’épuiser totalement.

Les citoyens ne trouvent pas se procurer de médicaments et ne peuvent avoir accès au soin dans la bande de Gaza. Ils ne peuvent non plus aller ailleurs pour trouver le soin nécessaire, surtout pour ces centaines de personnes qui souffrent de maladies graves.

Des dizaines de malades ont perdu la vie. Jusqu’à fin octobre, leur nombre a atteint 252 morts.

La construction

Le domaine de la construction a aussi beaucoup souffert du blocus. Le ciment, l’acier et beaucoup de produits sont interdits de pénétrer dans la Bande. Toutes les fabriques sont fermées. 3500 ouvriers se sont retrouvés au chômage.

Tous les projets de construction se sont arrêtés, même ceux de l’ONU. Il en est de même pour les projets privés : universités, hôpitaux et autres.

L’alimentation

Les autorités israéliennes interdisent à la plupart des produits alimentaires d’entrer dans la bande de Gaza. Moins de 15% du besoin de la Bande en nourriture y arrivent seulement. Les prix ont connu une flambée sans précédent. La plupart des citoyens ne peuvent acheter leur besoin en nourriture.

L’électricité et l’eau

Après les évènements de juin 2007, les Israéliens ont restreint la fourniture du carburant nécessaire pour faire marcher la centrale électrique.

Par conséquent, l’électricité a baissé, ainsi que l’eau potable.

Une des conséquences directes de ce manque de carburant, c’est que les camions de la mairie ne peuvent ramasser les ordures.



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...


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