Rapport
Dans le mois béni
de Ramadan :
la solidarité sociale palestinienne à
son comble
CPI
Photo: CPI
Mardi 30 juillet 2013
Cisjordanie – CPI
La solidarité sociale
est une des caractéristiques confirmées
des Palestiniens, surtout pendant le
mois béni de Ramadan. La solidarité
sociale est même un des piliers de la
cohésion sociale palestinienne. La
solidarité est là pour alléger les
souffrances des gens défavorisés de la
société palestinienne, en particulier en
temps de crise.
Les bonnes habitudes
pratiquées par les Palestiniens, pendant
le mois béni de Ramadan, sont à l’image
de l’âme généreuse du peuple
palestinien. Les bonnes œuvres des
Palestiniens sont à l’image d’une
société unie, une société qui cherche la
satisfaction de son Seigneur.
Un
salaire sacrifié
Le médecin Hassan
refuse de donner beaucoup de
renseignements sur lui, ne voulant trop
se montrer, être hypocrite,
ostentatoire. En fait, avec la moitié de
son salaire, il envoie des colis
alimentaires à des familles dans le
besoin, à une heure de la nuit, en
cachette, toujours pour ne pas se
montrer.
Le médecin Hassan
n’est pas une exception dans cette
société qui se montre unie face au
blocus sioniste, face aux crises
économiques, face aux temps difficiles.
Des histoires
formidables ressortent des archives du
peuple palestinien, de ces commerçants
et des gens aisés qui dépensent sans
compter pour assurer le minimum à des
familles dans le besoin, à des
orphelins, à des veuves.
Ce ne sont pas
seulement les personnes aisées qui s’y
mettent, mais tout le monde, dit un
bienfaiteur qui ne veut se montrer lui
aussi.
Dans notre société,
les habitants d’un quartier ne peuvent
pas voir un de leurs voisins dormir sans
manger, en particulier en ce mois béni
de Ramadan.
La
zakat
Aymen Youssef est un
chercheur en économie. Il est content de
voir ce phénomène de solidarité sociale
prendre tous son sens pendant le mois
béni de Ramadan. Elle participe beaucoup
à l’atténuation des effets de la crise
économique qui frappe surtout les
familles nécessiteuses qui cachent leur
besoin et leurs souffrances, question de
fierté. En ce petit laps de temps, les
trente jours du mois béni de Ramadan,
beaucoup d’argent circule, dit le
chercheur.
En ce mois béni, la
plupart des fidèles ont l’habitude de
payer leur zakat. En ce mois, les
fidèles font beaucoup d’aumônes, ils ont
beaucoup d’initiatives de charité. Et
les fidèles finissent leur mois béni par
la zakat al-Fitr. Tous ces fonds sont
une participation non négligeable au
soulagement des souffrances des pauvres,
des défavorisés, des nécessiteux,
ajoute-t-il.
Nouveau phénomène
Le mois béni de
Ramadan de cette année porte un nouveau
phénomène intéressant, dit-il. En fait,
des groupes de jeunes, sur les réseaux
sociaux, sur Internet ou dans leurs
quartiers, lancent des initiatives afin
de venir en aide aux nécessiteux, hors
de tout cadre officiel ou associatif.
En fin de compte, on
est très rassuré de voir ces jeunes
palestiniens qui pensent aux autres, qui
bâtissent une société encore plus
solidaire, Dieu merci.
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