Rapport CPI
Les captifs libérés sont fiers de la
résistance fondée par Cheikh Yassine
CPI
Photo: CPI
Vendredi 30 mars 2012
Gaza – CPI
En 2004, les occupants
commettent un crime des plus hideux, en
assassinant le cheikh de la Palestine,
le cheikh Yassine, sans aucun égard pour
son âge avancé ou son handicap. Le
cheikh était collé à son fauteuil
roulant depuis des années. Le jour du
départ de ce grand cheikh reste un point
charnière dans l’histoire de la vie du
peuple palestinien. Les captifs
palestiniens libérés récemment grâce à
la transaction d’échange de prisonniers
imposée par la résistance palestinienne,
le mouvement du Hamas en tête, se
rappellent de leur cheikh qui répétait :
« Nos enfants devront réagir malgré eux
».
Briser son
mouvement
On se rappelle du
cheikh au moment où son mouvement qu’il
a fondé de toutes pierres, le mouvement
de la résistance islamique Hamas,
recevait des coups de partout, des amis
comme des ennemis. Ils font tout pour
que le mouvement reconnaisse l’entité
sioniste fondée sur la terre de la
Palestine.
Remarquons que les
obus et les tonnes d’explosifs
n’arrivent pas à le faire fléchir, ils
ont recours à des moyens et à des
mesures inhumains. Ils coupent les
besoins essentiels de la vie à plus d’un
million et demi d’âmes, dans la bande de
Gaza. Ils coupent le carburant,
l’électricité et l’eau.
Le captif libéré Rajaï
Al-Karki, de la ville d’Al-Khalil, exilé
à Gaza, se trouve honoré de se voir,
après sa libérations, voisin de la
maison du cheikh Yassine, dans le
quartier d’As-Sabra, vers le Complexe
Islamique.
Il confie au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information que l’âme du
cheikh Yassine vit toujours dans la
bande de Gaza ; beaucoup de jeunes
continuent à s’intéresser à leur cause.
La bande de Gaza reste
attachée au programme du cheikh : Gaza
continue à engendrer des enfants, des
jeunes, des soldats au service de la
patrie.
Le départ du cheikh
Yassine a donné la force au mouvement du
Hamas, dit Al-Karki, tout en confirmant
la nécessité de renouveler le serment
d’allégeance au grand cheikh et à son
parcours.
Le cheikh et les
captifs
Le captif libéré Alaa
Qafcha était en prison de l’occupation
sioniste lors de l’assassinat du cheikh
Yassine. Il dit que le cheikh était bien
aimé dans toutes les prisons : « Il
avait une popularité particulière dans
toute les divisions, surtout que
lui-même avait auparavant été en prison
».
Huit ans après le
départ du cheikh Yassine, le Hamas est
devenu plus fort et plus populaire,
malgré tous les coups qu’il reçoit de
partout. Ce mouvement fondé et dirigé
par ce grand cheikh handicapé est
capable de diriger le projet national
palestinien, croit-il.
Venger le cheikh
Pour le captif libéré,
l’histoire est différente. C’est lui qui
a organisé l’opération vengeant le
cheikh Yassine. Il se montre fier de
cette opération, l’opération de Bir As-Sabaa
: « Les deux martyrs Ahmed Al-Qawasmi et
Nassim Al-Jaabari, je les ai envoyés
dans la région de Bir As-Sabaa, le 31
août 2004, cinq mois après le départ du
cheikh ».
Au début, les
sionistes avaient déclaré la mort de 24
personnes. Puis, ils ont révisé le
nombre à 16 morts et 100 blessés.
Ce captif libéré,
originaire de la ville d’Al-Khalil,
exilé dans la bande de Gaza, est fier de
son opération : « Oui, je suis fier de
cette opération. Une personnalité comme
le cheikh Yassine mérite plus que ça ».
Et pour ce qui est du
Hamas, le captif libéré remarque
qu’autant les pressions augmentent
contre le mouvement, autant il devient
plus fort et plus populaire. Le mouvant
suit toujours les principes fondés par
notre grand cheikh.
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