Rapport CPI
Guerre Al-Forqan, 3 ans après :
Le peuple palestinien continue sa
résistance héroïque
Photo: CPI
Jeudi 29 décembre
2011
Gaza – CPI
Le peuple
palestinien, sous l’occupation sioniste,
souffre de tous les maux, celui de la
bande de Gaza encore plus. La bande de
Gaza était, il y a trois ans, victime de
la guerre la plus affreuse de son
histoire, la plus sauvage, la plus
inhumaine. Le peuple en souffre encore ;
il vit dans des conditions très
difficiles, voir impossibles.
Contrairement aux attentes des occupants
sionistes, cette guerre et ces
conditions n’ont fait que renforcer la
volonté de la population de la bande de
Gaza, défiant ses douleurs, ses
souffrances, sa tragédie ; elle continue
sa vie, montrant une résistance et une
endurance exemplaire et héroïque. Les
occupants sionistes se cassent les dents
face à cette résistance quotidienne.
La reconstruction
Au temps de la
guerre, il y a trois ans, les forces
sionistes d'occupation ont envahi le
quartier de Tel Al-Islam, au sud de la
ville de Gaza. Les maisons et les
bâtiments résidentiels ont été visés
sans aucun égard pour leurs habitants.
La maison de la famille Ayyad a été
visée par les obus de tanks et les
bombes au phosphore blanc de l’armée
sioniste. La maison a été totalement
détruite. Les habitants ont pu la fuir,
mais avec beaucoup de difficultés. Après
la guerre, la famille n’a pas baissé les
bras, dit Imad Ayyad, le propriétaire de
la maison : « Nous avons mis tous nos
efforts pour reconstruire la maison,
avec ce qui nous restait et des produits
de construction et qui restaient sous
les ruines de la maison. La maison a
pris un aspect neuf ».
Ils ont gardé
l’espoir, malgré ce qui s’était passé,
ajoute-t-il : « La guerre demeure un
mauvais cauchemar ancré dans nos
esprits. Par ailleurs, nous devons
confirmer à l’occupation et au monde
entier que le peuple palestinien est un
peuple fort, un peuple qui n’a pas peur
de son ennemi, un peuple qui continuera
à le combattre avec tout ce qu’il
possède, jusqu’à la libération de sa
terre ».
Fête et mariage
malgré tout
La famille d’Ayyad a
perdu sa maison. Beaucoup ont cependant
perdu un des leurs, voire plusieurs. La
famille Bachir a beaucoup souffert de
cette guerre, une guerre sans pitié qui
a laissé martyrs, invalides et blessés.
Cette famille a perdu son fils Mohammed,
et son fils Ahmed a perdu une jambe. Le
père de famille Abou Mohammed, lui, a
été atteint par plusieurs éclats dans la
poitrine ; les séquelles sont encore
visibles.
Tout cela est très
lourd pour la famille, surtout pour la
mère, mais cette mère, comme toutes les
mères palestiniennes, se montre fière :
« Mon fils est tombé en martyre en
essayant de sauver un blessé de guerre.
C’est pareil pour mon fils Ahmed ». Elle
se montre aussi courageuse : « Avec le
soutien d’Allah (le Tout Puissant), nous
avons pu surmonter cette catastrophe.
Mon fils Ahmed s’est marié, en dépit de
son handicap ». Elle ajoute : « Puis mon
mari Abou Mohammed s’est fait opéré à la
poitrine, et il va mieux ».
Cette mère, triste du
départ de son fils Mohammed, est
actuellement contente de voir son
petit-fils s’appeler Mohammed : « Le
prénom Mohammed est toujours parmi nous
et mon fils restera dans mon cœur et mon
esprit ».
Une maison de fer
blanc
Rien ne semble
pouvoir briser la volonté de fer de ce
peuple. Ces occupants avaient totalement
détruit la maison de Fares Drabiyya ; ce
dernier dit : « Une maison de fer blanc
me suffit et suffit à ma famille dans
les conditions difficiles ». Il parlait
de sa nouvelle maison construite
construite avec les restes de son
ancienne maison : « Autrement, comment
faire ? Je n’ai rien pour louer ou bâtir
une maison ; je n’ai que ces morceaux de
fer blanc pour fabriquer un abri pour
moi et ma famille ».
Finalement, il dit :
« Ni occupation, ni rien ne pourra nous
arrêter ; nous sommes un peuple habitué
au bombardement et aux souffrances ».
Les
rapports du CPI
Les
opinions du CPI
Le dossier Hamas
Les dernières mises à jour
|