Rapport du CPI
Optimisme chez les
captifs : l'accord de fin de grève entre
en application dans deux semaines
CPI
Photo: CPI
Mercredi 23 mai 2012
Al-Quds occupée – CPI
Parmi les prisonniers
politiques palestiniens dont les leaders
de la grève de la faim qui vient de
prendre fin, après quatre semaines
d’affreuses souffrances et après avoir
signé un accord avec l’administration
pénitentiaire sioniste, règne un bon
état de satisfaction. Ils ne voient
aucune raison d’inquiétude pour les
jours à venir.
Plusieurs sources
parlant des prisons de l’occupation
sioniste croient que l’endurance des
captifs palestiniens et la détermination
sans faille du parrain égyptien
représentent une assurance ferme
permettant l’application de l’accord ;
toutes les rencontres effectuées avec
l’administration pénitentiaire sioniste
confirment cette tendance.
Une source venant de
la prison de Nafha dit qu’il y a une
entente entre l’administration
pénitentiaire et la direction de la
grève pour l’application des principaux
articles de l’accord deux semaines après
la signature de l’accord. Jusqu’à la
rédaction de ce rapport,
l’administration pénitentiaire sioniste
a respecté ses engagements ; elle a déjà
commencé à mettre fin à l’isolement de
certains détenus ; la fin de l’isolement
était le maillon le plus difficile des
revendications des grévistes.
Les affaires vont
bon train
Le centre Ahrar pour
les études des captifs et des droits de
l’homme rapporte les propos du chef
Samareh, un porte-parole des prisonniers
politiques palestiniens de la prison
israélienne de Jalbou, qui confirment
que les affaires vont bon train et que
sa rencontre avec un responsable de
l’administration pénitentiaire sioniste
était très positive. Ce dernier lui
aurait confié que son administration
respectera tous les points de l’accord
sans retard ni atermoiement.
Le chef Samareh
informe le centre juridique Ahrar que le
petit retard concernant la sortie de
l’isolement des prisonniers politiques
palestiniens Ibrahim Hamed et Drar
As-Sisi n’était dû qu’à des raisons
techniques.
Samara ajoute que le
moral des captifs palestiniens est
d’acier et que le comité composé des
captifs et de l’administration
pénitentiaire pour suivre tous les
détails concernant l’application de
l’accord n’a aucun doute que
l’administration appliquera tous les
articles de l’accord, grâce à la force
des détenus, de peur que la grève
reprenne et parce que l’Egypte est
entrée en jeu.
Pas de recul
L’ancien ministre
palestinien des captifs Wasfi Qabha,
actuellement détenu par les sionistes,
confirme au correspondant du Centre
Palestinien d’Information (CPI) qu’il
n’y aura pas de recul ; l’accord a
beaucoup d’appuis ; les occupants
sionistes ne peuvent pas dire au monde
que les familles sont interdites de
rendre visite à leurs proches détenus
dans les prisons israéliennes.
Il ajoute que le
point le plus difficile était celui des
captifs isolés, et qu’il a été résolu.
Les autres sont beaucoup plus faciles
pour l’administration pénitentiaire
sioniste.
En coordination avec
la Croix-Rouge, les familles de la bande
de Gaza pourront rendre visite à leurs
détenus, dès que quelques points
techniques seront réglés.
L’ancien ministre
insiste à dire que les prisonniers
politiques palestiniens sont prêts à
retourner à leur grève s’ils aperçoivent
la moindre faille dans l’application
d’un seul article.
Rien ne doit être
jugé avant la fin de ces deux semaines
qui suivent l’accord, conclut l’ancien
ministre, tout en s’indignant de
certaines déclarations qui commencent à
apparaître sans connaître les détails de
l’accord.
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