Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Les Palestiniens des territoires palestiniens occupés en 48
souffrent de la discrimination sioniste
Photo CPI
Jeudi 21 janvier 2010
Al-Quds occupée – CPI
La
Nakba (la
catastrophe de 1948) est présente dans la mémoire de tout
Palestinien. Soixante et un ans plus tard, les petits enfants
n’oublient pas comment les bandes sionistes ont volé la terre
palestinienne.
Durant des décennies, les occupants
israéliens essaient d’embellir leur visage, un embellissement
seulement théorique. Cependant, sur le terrain, leurs mesures
pratiques ne reflètent qu’une haine contre tous les
Palestiniens, dont ceux des territoires de 48 en particulier.
Le Comité arabe des droits de l’homme vient
de publier un rapport sur « Les conditions des Palestiniens des
territoires palestiniens occupés en 1948 ».
Double visage
Depuis l’occupation des territoires
palestiniens, les chefs sionistes se succèdent. Bien qu’ils
aient des programmes politiques différents, tous montrent un
visage sombre face à la minorité arabe. Ce qui est nouveau,
c’est qu’on commence à s’exprimer explicitement une volonté de
se débarrasser de la minorité arabe, afin de transformer
"Israël" en un Etat purement juif.
Pratiquement, l’Entité sioniste interdit
quelques partis politiques, sous prétexte qu’ils soutiennent le
mouvement du Hamas. On appelle aussi à échanger les terrains
habités par les Arabes par des colonies en Cisjordanie. Pire,
les Sionistes veulent que toute personne habitant "Israël",
juive ou non, la reconnaisse comme un Etat juif, sous peine
d’être démuni de sa carte de nationalité.
Dans un climat de silence criminel de la
part de la communauté internationale, les occupants israéliens
continuent à changer les réalités du terrain.
Sous le nom de projets de développement se
fait la judaïsation des régions d’Al-Jalil et Al-Naqab. Et au
moment où les familles arabes ne trouvent pas un logement dans
leur région natale d’Al-Naqab, le nombre de Juifs ne cesse
d’augmenter. En une décennie seulement, leur nombre a dépassé
les 900 mille.
Par ailleurs, le gouvernement israélien
avait décidé de mettre la main sur 45 villages palestiniens dans
la région d’Al-Naqab. Et pour arriver à ses fins, il a démoli
les maisons des habitants natifs des villages de Tawil et d’Abou
Jaroul. Leurs biens et leurs tentes ont été confisqués, pour les
laisser sous la belle étoile, sous le soleil brûlant plus
exactement.
Chiffres et données
Selon les chiffres de l’Institution arabe
des droits de l’homme, en 1948, le nombre d’habitants arabes,
dans les territoires palestiniens occupés en 1948, était de
1431700 personnes.
La population arabe actuelle est très jeune.
Mais les jeunes vivent un chômage partiel et souvent total.
Et au niveau de l’éducation, la population
arabe souffre d’un fort pourcentage d’illettrisme.
La discrimination la plus forte se ressent
dans le domaine de la santé. 1% d’entre eux seulement profitent
d’une assurance complète contre 85% pour les Juifs.
Les maladies graves rongent les Arabes des
territoires palestiniens occupés en 1948. A titre d’exemple
seulement, le nombre de victimes du cancer du poumon est en
augmentation de plus de 45%. Chez les juifs cependant, il est
stable.
Ainsi, les gouvernements israéliens
successifs ne respectent pas leurs engagements envers les
Palestiniens de l’Entité sioniste. Ils ne respectent pas les
traités, les conventions et les accords qu’ils avaient signés,
surtout ceux de 1966, ainsi que ses protocoles signés avec
l’Union Européenne.
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