Centre Palestinien d'Information

Rapport

Photo: CPI

Jeudi 17 février 2011

Le ministère de l’agriculture du gouvernement palestinien de la bande de Gaza s’intéresse beaucoup à l’agriculture. Il a mis en place un plan stratégique d’agriculture durable bâti sur des bases scientifiques. Partout dans la bande de Gaza, des stations d’expérimentations voient le jour. Les centres de recherche de science appliquée travaillent d’arrache-pied pour trouver des solutions aux problèmes récalcitrants du domaine agricole.

Dr. Mohammed Ramadan Al-Agha, ministre de l’agriculture, a considéré ces stations comme un projet stratégique qui profite du soutien total de son ministère et du gouvernement palestinien qui donne une grande importance à de tels projets. Il fait tout pour les développer.

Saleh Bakhit, directeur des stations d’expérimentation du ministère, est persuadé, de son côté, que les six stations répandues sur les départements de la bande de Gaza, trouveront des solutions aux problèmes du domaine agricole telles que la désinfection, la rationalisation des engrais, les alternatives à la pêche maritime. Il faut aussi trouver un moyen de palier à la rareté des eaux. Ils travaillent également à s’assurer de la qualité et de l’efficacité des traitements utilisés dans l’environnement local.

Dans une déclaration de presse publiée par le bureau d’information du ministère, Bakhit souligne que le but de telles stations sera de continuer les développements scientifiques et les nouvelles techniques, de développer les infrastructures de recherche, de pousser les énergies scientifiques vers l’avant. Le but sera aussi de convaincre l’agriculteur palestinien de l’importance de telles stations qui accumuleront les expériences.

Ces centres seront aussi un terrain d’entraînement pratique, de transfert et d’application de la technologie et des méthodes agricoles les plus modernes, souligne Bakhit. Il ajoute que ces stations pourront être utilisées comme des banques de données génétiques pour différentes sortes d’arbres fruitiers tels les agrumes, les oliviers, les vignes, les amandiers, etc.

Occasion d’expérimentation

Les centres participent à l’adoption de l’agriculture organique, une alternative à l’agriculture conventionnelle, à la construction de lieux d’exposition afin d’encourager les agriculteurs à les adopter et à adopter le composite à la place des engrais chimiques. Ces centres permettront aux chercheurs, aux ingénieurs agricoles, aux universités, de mener des expérimentations de toute sorte, indique-t-il.

Bakhit croit que les centres aideront aussi la fermière palestinienne à améliorer son sort, ses conditions de vie. Main dans la main avec les institutions privées, ils feront la promotion de petits projets tels l’élevage de champignons, de lapins, d’animaux domestiques.

Plusieurs expériences

Parmi les projets de ces stations, il y a celui du « projet de développement des fourrages verts en Palestine ». De son nom, on comprend que le ministère de l’agriculture palestinien travaille à améliorer le domaine de l’élevage, une manière parmi d’autre pour briser le blocus imposé contre la bande de Gaza, dit le directeur des stations. Il souligne qu’on a pu élever l’avoine de façon intense dans des conditions spéciales d’humidité, de chaleur, de lumière, dans le but d’avoir du fourrage vert tout au long de l’année.

Bakhit a enfin salué les efforts de tous ceux qui travaillent dans ces stations. Elles connaissent déjà une avancée remarquable, surtout dans la formation des personnels des domaines public et privé, et dans les nouvelles sortes de plantes propices à notre économie et à notre environnement.

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