Rapport du CPI
Les enfants de
l'ancien bourg d'Al-Khalil visés
par le terrorisme sioniste
CPI
Photo: CPI
Mercredi 14 novembre
2012
Al-Khalil – CPI
Le terrorisme,
l’arrestation perpétuelle, l’agression,
la frappe, l’agression, l’humiliation
sont la part des enfants palestiniens de
l’ancien bourg d’Al-Khalil. Les forces
sionistes d'occupation ont transformé la
vie de ces enfants en un état de terreur
permanente. Sont nombreuses les
histoires d’enlèvement d’enfants
palestiniens de chez eux, de leur école.
Une situation tragiquement intenable
causée par l’accord d’Oslo qui ne nous a
apporté que la guerre et la honte.
Sans inquiétude
Le jeune activiste
Mohammed Az-Zaghayyer, de la ville
d’Al-Khalil, confie à notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que les
occupants sionistes utilisent des moyens
différents dans leurs agressions contre
l’ancien bourg d’Al-Khalil et contre ses
habitants : ils pratiquent la
judaïsation, laissent la main libre aux
colons pour faire ce qu’ils veulent :
agressions et dévastations. Les soldats
israéliens participent activement à
maintenir et à renforcer l’état de
terreur dans la ville et parmi ses
habitants qui persistent à y rester,
défiant les menaces et la terreur
quotidienne. Les agressions deviennent
quotidiennes sur le barrage militaire à
l’entrée de la rue Al-Chohadaa. Ce
barrage est devenu la grande scène où
les soldats menacent les écoliers,
inspectent leurs cartables chaque matin,
crient sur les enfants, frappent
certains d’entre eux devant leurs
camarades, laissent les colons les
agresser…
Ces derniers mois,
les agressions sont en progression
remarquable, ajoute l’activiste Mohammed
Az-Zaghayyer. Elles sont mises en vidéos
et publiées par tous les médias. La
politique sioniste discriminatoire
continue. Et se voyant impunis pour
leurs agressions, les soldats israéliens
se sentent libres de multiplier leurs
méthodes de terreur imposées aux enfants
palestiniens.
Les institutions des
droits de l’homme et de l’enfant
enregistrent tous les jours des cas
d’agression contre les enfants
d’Al-Khalil, surtout contre les
écoliers, filles et garçons, sans parler
de ces agressions pratiquées contre des
enfants palestiniens près des portes du
saint sanctuaire d’Al-Ibrahim et près de
la colonie de Beit Hadassa, sous
prétexte qu’ils portent des outils
blessants.
Des droits bafoués
Il est difficile de
défendre les enfants palestiniens de la
ville d’Al-Khalil contre les agissements
agressifs de l’occupation sioniste et de
ses colons. Aux tribunaux sionistes, les
accusations sont prêtes. Chaque
arrestation est prétextée par la
possession d’un outil blessant, par le
jet de pierres, par la constitution
d’une menace pour la sécurité de
l’entité sioniste.
Mohammed Omar est un
habitant de la ville d’Al-Khalil. Il dit
à notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) : « Les soldats de l’occupation
sioniste déployés à l’entrée du saint
sanctuaire d’Al-Ibrahim, devant nos
yeux, ont arrêté un adolescent de
quatorze ans seulement, sous prétexte
qu’il avait essayé de poignarder un des
leurs. Nous l’avons vu, il n’y avait pas
d’arme blanche On dirait que tout avait
été préparé, l’accusation était prête
chez les soldats ».
Omar ajoute que les
soldats de l’occupation sioniste font
tout pour empêcher les Palestiniens,
surtout les jeunes, d’atteindre l’ancien
bourg et le saint sanctuaire
d’Al-Ibrahim, faisant fi des droits de
l’enfant. Ils les arrêtent pour des
heures et des heures et les agressent.
C’est une politique systématique
programmée.
Récemment, des bandes
vidéo ont été publiées montrant des
soldats israéliens en train d’agresser
la dame Hadja Om Abdou Ar-Rahman Al-Salayma,
pendant l’arrestation de son fils. Elles
montrent aussi l’enfant Borqan avec
d’autres enfants, tous sujets
d’agressions de soldats. Le problème,
c’est qu’il n’y a pas eu de réaction de
la part de ces institutions qui
travailleraient pour les droits de
l’enfant !
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