Rapport du CPI
Echange de prisonniers
: Les rues de la bande de Gaza en liesse
Photo: CPI
Jeudi 13 octobre
2011
Gaza – CPI
La signature de
l’accord d’échange de prisonniers,
survenue après cinq ans de tractations,
représente une véritable victoire réelle
pour la résistance palestinienne à tous
les niveaux : humains, diplomatique et
politique.
La joie de la rue
palestinienne
Et dès que la
nouvelle de la transaction a été connue,
les Palestiniens sont sortis défiler
dans les rues partout dans la bande de
Gaza, à pied, en voiture et en vélo,
avec le drapeau palestinien hissé
au-dessus d’eux. Les mosquées ont
exprimé leur joie avec des mots louant
et remerciant Dieu le Tout Puissant.
Certains ont tiré en l’air pour montrer
leur joie.
Beaucoup sont allés
rendre visite aux familles des détenus
pour les féliciter et espérer voir les
leurs revenir auprès d’elles.
Beaucoup ont appelé
le mouvement de la résistance islamique
Hamas à annoncer la liste des captifs
libérables afin que la joie soit
complète et qu’on commence à faire les
préparations nécessaires.
Un pas vers la
libération
Le Palestinien Hassan
Mahmoud considère ce pas, l’accord
d’échange de prisonniers, comme un
nouveau pas positif sur le long chemin
de la libération de la terre et de
l’homme, afin de se libérer du joug de
l’occupation sioniste. Cet accord montre
encore une fois que la liberté ne vient
que par la force, par la résistance, par
l’endurance, aussi déséquilibré que
l’équilibre des forces militaires puisse
être.
Cette victoire a
brisé l’arrogance sioniste, dit Abou
Mahmoud. Les résistants palestiniens ont
montré qu’ils peuvent obtenir leurs
droits, même devant une machine de
guerre sioniste forte.
Une leçon
Hani Hassan confie au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) que cette
transaction est historique : « Elle a
montré au monde que les Palestiniens ont
le pouvoir de sortir victorieux en dépit
de toutes les conditions difficiles, par
leur patience, par leur endurance. C’est
un chapitre du livre de la libération ».
Les occupants
israéliens se sont retrouvés obligés
d’accepter les conditions du Hamas.
Ainsi, le Hamas s’est affiché comme
mouvement national qui travaille pour
libérer la terre et l’homme. Le Hamas a
donné une leçon aux occupants, une leçon
inoubliable.
Les gens sont allés
en nombre féliciter la famille de la
captive Wafa Albas. Cette fille
palestinienne condamnée à douze ans de
prison ferme est interdite de visite
depuis 2005 et souffre de l’isolement et
de toutes sortes de tortures physiques
et morales.
Contre Shalit
A noter que des
centaines de détenus palestiniens seront
libérés contre le soldat Shalit détenu,
depuis le 25 juin 2006, par trois
factions palestiniennes : les brigades
Ezziddine Al-Qassam, bras armé du Hamas,
les Alwiat Al-Nasser Salahiddine, et
Jaïch Al-Islam.
Dès que Shalit a été
capturé, le Hamas, au nom de toutes les
factions, a demandé la libération de
plus de mille captives et captifs
palestiniens. Les occupants israéliens
ont mis cinq ans avant de céder et
d’accepter les conditions
palestiniennes.
En fin de compte,
cette transaction a semé la joie chez
tous les Palestiniens, non seulement
dans la bande de Gaza, mais également en
Cisjordanie, dans la ville d'Al-Quds et
dans les territoires palestiniens
occupés en 1948. Libérer toutes les
femmes palestiniennes est une grande
réalisation ; la femme est grandement
respectée au sein du peuple palestinien
et de la nation arabo-islamique.
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