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Rapport du CPI

La joie est amère pour les familles de la bande de Gaza qui vont voir leurs proches en prison
CPI


Photo: CPI

Mercredi 12 septembre 2012

Gaza – CPI

L’enfant Nader Abou Holly n’a que treize ans. Il ne peut cependant accompagner sa mère pour aller rendre visite à son père Akef Abd Rabbah Abou Holly, 43 ans, enfermé dans les prisons de l’occupation israélienne depuis l’an 2002, pour purger une peine de vingt ans. Malgré ses cris, ses larmes, ses supplications, la maman refuse. En vrai, ce n’est pas elle qui refuse, ce sont les occupants sionistes. La Croix-Rouge avait appelé la mère pour lui annoncer qu’il lui est permis de rendre visite à son mari, une autorisation qui lui est donnée à elle seule ainsi qu’à sa belle-mère, à savoir la mère de son mari. Cette visite vient après sept ans d’interdiction. Son fils n’est pas autorisé : quelle déception pour la famille, surtout pour le petit adolescent ! Quelle joie amère !

« Oui, nous nous sommes réjouis, une joie incomplète cependant ! », a dit Mme Om Nader. La joie était amère, car les enfants veulent eux aussi voir leur père. Les enfants Nader, 13 ans, Ahmed, 11 ans, Nada, 10 ans, ont vu leur rêve de retrouver leur père, même derrière les barreaux, anéanti.

Une joie en dépit de l’âge

En dépit de son âge bien avancé, en dépit de sa faible structure, en dépit de la route longue et fatigante, elle avait insisté à accompagner sa belle-fille pour aller voir son fils. Elles étaient obligées de partir à trois heures du matin, de faire trois heures de route avant d’arriver au passage de Beit Hanoun (Erez), au nord de la bande de Gaza.

Om Nader, la femme de captif, était très fatiguée, mais elle était contente de voir son mari, dit-elle au centre d’études des Captifs de la Palestine qui observe les souffrances des familles des captifs palestiniens de la bande de Gaza. « Nous avons enduré la fatigue de la route pour nous assurer de l’état d’Abou Nader, dit-elle. Et pour le soutenir. Mais l’amertume de voir mes enfants ne pas pouvoir voir leur père a entaché ma joie, la joie de le voir après sept ans d’angoisse ».

Sept ans d’attente

Il y avait environ soixante-dix personnes entassées sur le passage de Beit Hanoun (Erez). Elles attendaient avec beaucoup d’inquiétude de pouvoir voir l’état de santé de leurs enfants et les conditions dans lesquelles ils survivent, dans les prisons de l’occupation israélienne. Elles sont surtout inquiétées par toutes ces nouvelles parlant de la façon dont bourreaux sionistes les traitent. L’attente était longue, lourde, interminable. C’est à huit heures du matin que le bus est arrivé à la prison d’Ishel où est emprisonné Akef.

Mme Om Nader raconte la rencontre : « Oui, nous l’avons vu, mais de derrière une vitre très épaisse. Oui, nous lui avons parlé, mais à travers le téléphone. Oui, nous l’avons entendu, mais pour une demi-heure seulement, une voix à peine audible. L’essentiel, c’est que nous l’avons vu et nous nous sommes assuré de sa santé ».

Depuis sept ans, les familles des captifs attendent sur le pont de l’impatience le moment où elles verront les leurs enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne. Elles n’ont eu le temps cependant que de voir les empruntes du temps et des souffrances gravées sur les visages de leurs enfants.

Combien Akef aurait aimé voir ses enfants, privés d’eux depuis des années et des années ! Non seulement les occupants sionistes n’ont pas permis aux enfants de rendre visite à leurs pères, mais ils ont de plus interdit aux mères d’apporter leurs photos !

Une demi-heure est trop vite passée. Et Mme Om Nader n’a pu donner la main à son mari, encore moins l’embrasser : « N’ai-je pas le droit d’être avec mon mari face à face, pour un temps un peu plus long ? N’avons-nous pas le droit à un peu de dignité dans cette visite orpheline ? ».

Mme Om Nader appelle les institutions juridiques à travailler afin que les familles des captifs palestiniens puissent les voir, dans des conditions acceptables, dignes et humaines.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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