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Rapport du CPI

Ramadan dans les prisons de l’occupation israélienne : un captif libéré raconte


Photo: CPI

Vendredi 12 août 2011

Gaza – CPI

Dans le mois béni de Ramadan, tout fidèle musulman aime rompre le jeûne avec des dattes, ou ne serait-ce qu’une seule. Toute maison musulmane tient à en avoir sur sa table tout au long de ce mois béni.

Bien que la datte ne soit un luxe, qu’elle existe en abondance, qu’elle soit le produit des pauvre, les captifs palestiniens internés dans les prisons de l’occupation israélienne en rêvent. En fait, ces occupants font exprès de les priver des plus simples nourritures que tout fidèle mange pendant ce mois béni de Ramadan. Et si un tel produit existe dans la cantine de la prison, il est en fin de vie, presque périmé. Les captifs n’ont d’autre choix que de se satisfaire de ces dattes. Mais les occupants israéliens ne veulent que pourrir leur quotidien. Ils font exprès, encore une fois, de donner l’assaut à leurs cellules, au moment où les captifs fidèles rompent le jeûne ou au moment de la prière ; comme si cela ne suffisait pas qu’ils pratiquent leur culte dans l’isolement, loin de leurs familles, de leurs amis, de leurs mosquées !

Témoignage direct

Nahd Abdou Al-Hadi Al-Sawafiri vient de quitter les prisons de l’occupation israélienne. Il a passé dix-huit ans de sa vie derrière les barreaux de l’injustice de l’occupation ; il a vu la plupart des prisons israéliennes. Il a parlé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) du mois béni de Ramadan dans les cellules de l’occupation israélienne, des souffrances des captifs palestiniens durant tous les mois de l’année, et durant le mois de Ramadan en particulier.

Il est vrai que les captifs reçoivent le mois béni de Ramadan avec beaucoup de joie. C’est un soulagement psychique, comme ils se voient plus proches du Créateur. Sur le point matériel cependant, il leur manque tout, les plus simples des choses, surtout en ce qui concerne la nourriture.

Le captif pourra voir passer le mois béni de Ramadan sans toucher une seule datte.

Et la pitance présentée par l’administration pénitentiaire est très mauvaise, souligne-il. Comment pourra-t-on en manger après une longue journée de privation ?

Les captifs n’ont devant eux que la cantine, mais celle-ci n’offre que des produits de mauvaise qualité, sans importance, à des prix le moins qu’on puisse dire exorbitants.

Pas de prière collective

Les bourreaux pourrissent le quotidien des captifs palestiniens par tous les moyens. Ils donnent l’assaut à leurs cellules pendant le temps de prière et au moment de rompre le jeûne. Ils leur interdisent la prière collective et le repas collectif.

Les visites interdites

Jadis, il y a des années de là, les familles pouvaient venir rendre visite aux leurs, tard dans l’après-midi. Au moment de rompre le jeûne, les captifs pouvaient partager quelques dattes avec leurs familles, des moments agréables, inestimables, inoubliables.

L’interdiction de la visite, dit-il, laisse les captifs vraiments seuls et isolés.

Les fidèles aiment rompre le jeûne réunis avec leur famille. Des hommes durs pleurent parfois, en se rappelant des leurs, surtout de leurs enfants, pendant le mois béni de Ramadan et pendant la fête marquant la fin de ce mois, indique Al-Sawafiri, les larmes aux yeux.

Les captifs palestiniens malades

Et pour ce qui est des captifs malades, il confirme qu’ils vivent des souffrances supplémentaires. Quand un malade perd connaissance, l’infirmier n’arrive que plusieurs heures plus tard, souvent trop tard. Il n’arrive enfin que pour lui donner quelques calmants qui ne font qu’aggraver et enraciner la maladie.

Les captifs palestiniens, valides et invalides, vivent dans des cellules étroites, humides, avec de larges barreaux qui empêchent l’entrer de la lumière, encore moins de l’air.

L’invocation

Les captifs palestiniens appellent les fidèles à faire des invocations et à demander au Tout-Puissant leur libération.

Et Al-Sawafiri, lui, vient de quitter les prisons de l’occupation israélienne. Il vit actuellement avec sa femme et ses enfants après dix-huit ans de privation. Il n’a pas vu leur enfance. Maintenant, son seul souhait est de ne plus tomber dans les mains de ces bourreaux sionistes et de rester avec les siens jusqu’à la fin de sa vie.

Les rapports du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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