Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Assem Rihan, un martyr inoubliable
Photo CPI
Mercredi 8 septembre 2010
Naplouse – CPI
En Cisjordanie, les agressions sionistes
n’ont pas l’air de vouloir s’arrêter, ainsi que les harcèlements
des milices. Malgré cela, le village de Tel, au sud de Naplouse,
ne veut que se rappeler de l’opération menée par le héro Assem
Rihan, membre des brigades d’Al-Qassam, dans les colonies de
l’occupation israélienne.
Assem naquit le 2 juillet 1980, dans les
premiers jours du mois béni de Ramadan, dans une maison croyante
et pratiquante. Dès sa petite enfance, il fréquentait la
mosquée, apprenait le saint Coran, le récitait avec sa belle
voix et sa belle manière.
Avec son corps d’athlète et sa rapide
allure, il atteignit, jeune, la ceinture noire en karaté. Et
avec sa bonne conduite, il était serviable, ami avec tout son
quartier, avec tout le monde.
Il finit ses études primaires et secondaires
dans son village avant de rejoindre la faculté d’économie de
l’université nationale Al-Najah. Il était aimé par tous les
étudiants et tous les professeurs. Rapidement, il devint membre
du comité général des étudiants.
Très jeune, il rejoignit le mouvement de la
résistance islamique Hamas. Puis il gagna les brigades Ezziddine
Al-Qassam, sa branche armée. Une nouvelle étape de lutte contre
les occupants israéliens, en compagnie de son ami Qaïs Odouan.
Le 12 novembre 2001, des forces de l’armée
israélienne investirent la maison familiale. Dans la maison se
trouvait Assem, ainsi que son frère Mohammed, membre d’Al-Qassam
lui aussi, et un des chefs d’Al-Qassam, Nasr Al-Dine Assida. Il
y eut un affrontement. Enfin, Mohammed y donna sa vie pour
sauver son frère et son copain. Dès ce moment, Assem devint le
fugitif que les occupants israéliens recherchaient coûte que
coûte.
Il vécut dans des cavernes, sans nourriture.
Au mois de Ramadan, il n’avait que de l’eau pour toute
nourriture pour rompre le jeûne.
Et quand il comprit comment son frère
Mohammed fut sacrifié, comment les occupants israéliens le
tuèrent devant les yeux de son père, de sa mère et de ses
frères, comment ils le laissèrent perdre son sang, jeté par
terre, sans leur permettre de le sauver ou même de le couvrir
après qu’il avoir perdu l’âme, il décida de se venger de ces
colons qui venaient de voler une terre et de tuer ses
propriétaires.
Un mois seulement après cet incident, le 12
décembre 2001 plus exactement, il choisit une colonie pour la
mettre à feu et à sang. C’était un jour de la fin du mois de
Ramadan de cette année-là.
Son opération laissa un bon nombre de tués
et de blessés. Un car et plusieurs voitures furent détruits. Il
resta sur place plus longtemps pour tuer tout ce qui bougeait,
sauf les enfants, jusqu’à ce qu’un ambulancier blessé ait perdu
le contrôle et l’ai écrasé.
Un combattant humain
En effet, l’opération se fit à l’entrée du
village d’Ammanoêl, vers la ville de Qalqilia. Dans le bus,
Assem vit deux enfants ; il les éloigna et les sauva, dit une
femme israélienne se trouvant dans le car. Cette action humaine
inattendue d’un combattant en action a perturbé les occupants
israéliens et leur Knesset.
Malgré le départ prématuré d’un garçon si
prévenant, ses parents ressentirent de la joie lorsqu’ils
entendirent comment Assem put venger son frère et sa terre
palestinienne.
Dans son testament, le martyr confirme qu’il
s’est donné dans le sentier d’Allah, en défendant son amour, la
Palestine, et en vengeant son frère Mohammed et ses camarades de
combat. Il voulait aussi donner une leçon à Sharon, premier
ministre israélien de l’époque, et ses bandits qui qualifiaient
les résistants palestiniens de terroristes.
Il signa son testament de la sorte : Le
fils des brigades Ezziddine Al-Qassam du mouvement de la
résistance islamique Hamas.
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