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Rapport du CPI

La "détention administrative" met à nu l'entité sioniste et la communauté internationale
CPI


Photo: CPI

Mercredi 6 juin 2012

Al-Khalil – CPI

Des milliers de Palestiniens se trouvent derrière les barreaux de l’occupation sioniste ; beaucoup sont condamnés pour des raisons futiles ; beaucoup ne sont pas encore jugés et attendent une décision d’un soi-disant tribunal ; beaucoup sont internés sous ce régime unique dans le monde appelé "Détention administrative".

En effet, plus de 320 Palestiniens sont encore enfermés sous ce régime, sous prétexte qu’ils possèdent un dossier secret confirmant qu’ils constituent un vrai danger pour la sécurité de l’entité de l’occupation sioniste. Parmi eux se trouvent vingt-sept députés du Conseil Législatif Palestinien, en tête Dr. Aziz Ad-Duwik, président du Conseil.

Pourquoi la "Détention administrative" ?

La détention des députés palestiniens est une politique adoptée par les forces sionistes d'occupation depuis 2006. En fait, en juin de cette année-là, les occupants sionistes ont mis la main sur 54 députés et un ministre du dixième gouvernement palestinien. Ils les ont condamnés à plusieurs années ; la plupart d’entre eux, dès qu’ils quittent la prison, sont emprisonnés sous le régime de "Détention administrative".

Ahmed Attoun, député du Conseil Législatif Palestinien, confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes exposent les députés à de lourdes peines, via cette "Détention administrative", seulement parce qu’ils sont membres du groupe "Changement et réforme". Ils dénigrent complètement leur immunité parlementaire. En fait, les occupants font tout pour vider la Cisjordanie et la ville d'Al-Quds de toutes leurs personnalités palestiniennes influentes, continue le député : « L’occupant nous chasse de la ville d'Al-Quds et a encore une fois arrêté les députés et les ministres et renouvelle leur "Détention administrative" de temps à autre, afin de vider le terrain des représentants du peuple ».

Le député Abou Moudjahid ajoute que tous ces agissements sionistes sont le reflet de l’échec de la communauté internationale à dissuader les occupants sionistes, à stopper les épisodes d’abus pratiqués à l’encontre des députés, des ministres et du peuple palestinien. Il croit que les institutions juridiques et internationales devront revoir leur position et tâcher d’arrêter cette "Détention administrative" qui est pratiquée selon l’humeur des services de renseignements sionistes.

Un dispositif nul

Les hommes de loi et les experts des affaires des captifs sont tous d’accord sur l’illégitimité de cette "Détention administrative", car la personne est emprisonnée sans preuves concrètes.

L’avocat Fares Abou Al-Hassan dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la "Détention administrative" n’existe pas dans le droit international. Elle a été imposée par les Britanniques en 1947 en application de l’état d’urgence pendant leur colonisation de la Palestine. Les occupants sionistes l’ont adoptée comme politique permanente utilisée sans limite, ni plafond, ni condition.

Les services sionistes des renseignements utilisent ce moyen de "Détention administrative" pour vider la rue palestinienne de toutes ses personnalités influentes, politiques, résistantes ou politiques. En outre, ils refusent de mettre fin à une période de détention, de peur que l’affaire ne leur échappe.

Selon le Club du captif palestinien, plus de 320 Palestiniens sont enfermés sous ce régime de "Détention administrative" dont 27 députés et un ministre. En dépit du dernier accord signé après la grève de la faim des captifs palestiniens, le prolongement de telles détentions continue.

Om Hammam, la femme du député détenu Mohammed Djamel An-Natcha, dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ont renouvelé la détention de son mari Abou Hammam, malgré l’accord, et ceci sans respect pour son immunité, contre toutes les lois et conventions internationales.

La grève est finie, mais la "Détention administrative" reste ; devons-nous nous attendre à une nouvelle grève jusqu’à l’effacement de ce cauchemar ?

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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