Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Au deuxième jour de la guerre, un missile sioniste tue cinq
sœurs de la famille Baloucha
Photo: CPI
Jeudi 6 janvier 2011
Gaza – CPI
Inoubliable reste cette nuit du 28 décembre
2008. Elle ne quittera jamais la mémoire d’Iman Baaloucha. En
quelques secondes seulement, elle a perdu cinq sœurs, lorsqu’un
bombardement sioniste a visé la mosquée Shahid Imad Aqel,
mitoyenne à la maison familiale d’Anwar Baaloucha, au centre du
camp de Jébalia, au nord de la bande de Gaza.
Pas de répit
Iman Baaloucha, la rescapée de ce massacre
sioniste, parle à l’envoyé de notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) de ce qui s’est passé cette nuit-là.
Le vacarme de chasseurs de l’occupation
israélienne donnait à tout le monde une peur bleue. Les
fillettes et leur mère sont parties chez Om Chadi trouver refuge
à leur inquiétude, en vain.
Elles sont revenues à leur maison chercher
un peu de sommeil, dans cette atmosphère de mort et de
désolation, vers vingt et une heures et demie : « Moi et mes
sœurs étions dans la chambre mitoyenne à la mosquée Shahid Imad
Aqel ». Puis elle ajoute : « Mon père était dans la chambre de
devant. Deux heures plus tard, un missile lancé par un chasseur
F16 a bombardé la mosquée ».
La maison sur nos têtes
Suite au bombardement de la mosquée, la
maison s’est effondrée sur la tête de ses habitants. Iman a
commencé à crier pour que ses sœurs quittent la maison ; c’est à
l’arrivée des ambulances et des équipes de la défense civile
qu’elle a compris qu’elle venait de perdre ses cinq sœurs.
Leur mère Om Mohammed, 35 ans, cherche
toujours la raison de cet acte. Elle ne trouve qu’une intention
criminelle sioniste comme réponse : « L’ennemi sioniste ne vise
pas uniquement la résistance, mais aussi les civils ». Les
occupants israéliens visent les mosquées en prétendant qu’elles
abritent des armes : « Pur mensonge ».
A préciser que vers minuit, le premier
massacre de cette dernière guerre agressive israélienne menée
contre Gaza, fin 2008/début 2009, a été perpétré par les
occupants israéliens au nord de la bande de Gaza. Une bombe
sioniste a été lancée sur la mosquée Shahid Imad Aqel, au milieu
du camp de Jébalia, au nord de la bande de Gaza. La maison
voisine d’Anwar Baaloucha est tombée sur ses habitants.
Cinq filles sont tombées en maryre : Nahrir,
18 ans, Ikram, 15 ans, Samar, 13 ans, Dina, 8 ans, Jawahir, 4
ans. Le père Anwar a été blessé à la tête, la mère au visage,
l’enfant Mohammed, 2 ans, au visage également, la fille Iman, 17
ans, aux pieds, ainsi que sa sœur Samah, 10 ans. La vraie
rescapée du massacre était Baraa, qui n’avait à l’époque qu’un
an.
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