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Rapport

La fermeture des tunnels :
un nouveau coup dur pour Gaza
CPI


Photo: CPI

Vendredi 2 août 2013

Gaza – CPI

Les points de passage reliant la bande de Gaza aux territoires occupés en 1948, les occupants sionistes les utilisent, quand ils veulent, pour étouffer encore plus la Bande et ses habitants. Justement, depuis 2006, depuis que le mouvement de la résistance islamique Hamas est au pouvoir, les occupants ferment ces passages, laissant les habitants de Gaza à leur sort. Ils ont fermé les points de passage, laissant la population dans une impasse économique des plus dures.

Selon toutes les lois et conventions internationales, la force occupante d’un pays doit assumer ses responsabilités économiques, sécuritaires et humaines envers les occupés. Mais les forces occupantes sionistes se voient au-dessus de toutes les lois, de toutes les conventions, de toutes les religions.

La bande de Gaza, depuis plus de six ans, est le sujet d’un dur blocus imposé par une décision politique et militaire sioniste. Les points de passage entourant la bande de Gaza, dont Al-Mintar et Karni à l’est de la Bande, sont tous fermés, à l’exception du passage de Karem Abou Salem. Ce dernier, les occupants sionistes l’ouvrent quand cela leur chante, partiellement, histoire de contrôler minutieusement ce qui entre et sort de la bande de Gaza.

Maher Al-Tabaa, expert économique, informe le correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ne laissaient entrer dans la bande de Gaza que 20% des neuf mille sortes de produits qui entraient auparavant dans la Bande via les points de passage.

Cette décision sioniste a fait du tort à tous les domaines de la vie dans la bande de Gaza, industriel, commercial, agricole…

Une seule alternative

Les habitants de la bande de Gaza n’avaient alors que les tunnels reliant la bande de Gaza à l’Egypte, souligne Al-Tabaa. La seule alternative pour assurer les essentiels, pour que la vie continue dans la bande de Gaza tant bien que mal.

Suite aux événements qui avaient suivi les événements de la flottille internationale « Liberté » attaquée par les forces sionistes d'occupation, en juin 2010, les choses ont changé. Les occupants sionistes commencent à laisser passer tous les produits, sauf quelques produits, en particulier les produits de construction, souligne Al-Tabaa.

Les tunnels ont pris le relais pour apporter les produits de construction. Ces tunnels ont beaucoup participé à la construction de la bande de Gaza, surtout du fait que les prix aient beaucoup baissé depuis 2009. A cette époque, le prix d’une tonne de ciment était de 4000 shekels. Avant la dernière fermeture des tunnels, ce prix a baissé jusqu’à 400 shekels.

Construction en boom

Grâce aux tunnels, la bande de Gaza a connu un boom bien visible dans la construction. Plusieurs projets de logements privés ont été commencés. Les infrastructures ont connu une nette amélioration, ainsi que les hôpitaux, les écoles et les établissements officiels.

Un sac de ciment génère des dizaines de métiers, explique Al-Tabaa. L’arrivée de produits de construction et la reprise du secteur de la construction de manière significative ont beaucoup contribué à la baisse du taux de chômage dans la bande de Gaza.

Aujourd’hui, après les événements de l’Egypte et la fermeture des tunnels, la bande de Gaza reçoit un coup économique et humain vital. « Tous les projets de construction se sont arrêtés, poussant beaucoup d’ouvriers vers le chômage technique », dit l’expert.

Toute la vie économique de la bande de Gaza est touchée. Le pouvoir d’achat de beaucoup de gens a baissé. Toute la vie économique de la bande de Gaza stagne.

Une catastrophe

La fermeture des tunnels est très mal tombée, dit Al-Tabaa. Pendant le mois béni de Ramadan, dit Al-Tabaa. Bientôt la fête de la fin de ce mois béni de Ramadan. Bientôt la rentrée de l’école. Trois occasions de dépense pour la famille palestinienne.

L’arrêt de l’arrivée du ciment fait beaucoup de mal. Les usines travaillent désormais à bas régime, surtout celles des dalles, du béton, des carreaux, entre autres.

Si la situation continue à ce même rythme, les activités économiques s’arrêteront les unes après les autres.

Il faut une action de la part des organisations internationales, en particulier celle des Nations Unies, une forte pression sur les occupants sionistes afin qu’ils ouvrent le point de passage d’Al-Karam Abou Salem et qu’ils laissent passer tous les produits dont la bande de Gaza a besoin.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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