Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Deux décennies de captivité ne peuvent entamer la volonté de
Hassan Al-Moqadoma
Photo: CPI
Vendredi 1er octobre 2010
Naplouse – CPI
Le captif palestinien Hassan Ahmed Al-Moqadoma
est né le 13 avril 1960, dans le camp de réfugiés palestiniens
de Jabalia, dans une famille pratiquante composée de onze frères
et sœurs. Plus tard, il s’est installé dans le camp d’Al-Baridj,
avant d’être arrêté par les occupants israéliens, travaillant
pour sa patrie et défiant toutes les difficultés.
Il était bien attentif aux conseils de ses
parents, dit le centre Ahrar pour l’études des captifs et pour
les droits de l’homme. Ils le conseillaient pour qu’il soit un
homme véridique et qu’il continue ses études universitaires. Lui
et tous ses frères ont obtenu des diplômes universitaires. Il
s’est marié et a eu deux enfants, une fille et un garçon.
Son grand frère
Son frère le martyr Dr. Ibrahim Al-Moqadoma
a eu une grande influence sur sa personnalité et celle de ses
frères. Il a rejoint les rangs du Mouvement Islamique et le
groupe des Frères Musulmans, en 1979, depuis son entrée à
l’Université Islamique de Gaza. Il est ensuite devenu membre du
conseil d’étudiants. Il travaillait dans les domaines religieux,
sécuritaires et militaires.
En 1989, il a été arrêté et condamné à
trente ans de prison. Dans le même dossier, ont été condamnés à
perpétuité Rouhi Machtihi, Yahya Al-Sinwar et Tawfiq Abou Naïm.
Avant son arrestation, il a eu l’honneur de
travailler avec les premiers groupes militaires guidés par les
chefs Salah Chahata, Rouhi Michtihi, Yahya Al-Sanwar et Tawfiq
Abou Naïm.
La cause palestinienne
Dans une interview, Al-Moqadoma a parlé de
sa vision de l’avenir de la cause palestinienne, de la nature du
conflit avec l’occupation israélienne et de la nature de la
guerre entamée contre cette cause. Il a confirmé que la patrie
reste son premier souci. En fait, il se fait beaucoup de soucis,
en voyant la terre violée, les innocents tués, les repères
judaïsés, les maisons détruites…
Pour Al-Moqadoma, le chemin du djihad et de
la résistance reste la voie la plus courte pour la libération.
Ce chemin rassemblera toutes les énergies de la nation pour la
libération de la Palestine et la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Il
faut rassembler tous les efforts moraux, militaires, économiques
et diplomatiques dans ce dessein.
Toute la nation musulmane doit y travailler.
Al-Aqsa est pour tous les Musulmans. Le fait que la grande
mosquée reste sous une quelconque occupation voudra dire que la
nation est encore faible et malade.
Al-Moqadoma, qui est actuellement enfermé
dans la prison israélienne d’Al-Naqab, croit que les pays
impérialistes avaient compris que la source de la force de la
nation musulmane est l’islam et son Coran. Pour cette raison,
ils font tout pour affaiblir l’attachement des Musulmans à leur
religion et à leur Livre, afin que le Musulman ne s’intéresse
pas aux problèmes de sa nation dont la cause palestinienne.
Une volonté d’acier
Cela fait deux décennies qu’Al-Moqadoma est
emprisonné. Malgré ce long emprisonnement, il garde toujours une
forte volonté, un moral d’acier ; ses voisins de cellule le
prennent en exemple, dit Fowad Al-Khafach, directeur du centre
Ahrar.
Toute personne qui l’entend parler de la
résistance comprend bien comment la prison n’a pu décharger
l’amour de la partie du cœur de celui qui croit à la justesse de
sa cause.
Le Centre Palestinien d'Information - © 2010
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