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Rapport

La détention des enfants palestiniens :
discrimination et sauvagerie
CPI


Photo: CPI

Jeudi 1er août 2013

Al-Khalil – CPI

Comme à leur coutume, les forces sionistes d'occupation, tard dans la nuit, souvent vers l’aube, parcourent la ville d’Al-Khalil, déjà encerclée par les autorités de l’occupation sioniste et les colons usurpateurs. Elles parcourent la ville et ses alentours dans l’espoir de voir un Palestinien pour l’arrêter pour un oui ou pour un non, pour mettre la main sur un enfant qui aurait lancé contre leur armée une ou deux pierres, marquant son refus de l’occupation. Si elles ne trouvent personne, elles attaquent les maisons.

Et à l’aube du 27 avril 2013, ces forces sionistes n’avaient rien trouvé. Elles ont alors attaqué la maison de l’enfant Samer Mohammed Jaber, âgé de 12 ans seulement.

En effet, des dizaines de soldats de l’armée de l’occupation sioniste avaient encerclé la maison familiale, vers une heure et demie du matin, avant de l’attaquer, a confié le père de l’enfant Hadj Abou Chaaban Jaber, 63 ans, à notre Centre Palestinien d’Information (CPI).

Sans aucun ménagement, sans aucune attention aux gens dans leur sommeil, sans respect au calme de la nuit, les soldats ont lancé un bon nombre de bombes assourdissantes, ont fait sauter la porte extérieure et ont crié à pleins poumons.

Les soldats ont osé pénétrer dans la chambre des enfants où Samer était couché, avec ses cinq sœurs et frères. Ils ont tiré de son sommeil l’enfant en peur, en pleurs, hébété, dans une incompréhension totale.

Et puisque cette arrestation ne leur a pas suffi, les soldats ont dévasté la maison et y ont tout cassé.

Le petit général

A leur sortie, le père a remarqué sept véhicules sionistes amenant son petit garçon, les mains liées, les yeux bandés. On dirait qu’ils arrêtaient un grand général :

« A ce moment-là, je me suis rendu compte combien ce gouvernement de l’occupation n’a pas de valeur, un gouvernement qui a peur des enfants et qui les poursuit ! », dit-il, montrant ainsi son dégoût.

Le petit lion

Le père Hadj Abou Chaaban, au moment où il montre son dégoût de l’occupation sioniste, extériorise sa fierté à l’égard de son fils. Son fils, les occupants sionistes l’ont accusé de lancer des pierres sur l’armée de l’occupation sioniste. Ils l’ont emprisonné pour trois mois et ont obligé sa famille de payer une amende, une rançon de deux mille shekels. Mon fils est sorti « comme un lion », dit le père fier de son petit garçon, de son grand résistant.

Un tremblement de terre

Et à l’aube du 13 mai 2013, les bottes des soldats de l’occupation sioniste ont profané la maison de Mme Om Saadi Wahdan, 57 ans, dans le quartier Al-Sawakina, dans l’ancien bourg d’Al-Khalil. Ils sont venus arrêter son fils qui n’a que dix ans, accusé d’avoir mis le feu à des tentes de soldats qui occupent l’entrée de la ville.

Mme Om Saadi s’est étonnée de voir ces forces. Son mari est mort. Elle n’a que de petites filles et de petits garçons. Les soldats, en dizaines, ont fait un vacarme assourdissant : « J’ai cru qu’un séisme nous frappait en ce jour maudit », dit-elle.

Puis ils sont entrés, ont bousculé la veille dame et ont envahi les couchettes des enfants. Ils ont conduit le petit Mahmoud d’une façon des plus sauvages. Cette scène se répète quasiment tous les jours dans les quartiers du sud de la ville d’Al-Khalil et son ancien bourg, sans respecter aucune loi, aucune convention concernant les enfants.

Arrestation en augmentation

Ces deux cas ne représentent que deux petits exemples parmi des centaines d’autres. En effet, en 2011, environ 700 enfants ont été détenus par les autorités de l’occupation sioniste. Le nombre s’est élevé à 900 enfants, en 2012, détenus dans des conditions des plus difficiles pour leurs petits âges.

En fait, l’entité sioniste fait fi de tous les droits protégeant les droits de l’enfant, dit Dr. Ghazi Khalil Abou Roman, représentant du Mouvement mondial de défense des enfants.

"Israël" est habitué à l’arrestation des enfants palestiniens, allant à l’encontre de l’article 13 de la convention des droits des enfants signée à Vienne en 1963 et renouvelée en 1988, dit Dr. Ghazi.

Les mesures discriminatoires israéliennes pratiquées contre les enfants palestiniens inquiètent tout le monde, en particulier les institutions des droits de l’homme, aussi bien locales qu’internationales. Certains les considèrent comme des crimes de guerre pour lesquels l’entité sioniste doit être poursuivie.

Ainsi vivent finalement les enfants de la Palestine sur leur propre terre, sans aucun respect pour leurs droits, leur enfance, leur vie. Jusqu’à quand souffriront-ils de cette occupation et de ses mesures inhumaines ?

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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