Rapport du CPI
Hasan Aycin
soutient la Palestine avec son art
CPI
Photo: CPI
Vendredi 1er juin 2012
Istanbul – CPI
Dans les milieux
artistiques et médiatiques turcs, on
l’appelle « le maître », on l’appelle
aussi « l’amoureux de la Palestine ». Sa
plume et son pinceau, il les mobilise
pour défendre la liberté, la justice, la
beauté, et ses qualités sont rarement
décelables chez les artistes engagés.
Il travaille sans
bruit, loin des médias. Il participe à
des expositions artistiques, mais il ne
participe à leurs vernissages ; un
ermite dans cette ère de mondialisation
et de technologie d’informations.
On parle de Hasan
Aycin, 57 ans, l’amoureux d’Al-Aqsa. Il
a consacré des dizaines de ses beaux
tableaux à la cause palestinienne. Il a
consacré un livre entier à la sainte
ville d’Al-Quds, un livre qui met en
document l’injustice de l’occupation
sioniste envers la ville sainte.
Il exprime
l’agression sioniste contre les lieux
sacrés de l’Islam dans des tableaux qui
reflètent les sentiments des Turcs
envers les violations sionistes de
l’homme, de la terre et des lieux saints
palestiniens.
Pour ses tableaux,
Hasan s’inspire de l’artiste palestinien
Nadji Al-Ali, tué à Paris, et son
personnage Handala.
Il y a peu de temps,
il a exposé avec l’artiste palestinienne
Omayya Joha une trentaine de ses dessins
caricaturaux, dans la capitale
économique turque Istanbul,
gratuitement.
Son fils Haroun a
aidé à l’organisation de l’exposition.
Il dit qu’il faut donner tout à la
Palestine : « C’est un grand honneur que
nos noms restent attachés à Palestine ».
Haroun est prêt à
aider toute personne voulant distribuer
le livre de son père dans lequel il
résume les souffrances de la ville
sainte d'Al-Quds : judaïsation, histoire
falsifiée, réalités bafouées, sainteté
outragée par les colons qui viennent
danser dans les sanctuaires de la grande
mosquée.
L’artiste Hasan Aycin
est de plus en plus un phénomène qui
n’arrête pas de s’étendre dans le pays
des Ottomans. L’histoire glorieuse des
Ottomans a commencé à illuminer la scène
turque depuis l’arrivée au pouvoir du
parti « La justice et le développement
», en 2003, dirigé par Recep Ordogan.
Ils mettent fin à des décennies de
pauvreté intellectuelle. La Turquie
retourne à son origine islamique, à son
histoire qui confirme que la Palestine
est une terre islamique et dont personne
ne pourra céder un seul centimètre, sous
aucun prétexte.
Remarquons que la
Turquie connaît actuellement un
mouvement artistique défendant les
principes islamiques et les droits des
Palestiniens. C’est dans ce contexte que
les œuvres de Hassan Aycin reflètent les
sentiments humains du peuple turc qui
croit de plus en plus que la Palestine
est la base de tout mouvement efficace
afin que la nation musulmane retrouve la
place qu’elle mérite dans le monde
actuel.
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