Poème écris à la bougie à Gaza
Plongé dans le noir
tous les soirs
Ziad Medoukh
Ziad Medoukh
Dimanche 5 avril 2010
Etre
palestinien est déjà très dur
Mais être gazaoui est encore plus dur
Car il vit difficilement sur sa terre
La terre de ses
parents et ses ancêtres.
Il vit le blocus et il ne vit pas comme
les autres
Il affronte une situation particulière
Avec la
fermeture des passages et des frontières.
Il est surtout privé de lumière
Il est plongé dans le noir
Tous les soirs
Pour des heures et des heures
A cause du
manque d'électricité et des coupures
Permanentes tous
les jours.
Gaza, la ville
vivante, la ville lumière
Est devenue une
ville des ténèbres
Et ses habitants
sont plongés dans le noir
Presque tous les
soirs.
Des Gazaouis qui
souffrent
Et chez eux se cloîtrent
Qui sont privés
de téléviseurs et d'ordinateurs
Et qui ne
peuvent pas lire
Surtout le soir
A cause de ces
coupures
Et au couvre-feu des ténèbres.
Parmi eux,
quelques uns utilisent des générateurs
Mais comme la majorité est pauvre
Elle est plongés
dans le noir
Tous les soirs.
En attendant une solution , une ouverture
Combien de temps encore
Allons-nous laisser dans le noir ?
Devant ce
silence, cet indifférence , cette fermeture
Cette obscurité
et ces coupeurs
Les Gazaouis
vivent seulement avec l'espoir.
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