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Enquête

Initiatives culturelles panafricaines : état des lieux
Fériel Berraies Guigny

Il est un fait avéré que les échanges culturels bilatéraux entre Maghreb et Afrique Noire, malgré bien des efforts et tentatives, n’ont jamais été à la hauteur de la créativité et des talents que l’Afrique a engendrés. Comme si une « matière première » de plus venait à lui échapper… Histoire d’un éternel recommencement ? Pas si sûr ! Avec de la volonté, des défis tels que la préservation du patrimoine, l’identité culturelle ou l’environnement pourront être relevés… pour que l’Afrique puisse survivre à la mondialisation.

Sans prétendre à l’exhaustivité, cet article donne à voir un panorama des échanges culturels entre Maghreb et Afrique noire.

La promotion au nord, l’eldorado culturel 

En matière culturelle, l’Afrique et le Maghreb ont de tout temps orienté leur regard pour les pays de la rive nord de la Méditerranée et le Moyen-Orient (s’agissant de l’Afrique du Nord). Les talents africains empruntaient inévitablement cette destination, dans l’espoir de se faire connaître, d’élargir leur audience ou de préparer une carrière internationale. Le Nord était par définition, la destination de prédilection du Who’s Who de la culture et de l’art maghrébin et africain. Au point de persuader l’inconscient collectif que les artistes de ce continent ne pouvaient trouver la reconnaissance qu’en s’exportant dans un pays développé, tant dans sa critique que dans son appréciation artistique, un pays aux mille promesses d’une reconnaissance assurée.

C’est sans compter les nombreuses manifestations locales qui ont vu le jour afin de présenter les différentes facettes de la culture africaine. Parmi les évènements mémorables, le Festival panafricain d’Alger de 1969 tient une place particulière. Un rendez-vous où le patrimoine culturel des peuples d’Afrique noire était découvert par leurs voisins du Maghreb. Un évènement dont le symbolisme s’inscrivait aussi dans les discours des grands leaders politiques de l’époque, qui – tels L. S. Senghor, Sekou Touré, Kwame Nkrumah, Habib Bourguiba, Houari Boumediene – appelèrent aux vertus du panafricanisme et mettaient en exergue la confrontation Nord-Sud et le non-alignement. Il soufflait alors comme un vent de liberté et de fraternité africaines dans beaucoup de capitales du Maghreb. Mais les revers de l’histoire et les préoccupations économiques semblent avoir remisé les échanges culturels au rang de combats d’arrière-garde.

Aujourd’hui, hormis le FESPACO, Festival du cinéma africain à Ouagadougou et le Festival de Carthage, rien n’unit véritablement, culturellement, les deux Afriques. Pour des raisons de langue, de visibilité entre autres, les publics maghrébins connaissent peu de chose du patrimoine artistique de l’Afrique noire. À l’inverse, victime de certains discours ségrégationnistes, l’Afrique noire, persuadée du désintérêt de l’Afrique du Nord, a fini par tourner le dos aux pays du Maghreb.

Reportant ses attentes sur les pays du Nord, l’Afrique Subsaharienne a alors adopté la même stratégie que l’Afrique du Nord, mettant au point mort les échanges culturels Sud-Sud. Pour exemple, les beaux-arts nègres et maghrébins, dont la situation est déjà très marginalisée, n’échappent pas à la règle. Plasticiens, peintres, sculpteurs du nord et du sud de l’Afrique ne découvrent leur travail respectif qu’à l’occasion des biennales ou des grandes expositions collectives organisées en Occident. S’il faut garder en mémoire un événement d’envergure qui a véritablement consolidé le patrimoine artistique de ce continent, il s’agit d’« Africa Remix », première exposition itinérante majeure d’art contemporain africain, qui a parcouru l’Europe et était à l’affiche du Centre Georges Pompidou à Paris en 2005. Le succès fut tel que l’exposition a, depuis lors, entamé une tournée internationale dans plusieurs grandes métropoles (Düsseldorf, Londres, Stockholm Tokyo et Johannesburg).

Cet événement a permis de faire découvrir 85 artistes contemporains représentant 25 pays africains, tel un kaléidoscope d’une Afrique aux multiples visages, cassant les complexes dérivés de l’ère coloniale. « Africa Remix » donnait à voir une Afrique jeune, créative et en constante évolution.

Rapprochements Sud-Sud au Maghreb

Ce cloisonnement de deux univers d’un même ensemble a conduit, pendant des années, à une méconnaissance des valeurs et des richesses de l’autre Afrique. Pourtant, à l’initiative de certains politiques, un début d’éveil a commencé à souffler et des projets encore timides mais porteurs d’espoir de réconciliation culturelle ont vu le jour. Mais ils sont souvent rattrapés par la réalité économique (absence de financements publics) et le désintérêt étatique pèse lourdement sur la mise en place d’une politique concrète favorisant le rapprochement africain.

Dans la région du Maghreb, deux pays semblent toutefois très engagés dans la voie du rapprochement culturel entre les deux sous-ensembles régionaux. Il s’agit de la Tunisie et du Maroc.

La Tunisie organise de nombreux festivals culturels internationaux connus de par le monde. Certains de ces festivals sont d'orientation généraliste tout en restant ouverts à l’Afrique noire, et ce fut notamment le cas avec le Festival de Carthage qui, dès les premières années de sa création, avait centré ses manifestations sur le cinéma africain. Premier festival panafricain et panarabe de l'histoire, créé au travers des « Journées cinématographiques de Carthage » (JCC), son succès populaire n’a pas faibli depuis 1966. La Tunisie est également le siège de la Fédération des réalisateurs africains. Cependant, actuellement, très peu de réalisations africaines d’Afrique noire sont présentées durant les JCC. Et, s’agissant des journées théâtrales de Carthage (JTC), la présence africaine est devenue de plus en plus rare. Pourtant ce festival reste le pionnier du genre dans le rapprochement Afrique-Maghreb . Il a vu le jour en 1964, drainant des artistes du monde entier, au-delà de la culture arabo-méditerranéenne : Mariam Makéba, Youssou N’dour et Alpha Blondy s’y sont produits, au même titre que des Joe Cocker, Léo Ferré ou Dalida. Les festivals de Tabarka, Dougga ou Hammamet présentent également des artistes internationaux, et ces manifestations, bien que généralistes, continuent d’accueillir une pléiade d’artistes africains.

En marge des manifestations internationalement connues, se sont greffés des petits espaces d’échanges culturels orientés vers l’Afrique noire, placés la plupart du temps sous l’égide du ministère de la Culture et laissant peu de place aux initiatives de certains producteurs désireux de s’ouvrir aux artistes africains.

Même s’il est vrai que la musique africaine n’a pas trouvé véritablement sa place au Maghreb, le public en demeure très friand. Nous avons pu le constater lors des prestations de quelques artistes dans les festivals de Carthage, Hammamet, lors du Jazz festival de Tabarka, au Festival Musiqat, où se sont produits entre autres Cesaria Evora, Johnny Clegg ainsi que des artistes gnaouas. Encore plus loin dans le passé, la manifestation des « Soirées de Tunis » – dans son unique édition, celle des Berges du Lac fin août 2001 – avait réuni des artistes africains de renommée internationale comme Youssou N’dour, Salif Keita, Papa Wemba, Alpha Blondy, Ismaël Lo, les Tambours de Brazza et du Burundi, etc. Plus récemment, des artistes comme Ali Boulo Santo et Hadja Kouyaté ont également pu se produire dans le cadre du Festival de la Médina de Tunis, qui s’est enfin ouvert aux musiques africaines. En mai 2006, s’est déroulé, également dans la Médina de  Tunis, le premier festival Maghreb-Afrique noire, le Festival de musique africaine. La manifestation avait l’ambition de renouer avec l’héritage africain par la promotion de son patrimoine culturel. Cette rencontre inédite qui a réuni des stars sénégalaises était placée sous le thème de la « Solidarité afro-africaine ». Les organisateurs avaient choisi la Médina de Tunis comme lieu d'ouverture pour donner au festival toute son authenticité africaine. Cette initiative n’a malheureusement pas eu les retombées escomptées et ne s’est donc pas renouvelée.

Sur ce terrain, le Maroc est plus prolixe. Une volonté d’ouverture signée par Sa Majesté le Roi du Maroc Mohamed VI, qui a déclaré, lors d’une conférence sur les États-Unis d’Afrique, qu’il était temps de rejeter la logique de « l’afro-pessimisme tout en appelant à une action solidaire, déterminée, volontariste et imaginative pour l’émergence d’une nouvelle Afrique ».

Ainsi, des manifestations comme le Festival du cinéma africain de Khourigba, les rencontres autour des Gnaouas, à Essaouira, le Festival de Timitar sont véritablement l’expression d’une volonté de relance de la coopération culturelle entre les ensembles. Par ailleurs, le Maroc vient de confirmer sa présence prochaine au Festival mondial des arts nègres (FESMAN), qui se déroulera à Dakar en 2009. La participation du Maroc traduit encore une fois le lien privilégié qui l’unit à la culture et à la civilisation africaines.

Le Festival du cinéma africain de Khourigba est un rendez-vous devenu incontournable pour la rencontres entre les deux Afriques. Cette manifestation lancée en 1977 pour enrichir la scène culturelle de la ville et faire connaître des œuvres cinématographiques d’artistes marocains et africains se déroule en général au mois de juillet. Sa huitième édition a été l’occasion de lancer un nouveau projet : la mise en place d’un festival africain de musique. Durant la dernière édition, 24 pays dont 17 africains y ont participé. En juillet 2007, le cinéma tunisien était à l’honneur.

En 2007, pour sa cinquième édition, le Festival du film francophone de Safi a fait la part belle au cinéma africain. Le Tchadien Mahamat-Saleh Haroun y a obtenu l’Osfour d’or pour la seconde fois avec son film Daratt (« Saison Sèche »). Haroun avait déjà été couronné à Safi en 2004 pour son long métrage Abouna. Et c’est un autre film africain qui s’est emparé du prix du jury, Bamako, du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako.

À Agadir, le Festival de Timitar, pour sa quatrième édition en 2007, a levé son rideau avec une première nuit 100 % africaine. 80 000 personnes ont vu se produire sur la scène Al Amal, des artistes marocains et d'autres venus des quatre coins du continent noir. La soirée d'ouverture, placée sous le thème « Signes et cultures », a ainsi résumé l'esprit même du Festival de Timitar, où la musique amazighe, locale et nationale, accueille les autres musiques du monde. Après Manu Dibango, star internationale du jazz, le volet africain s’est poursuivi avec le groupe sénégalais Africando.

Le festival d’Asilah, placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est également devenu un espace d'échange culturel et de dialogue entre les civilisations. Le Festival international des musiques africaines « Magic Draâ », à Zagora, a invité pour l’édition 2007 une dizaine de troupes africaines à se produire. En abritant ce festival, Zagora, ce portail du désert du sud-est marocain, a voulu revendiquer son identité africaine qui remonte à la conquête menée par la dynastie des Saâdiens. Au-delà de ce festival qui vient de naître, Zagora compte déjà deux autres événements qui s’inscrivent dans la même optique : le Festival du film transsaharien et les Arts et danses populaires. Par ces manifestations, Zagora veut retrouver son statut naturel de passerelle entre l’Afrique noire et le Maroc.

À Essaouira, le Festival de la culture gnaoua[1] accueille depuis 1998 tous les courants d’expression et de créativité : des racines jazz-rock-pop aux multiples facettes de la world music contemporaine et, au cœur de l’événement, la tradition gnaoua. La programmation est enrichie d’année en année et séduit des publics très divers, liés par leur ouverture d’esprit.

S’agissant de l’Algérie, les manifestations culturelles entre l’Afrique noire et le Maghreb restent limitées, hormis le Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi Ouzou, qui tente de rapprocher les peuples africains et arabes en vue de leur donner un espace d'échange et de dialogue interculturel. Une façon de perpétuer la tradition et de faire revivre Tizi Ouzou aux rythmes et aux couleurs des cultures africaines et arabes.

En Libye, le volet culturel avec l’Afrique subsaharienne est peu exploité. La seule manifestation connue est le Festival de musique folklorique touareg de Ghat. Un projet incluant la participation libyenne, avec le Festival arabo-africain de la jeunesse, pourrait voir le jour prochainement en Ouganda. En effet, le ministre libyen de la Jeunesse et du Sport, Mustapha Dursi, s'est entretenu à Tripoli avec le ministre ougandais chargé de la Jeunesse, James Kinobe, en visite en Libye en août 2007. À cette occasion, le haut responsable ougandais a présenté au ministre libyen de la Jeunesse et du Sport une invitation pour que la Libye participe au prochain Festival de la jeunesse arabo-africaine, qui se tiendra dans la capitale ougandaise. Cette initiative pourrait ainsi signer le premier échange culturel arabo-africain pour la Libye.

En Mauritanie, il n’existe pas d’espace d’échange entre les deux Afriques. La seule manifestation qui pourrait prévoir un quelconque rapprochement est le Festival international de Nouakchott pour la poésie. Organisé pour la première fois en 2006, il s’est inscrit sous le signe du dialogue permanent entre les cultures. Cette manifestation vise à engager un dialogue sur la poésie dans lequel disparaissent les différences et les barrières entre les divers peuples et civilisations.

Du côté de l’Afrique subsaharienne

En Afrique subsaharienne, les initiatives culturelles visant au rapprochement Afrique-Maghreb restent limitées. Parmi les manifestations les plus importantes, au même titre que le Festival de Carthage, le FESPACO ou le Festival du cinéma africain de Ouagadougou, mais également la FESPAM, Festival panafricain de musique – dont la 6e édition s’est tenue à Brazzaville en juillet 2007, sous le thème « Musiques d’émancipation et mouvements de libération en Afrique et dans la diaspora » –, jouent un rôle très important dans le rapprochement entre les peuples de la région.

Vient ensuite la FESPAD, Festival Panafricain de la danse, qui se déroule une fois tous les deux ans au Rwanda ; il a pour objectif d'amener les populations africaines à œuvrer pour le développement socioculturel, artistique et politique de l'Afrique, ainsi que d’encourager la constitution des lieux privilégiés de dialogue, de culture d'une paix durable, d'échanges de connaissances, d'appréciation et de respect mutuel. Des objectifs qui tentent de contribuer à la réalisation des idéaux de l'Union Africaine. Manifestation culturelle biennale, le FESPAD a accueilli en 2006 une vingtaine de troupes et ballets nationaux provenant de toute l’Afrique, sur le thème « Dense culture et imagiNations » : pour renvoyer à la diversité culturelle et au génie créatif à l’image des nations africaines.

Le FESMAN, la troisième édition du Festival mondial des arts nègres, se déroulera en 2009 et s’inscrit dans cette volonté d’une Afrique unie dans la diversité culturelle plurielle. Prévu à Dakar, il affiche la « dynamique d’une renaissance africaine ». En effet, beaucoup de leaders politiques de la région, dont l’actuel président sénégalais Abdoulaye Wade, restent persuadés que seul le dialogue culturel des États Africains fera accéder la région à son émancipation économique et politique. Un projet d’autant plus ambitieux qu’il voit dans le développement d’une économie de la culture la seule voie du progrès et de la démocratisation des peuples de la région. La première édition du Festival mondial des arts nègres s'était tenue à Dakar en 1966 à l'initiative du président Léopold Sédar Senghor. Le Nigeria avait accueilli la deuxième édition en 1977.

Le « Nord », un passage obligé ?

Si le Nord a « pris » les artistes africains, c’est que ces derniers l’ont bien voulu ainsi. Mais il ne faut pas oublier pour autant que l’Afrique a donné les plus grands artistes à la France et à l’international. Le Raï, qui s’est imposé à Paris vers les années 1990, en est un bel exemple, de Cheb Mami à Cheb Khaled. Tous deux, outre la particularité d’avoir été des stars dans leur pays d’origine, ont imposé ce genre musical en France mais également en Europe. La chanson française a également été réinterprétée sur fond de thématiques sociales, liées à la crise des banlieues mais également à l’identité kabyle, avec Karim Kacel.

Dans un autre registre, datant également des années 1990, la chanteuse Souad Massi, qui a quitté son Algérie natale, a imposé le folk-rock algérien aux goûts parisiens. Une Joan Baez version maghrébine est née. Cette année 2007, elle a figuré parmi « les cent personnalités qui font l’Afrique » en couverture du magazine Jeune Afrique.

Le reggae africain – en la personne du Sénégalais Alpha Blondy ou, plus récemment, de l’Ivoirien Tikken Jah Fakoly – a également fait des aficionados. Sans oublier le jazz africain, qui connaît encore aujourd’hui ses heures de gloire grâce au talent de Manu Dibango, de feu Fela Kuti, père de l’afrobeat, et de son fils Femi, originaires du Nigeria. La liste des artistes est encore longue, de la douce complainte du fado, avec la Capverdienne Cesaria Evora, au mbalax métissé du Sénégalais Youssou Ndour – qui a connu une consécration internationale avec son fameux Seven seconds (1993), chanté en duo avec la chanteuse américaine Neneh Cherry –, sans oublier le blues du désert de feu Ali Farka Touré. Quelle diversité de sons, que de couleurs et d’intonations musicales pour une Afrique qui a su s’imposer à la fois chez elle et ailleurs. Et surtout, que d’ambassadeurs qui ont pavé la route pour les jeunes générations françaises d’origine africaine, du soul du Rwandais Corneille, au slam d’Abdelmalik en passant par le raï métissé de Faudel, le Sud a fini par faire entrer le Nord dans ses mœurs musicales.

L’Afrique unie et solidaire se fera telle par la Culture, retournera-t-elle à ses sources, là où tout est né dans son origine ? Question qui reste en suspens mais pourrait bien laisser augurer d’une nouvelle dynamique au sein des pays de la région. Car le réveil peut bien se faire par la culture de la paix, de la connaissance et de la culture de l’autre. Le pont culturel entre les deux rives reste encore à construire. 

Fériel BERRAIES-GUIGNY

[1] Sur ce sujet, voir également les articles de Bouazza Benachir et Sylvie Clerfeuille dans ce même numéro.

 Crédits :
Cette enquête est une propriété exclusive de la Revue Cultures Sud de Cultures France. Parue ce mois de mai 2008. Revue n° 169
Article de presse Courtesy of F.B.G Communication:
www.fbgcom.net/
Publié le 22 mai 2008 avec l'aimable autorisation de Fériel Berraies Guigny



Source : Fériel Berraies Guigny


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