Site d'information sur la Palestine, le Moyen-Orient et l'Amérique latine |
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avec la collaboration : = nouveau |
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Liberté de la presse, des journalistes et devoir d’informer
La devise de Reporters sans frontières est simple. « Nous défendons le droit d’expression des journalistes » Le public comprend : « notre droit à l’information « . Ici commence un quiproquo majeur. RSF ne prétend pas lutter pour le droit du public à bénéficier d’une information vraie. Le lecteur a peu à voir dans cette affaire. Le centre du combat, c’est le journaliste. Il faut qu’il ait le droit de publier ses articles. N’importe lesquels, quitte à raviver la douleur des victimes d’un génocide.(...)
« Le 11 septembre a changé le monde », « L’ONU ne sert à
rien », « Le terrorisme ne peut être vaincu », « la France ne
compte plus à l’échelle internationale », « Il n’y a plus de
frontières ». Pascal Boniface est directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
Ce livre est né d’une indignation,
mais aussi d’une volonté de comprendre, de faire comprendre.
Présentation de l'éditeur Biographie de l'auteur
Ce
livre est une enquête, et une réflexion, sur l’immigration et ses
enjeux politiques. Construit autour des événements de Cachan, il
nous entraîne aux portes de l’Europe, où des milliers de naufragés
de l’exil s’échouent, meurent ou se fondent dans la clandestinité.
À l’heure où l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les
Pays-Bas régularisent « leurs » sans-papiers, Rappelons-nous
: durant quatre ans, les autorités ont fermé les yeux sur
l’immense squat dit des « Mille de Cachan ». La crise provoquée
par son évacuation, en août 2006, et l’occupation d’un gymnase
voisin ont obligé l’État à réagir et, sous les projecteurs, à négocier
un protocole engageant le « réexamen » de la situation de tous.
Immigration, mal-logement, extrême précarité sociale… Le dossier
Cachan est le symbole des défis majeurs que Nicolas Sarkozy devra
affronter durant son quinquennat. Comment respecter l’autre, lui
offrir l’asile en cas de nécessité, ou l’accueillir de manière
temporaire ? La réponse mérite mieux que les dérobades de la
gauche, les coups de menton de la droite ou la compassion de l’extrême
gauche. Pascale
Egré, Reporter au journal le Parisien, et Pierre Henry est Directeur
général de France Terre d’Asile, dévoilent avec brio les
coulisses de l’histoire du squat de Cachan tout en livrant
d’indispensables pistes de réflexion.
Secrétaire de rédaction : Comité éditorial: Conseil consultatif
international
Comment le renouvellement d’un passeport permet d’avoir un point de vue totalement différent et finalement drôle de la vraie vie à Téhéran aujourd’hui. Voilà ce que nous offre le récit de Nahal Tajadod à partir d’une histoire authentique qui lui est arrivée en avril 2005. Pour obtenir le précieux document toute la folie, la générosité, l’humour d’un peuple pourtant sous une lourde emprise politique, apparaît dans une galerie de portraits plus surréalistes les uns que les autres. Deux photographes spécialistes de portraits islamiques lui présentent un médecin légiste qui troque des organes… Des femmes en noir attendent assises dans la rue l’ouverture des administrations… une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï… une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable… un chauffeur qui s’indigne que l’on refuse « la bombe » à l’Iran alors que les Indiens et les Pakistanais - qui pourtant ont la peau plus foncée - la possèden… un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d’offrandes religieuses... un autocuiseur qui mérite une bénédiction…Une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des souks orientaux où le rituel du târof – qui consiste à d’abord refuser tout paiement - est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, ou Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l’Iran que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l’immense tendresse d’une femme qui aime passionnément son pays et qui refuse l’image qu’on offre de lui.
Martyrs pour les uns, terroristes pour les autres, les palestiniens, ballottés par l’histoire, cristallisent bon nombre des violences du proche orient, et aussi pas mal d’idées reçues concernant cette région au destin complexe.
Le raz-de-marée électoral du Hamas aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006 (76 sièges remportés sur les 132 que compte le Parlement palestinien) a créé la surprise sur la scène internationale et suscité de nombreux commentaires et polémiques. Le Hamas est-il prêt à reconnaître l’État d’Israël ? Peut-il négocier et rompre avec la lutte armée ? Va-t-il conduire à la radicalisation de la société palestinienne ?
Au cours des quinze dernières
années, la violence de l’exploitation capitaliste n’a cessé de
se développer de par le monde, encouragée par des structures
étatiques nationales ou multinationales. Cette violence s’est
accompagnée, sur le plan politique, d’une forme de
néo-colonialisme généralisé. Privé des alibis de la guerre
froide, l’impérialisme politique et militaire occidental
s’est abrité sous les oripeaux médiatiques de la défense des
droits de l’homme pour renforcer l’hégémonisme de la
superpuissance américaine et de ses alliés.
Présentation de l'éditeur
Une enquête inédite remettant en cause de nombreuses légendes médiatiques sur le Proche-Orient Depuis soixante ans, le Proche-Orient est en guerre ininterrompue. Si toutes les tentatives de paix ont échoué, c’est que les causes réelles du conflit n’ont jamais été clairement exposées. Présentée à tort comme une réponse instantanée à l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah, l’offensive israélienne contre le Liban, en juillet-août 2006, est en réalité l’aboutissement d’un plan longuement préparé. Partant de là, l’auteur analyse la loi autorisant le président des États-Unis à attaquer le Liban et la Syrie, l’étrange amitié liant Jacques Chirac au clan Hariri, les ambiguïtés de la résolution 1559, les secrets de l’assassinat de Rafik Hariri. Il révèle les manipulations de l’enquête de l’ONU et l’action des commandos de tueurs du Mossad au Liban.
Le conflit israélo-palestinien bénéficie
d’une couverture médiatique exceptionnelle. Mais, curieusement, la
radiotélévision comme la presse écrite ignorent le plus souvent les
sociétés en présence. Même celle d’Israël, qui constitue
pourtant, comme tous les groupes humains, un ensemble complexe, marqué
qui plus est par soixante ans d’état de guerre permanent.
280 pages, prix : 15€ Ce livre est disponible auprès : -Le Temps des Cerises
(tarif réduit à 12€ pour groupes et associations)
Sortie le 12 janvier 2007
EN VENTE EN LIBRAIRIE ou sur www.iris-france.org
aux éditions verticales Avril 2003, la guerre américaine va
éclater sur l'Irak.
Quelle place pour la
France Dossier sous la direction de Jacques Boyon EN
VENTE EN LIBRAIRIE
sous la dir. de Pascal
Boniface Coll. Enjeux stratégiques - Dalloz/Iris - 18 euros L’arrivée au pouvoir du Hamas en Palestine et la victoire de Kadima en Israël ont considérablement modifié la donne politique au Proche-Orient. Dans ce nouveau contexte et face aux échecs répétés du processus de paix, l’instauration de la paix est-elle toujours possible ? La suspension des aides financières européennes et américaines déstabilise l’Autorité palestinienne et accentue la crise économique. Et pourtant, l’amélioration de la situation économique dans les Territoires palestiniens est essentielle pour que naisse un État palestinien politiquement viable et qu’un règlement durable du conflit soit trouvé. Si on ne fera pas plier les Palestiniens « en les affamant », les attentats terroristes ne réussiront pas non plus à faire plier les Israéliens. La seule issue possible est une paix négociée, juste et globale, qui ne devra exprimer la défaite ni de l’un ni de l’autre. Le conflit israélo-palestinien, qui suscite de vifs débats au sein de la société française, est devenu d’une importance géostratégique majeure pour le monde. La communauté internationale dans son ensemble est concernée, et elle doit montrer une réelle volonté politique de favoriser le dialogue. Le projet de paix ne pourra s’établir qu’avec l’intervention active de l’Europe et de la France, qui doivent tenter de relancer le processus de paix par la détermination de leur action et de leur mobilisation. Des universitaires et des parlementaires français, mais aussi des représentants israéliens et palestiniens apportent ici un éclairage sur les perspectives de paix pour la région.
L’Année stratégique 2007 dirigé
par Pascal Boniface >
192 fiches pays Quelles sont
les grandes évolutions stratégiques mondiales en cours ?
EN VENTE EN
LIBRAIRIE
OU SUR LE SITE INTERNET DE L'IRIS
par
Pascal Boniface (Ed. Flammarion - 19€) Les cinq années qui viennent de s'écouler ont été marquées par la place majeure que le conflit israélo-palestinien occupe au Proche-orient. Mais aussi, par ricochet, en France, où les répercussions du conflit n'ont pas fini de pénétrer et de lézarder le tissu social. Car la France présente la particularité d'être le premier pays " juif " d'Europe, le premier pays " musulman " d'Europe, d'être un ancien empire colonial, enfin d'être assise sur un modèle unique en son genre, celui de la loi de 1905. Durant ces cinq années, la virulence des arguments, accompagnée d'une violence des comportements, a été d'un niveau rarement atteint. Antisémitisme, islamophobie, remises en cause de la laïcité, hostilité voire diabolisation de Yasser Arafat et d'Ariel Sharon, de la Palestine et d'Israël, terrorisme, montée des communautarismes, débats sur l'islamo-gauchisme et la tentation de l'extrême droite chez certains Français juifs, polémiques sur A. Finkielkraut et Dieudonné… ont dessiné un nouveau paysage français. Au cœur de tout cela, l'existence d'Israël et des juifs, l'identité de l'islam et les relations franco-arabes. Intellectuels et journalistes se sont déchirés sur tous ces thèmes avec une dureté inouïe. Pascal Boniface et Elisabeth Schemla, aux positions antagonistes, ont accepté d'entamer un dialogue sans concessions, conscients l'un et l'autre qu'après le temps des coups est venu celui de l'échange. Même si leurs positions sont irréductibles en bien des points, ils croient nécessaire de s'expliquer rudement mais calmement. Pour ainsi dire, de donner l'exemple. Pascal Boniface est directeur de l'IRIS. D'interventions médiatiques comme expert permanent, en ouvrages de référence (Les relations internationales de 1945 à nos jours, Dalloz ; L'année stratégique 2007, Dalloz ; Atlas des relations internationales, Hatier ; Vers la 4e guerre mondiale, Armand Colin…) ou en essai (Est-il permis de critiquer Israël ?, Robert Lafont), il est apparu comme l'un principaux commentateurs des questions internationales en France. Elisabeth Schemla, journaliste, plusieurs fois primée, élève de l'IHEDN, fondatrice du journal en ligne Proche-orient.info, spécialiste du conflit israélo-palestinien, auteur de différents titres chez Flammarion (Edith Cresson ; Une Algérienne debout; Ton rêve est mon cauchemar; Mon journal d'Algérie…), analyse depuis des années les implications de l'importation du conflit en France et les objectifs des islamistes. EN LIBRAIRIE LE 8 SEPTEMBRE
de Jean-Pierre Maulny Ed. Le Félin - 120p. - 9,90 euros La guerre en réseau n’est plus de la science-fiction, c’est déjà une réalité ! L’attaque de vingt et un jours conduite par les États-Unis contre l’Irak en 2003 a été la démonstration de la supériorité technologique américaine, et un cas d’application pratique du concept de «guerre réseau-centrée » ou Network Centric Warfare (NCW). Le NCW est la capacité de relier entre elles les différentes armées (terre, air, marine) ainsi que les armées de pays alliés, de récupérer des informations grâce à des drones, des satellites, de les diffuser en temps réel aux unités afin de frapper plus vite et plus précisément. Face à ce défi, comment des pays tels que la France ou le Royaume-Uni repensent-ils leurs armées ? L’Union européenne a-t-elle les moyens de créer une Europe de la défense hight tech et doit-elle copier le modèle américain ? Ces performances technologiques sont-elles efficaces dans la lutte contre le terrorisme ou les guérillas urbaines ? Quelles sont les entreprises concernées, les enjeux financiers et industriels ? Comment utiliser le NCW dans la gestion de catastrophes naturelles ? Cet ouvrage passionnera ceux qui s’intéressent aux nouvelles technologies, à la stratégie militaire et à leurs implications géopolitiques et économiques" Directeur adjoint de l'IRIS,
Jean-Pierre Maulny est titulaire d'un DEA de droit public et de défense. Disponible en librairie ou sur www.iris-france.org
Table des matières
PROCHE-ORIENT Retrouvez le sommaire complet : L’héritage
de Sharon. Détruire la Palestine, suite Traduit de l’anglais par Eric Hazan 208 pages ; 15 euros ISBN : 2-913372-51-1 Parution le 27 avril 2006 Selon un mythe omniprésent dans le monde occidental, une nouvelle aurore se lève sur l’Orient : Israël est enfin dirigé par un homme qui a à la fois la volonté et le pouvoir de faire la paix. Ariel Sharon n’est plus le cerveau de l’occupation, il a changé. Le président Moubarak lui-même l’a dit en novembre 2005 : « Seul Sharon peut faire la paix. » Le livre de Tanya Reinhart qui porte sur les années 2003-2005 montre que ce mythe est à l’opposé de la réalité. Pendant ces années, Sharon a continué la destruction systématique de la Palestine, en suivant le plan qui est le sien depuis toujours. Pendant l’ère de la « feuille de route », quand Mahmoud Abbas était le Premier ministre d’Arafat, Israël a tout fait pour rompre le cessez-le-feu déclaré, pour la première fois depuis 2000, par toutes les factions palestiniennes. Après qu’Abbas a été élu président, un nouveau cessez-le-feu a été proclamé en février 2004. Une nouvelle fois, alors que Sharon avait affirmé qu’« Israël allait cesser toute activité militaire contre les Palestiniens », l’armée israélienne a continué ses actions comme si de rien n’était. Sharon n’a pas changé. S’il a évacué Gaza, c’est contraint et forcé par la pression mondiale et en particulier celle des Américains, désireux d’avoir au moins un succès dans la région. Cette évacuation a été un risque calculé, qui permettra de serrer l’étau sur la Cisjordanie, en gagnant le temps nécessaire à la construction du mur. Le but de Sharon est clair : enfermer les Palestiniens dans des enclaves-prisons tandis qu’Israël s’approprie chaque jour davantage de leurs terres et de leurs ressources naturelles. La question est de savoir si la lutte conjointe des Palestiniens et des pacifistes israéliens le long du mur et la pression mondiale pourront ou non éviter une telle évolution. Comme Détruire la Palestine, ou comment terminer la guerre de 1948 (La Fabrique, 2002), ce nouveau livre impitoyable de Tanya Reinhart a comme source quasi exclusive la presse israélienne. Il est conduit avec la rigueur d’une démonstration et l’indignation froide d’une des rares intellectuelles israéliennes qui avaient prédit et expliqué l’échec du « processus de paix » initié par les accords d’Oslo, il y a maintenant douze ans. Tanya Reinhart est professeur de
linguistique aux universités de Tel-Aviv et d’Utrecht. Elle tient
une chronique bimensuelle dans le plus grand quotidien israélien, Yediot
Aharonot. Son précédent livre, Détruire la
Palestine ou comment terminer la guerre de 1948 a reçu un
accueil remarquable en France et aux États-Unis. Le présent
ouvrage sera publié simultanément en français et en anglais
(Verso, Londres et New York).
La
politique américaine de Barah MIKAÏL Collection Enjeux stratégiques - Ed. Dalloz - 256 p. - 18 € L'Irak, fin d'une étape... ou confirmation de la stratégie adoptée par une machine guerrière américaine déchaînée ? Cette question se pose avec acuité depuis que les Etats-Unis ont décidé, suite à l'aventure irakienne controversée déclenchée en mars 2003, de continuer à agiter leur bâton à l'encontre de plusieurs Etats, proche-orientaux pour la plupart. De quoi cela augure-t-il ? D'une simple réthorique de la part d'une puissance dominante ou d'un nouveau cycle guerrier qui, plutôt que de se traduire par une confrontation globale, s'affirme par de sporadiques aventures sanglantes ? Les Etats-Unis ont longtemps pratiqué la politique de la "carotte et du bâton" à l'encontre des pays réticents à leurs desirata. Cependant, une politique recourant au "bâton sans la carotte", notamment à l'égard de ses principaux pourvoyeurs en pétrole, semble de plus en plus dicter les pressions exercées par l'hyperpuissance mondiale. Que faut-il craindre dès lors ? Cet ouvrage propose une mise en perspective historique de la politique américaine au Moyen-Orient, de sa formulation au XVIIIe siècle, à ses premiers pas concrets au milieu des années 1940, alors que le pétrole était déterminant dans la configuration des relations internationales, et jusqu'à son application contemporaine. Ainsi, à partir de ce vaste panorama historique, Barah Mikaïl apporte un éclairage sur l'attitude apparement incohérente des Etats-Unis. Barah Mikaïl est Chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste du Proche et Moyen-Orient. En
vente en librairie
REVUE D'ÉTUDES
PALESTINIENNES La revue de réflexion et de débats éditée par
l’UJFP a enfin vu le jour début mars à l’occasion de notre
congrès. Les délégués ont pu feuilleter le premier numéro, sur
le thème de l’exil, et repartir avec des exemplaires à diffuser
dans leurs régions respectives.
Mahmoud DARWICH Biographie
de l'auteur
de Pascal Boniface Les espoirs d'une sécurité collective et d'un monde régi par le droit ont été balayés par la rupture entre les alliés de la Seconde Guerre mondiale. Les relations internationales ont été organisées autour de la rivalité soviéto-américaine et le clivage Est-Ouest. La guerre froide, la coexistence pacifique et la détente ont été rythmées par les affrontements et la coopération entre les deux superpuissances dont la domination sur les affaires mondiales a été régulièrement contestée. Le système bipolaire a éclaté au début des années 1990 avec l'implosion de l'Union soviétique. Le monde est aujourd'hui en recomposition entre unipolarité et multipolarité. En 7 chapitres clairs et synthétiques ce manuel permet aux étudiants d'avoir une vision globale des relations internationales depuis 1945, d'en comprendre les mécanismes et de disposer des clés qui permettent de comprendre les grands défis internationaux du début du XXIe siècle. En
vente en librairie
Je suis partie deux années de suite en Palestine, dans le cadre des Missions Civiles Internationales pour la Protection du Peuple Palestinien. J’ai décidé d’écrire un livre pour témoigner, et le vendre permettra de financer le projet suivant : pérenniser le transport des enfants du village de Yanoun au Collège d’Akraba. Le véhicule qui les y accompagne est régulièrement attaqué par les colons, ce qui rend les voyages aléatoires et plus onéreux. Pour commander ce livre, écrivez à : Ana Christine BAQUERO, 9 rue Cazaubon Norbert 64 000 Pau, en indiquant votre nom, prénom, adresse. Merci de joindre un chèque de 12 € (10 € + 2 € de frais de port) par livre commandé. Pour plus de renseignements : anacbaquero@hotmail.com
Sous la direction de Pascal Boniface Quelles sont les grandes évolutions stratégiques
mondiales en cours ?
[350 pages - 20 euros - ISBN : 2082103390]
Ilan Halevi est né en France en 1943 de parents résistants.
Il a sillonné le monde avant de s’établir en Israël où il
s’engage dans des mouvements d’extrême-gauche rapidement réprimés
par le pouvoir en raison de leurs positions pro-palestiniennes. Il
est l’un des seuls dans cette mouvance à avoir « franchi la
frontière » dans les années soixante-dix pour devenir
palestinien. Proche de Yasser Arafat et actuellement vice-ministre
des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, il est
depuis vingt-deux ans le porte-parole de la Palestine auprès de
l’Internationale socialiste et a participé, en tant que membre
de la délégation palestinienne, aux négociations de Madrid et
de Washington. Il est notamment l’auteur de "Question juive
: la tribu, la loi, l’espace" (Minuit, 1981), ouvrage
traduit dans plusieurs langues, et de "Face à la guerre.
Lettre de Ramallah" (Actes Sud, 2003), ainsi que
l'indispensable (mais hélas épuisé) "Sous Israël, la
Palestine" (Le Sycomore, 1984).
de Janine Halbreich-Euvrard (Préface de Kenizé Mourad) aux éditions Michalon [320 pages - 22 euros - ISBN : 284186247X] Trois ans après le début de la deuxième Intifada (octobre 2000) Janine Euvrard organisait, dans le cinéma parisien des Trois Luxembourg, une manifestation en images, avec la diffusion d’une cinquantaine de films, donnant à voir les deux côtés de la guerre. Il était temps, à travers le cinéma, de réexaminer le sujet, d’évaluer le chemin parcouru, le présent et les perspectives. Au-delà d’Amos Gitaï et d’Elia Suleiman, le cinéma israélien et palestinien existe bel et bien, vivace, controversé, engagé. Janine Euvrard est partie cette année à la rencontre de cinéastes en Palestine et en Israël, pérégrination clandestine et éreintante dont elle rapporte des entretiens, des questionnements, des points de vue et un carnet de route. Ce livre, c’est ce voyage subjectif, personnel, intime à travers les images et les idées d’un conflit de l’Histoire. Le cinéma peut-il et doit-il jouer un rôle dans ce conflit ? Israéliens – Palestiniens, que peut le cinéma ? veut croire que oui. Que le cinéma a toujours son mot à dire.
Janine Halbreich-Euvrard est critique de cinéma. Elle a
organisé, en 1975 à Royan, le premier Festival du film du
tiers-monde et des minorités. Et en 1976, la toute première
rencontre européenne entre cinéastes palestiniens et israéliens.
REVUE
D'ÉTUDES PALESTINIENNES N° 97, AUTOMNE 2005
Chroniques
proche-orientales Dalloz / Iris - 18 €
par
Sylvain
Cypel Cet
ouvrage constitue une plongée magistrale dans la société israélienne
même si 2 chapitres sont réservés à sa sœur palestinienne. L’auteur
met à jour avec beaucoup de finesse les représentations mentales
d’une société en crise et profondément divisée, engagée dans
une impasse avec la « barrière de sécurité ». Pourquoi
les Israéliens en sont-ils venus à emmurer physiquement les
Palestiniens et à s’emmurer mentalement dans une impasse politique
légitimant l’oppression quotidienne de tout un peuple ? L’occultation
mentale de cette réalité que constitue l’occupation afin de préserver
son image de soi nécessite un retour sur le passé . Cypel
étudie d’abord quelques mythologies comme « David et Goliath »
, « la pureté des armes »( nous avons l’armée la plus
morale du monde) ….et leurs conséquences :
l’autojustification systématique. Dans
une seconde partie, l’auteur analyse les effets de la victoire de
1967 dont l’installation dans la toute-puissance, puis détaille les
accords d’Oslo, les pourparlers de Taba ( l’avancée la plus
importante jamais réalisée dans la reconnaissance par Israel de ses
responsabilités) et enfin le « pacte »de Genève ». Concernant
la société palestinienne, on apprend comment Israel installe son
système de corruption dans les Territoires où il trouve des
corrompus et des cadres peu sensibles aux droits de l’Homme qui
sauront organiser la répression qu’il exige contre les démocrates
Palestiniens.. De
la conclusion, émergent quelques lignes directrices : -
Israël
doit d’abord constater qu’il peut lâcher
les Territoires sans aucune conséquence existentielle. -
Il
devra admettre qu’il a contribué à créer un peuple de réfugiés. -
Si
un Etat palestinien viable voit le jour, il faudra garantir sa nature
démocratique. -
Israël
devra tourner la page de l’ethnicisme en respectant
comme citoyens égaux sur tous les plans sa propre minorité
nationale. Un
livre passionnant ….
pour 23 euros !!!
Bernard Aubin
Ce reportage réalisé en
2004 sur la tragédie de la bande de Gaza répond à une question
simple et toujours oubliée : comment peut-on vivre au quotidien dans
un territoire minuscule, surpeuplé et en proie à la guerre ? VERS LA 4e
GUERRE MONDIALE ? Parution le 7 avril 2005. 17 € La guerre contre le terrorisme, aux dimensions planétaires, est de plus en plus souvent présentée comme la 4ème Guerre mondiale. En effet, face à ce défi majeur, le monde occidental est appelé, comme il le fut pendant la 3ème Guerre mondiale, la guerre froide, à former un bloc sous leadership américain. La condamnation du terrorisme ne doit cependant pas interdire toute réflexion. Certaines questions doivent être posées, en toute liberté. L'actuelle politique des États-Unis ne nourrit-elle pas autant le terrorisme qu'elle le combat ? N'est-on pas précisément, au Proche-Orient, en Irak et ailleurs, en train de créer les conditions d'un choc des civilisations qu'on affirme refuser ? A cet égard, le conflit israélo-palestinien, autrefois marginal, est devenu un enjeu majeur qui dépasse largement le cadre régional. L'avenir de la sécurité internationale se joue dans cette zone devenue l'épicentre d'un éventuel choc des civilisations. Or celui-ci n'est pas inéluctable. Il est encore temps, si l'on y met suffisamment de bonne volonté politique, d'arrêter l'engrenage infernal qui menace de conduire le monde à la ruine. Pascal BONIFACE est directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Auteur d'une quarantaine d'ouvrages sur les questions géopolitiques, il enseigne à l'Institut d'Études Européennes de l'Université Paris VIII. Il est membre du Comité consultatif sur le désarmement auprès du Secrétaire général de l'ONU. Palestine : mémoires et
perspectives Bichara Khader (coord.) * Bichara Khader, professeur et directeur du Centre d'études et de recherches sur le monde arabe contemporain (Cermac), Département des sciences de la population et du développement, Université catholique de Louvain-la-Neuve. * Youssef Courbage, Démographe, Institut français du Proche-Orient (Beyrouth) et Institut national d'études démographiques (Paris). * Asem Khalil, Philosophe et docteur en droit, doctorant en droit public à l'Université de Fribourg. * Omar Massalha, Psychologue, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Paris. * Ilan Pappe, professeur à l'Université de Haifa, Israël. Connu internationalement comme l'un des nouveaux historiens israéliens ». L'histoire contemporaine des Palestiniens s'apparente à un long fleuve tumultueux et à une accumulation de déchirures. L'État d'Israël s'est construit au détriment d'un peuple jeté sur les routes de l'exil ou victime de l'occupation. Pourtant - et c'est sans doute l'une des surprises de l'histoire - les Palestiniens, que les dirigeants sionistes se sont échinés à effacer de leur champ de vision, en gommant leur mémoire ou en les noyant dans « l'océan arabe », apparaissent plus visibles que jamais, d'abord dans la figure du « réfugié-résistant », ensuite dans celle de l'« occupé » qui se soulève. Cette sortie de l'invisibilité permet de déterrer la mémoire palestinienne des gravats de l'histoire officielle des vainqueurs. Les conditions de vie actuelles de la population palestinienne plaident d'elles-mêmes pour une issue urgente et juste au conflit, qui ne pourra pas se résoudre par la formule explosive du « eux ou nous ». Une autre démarche morale s'impose, une démarche visant à surmonter les douleurs du passé et du présent, pour écrire les pages d'un futur partagé, susceptible de mettre fin à l'occupation et à l'exil Haut page
Moustapha Barghouti UNE OPPOSITION DÉMOCRATIQUE EN PALESTINE Faire entendre en France la voix de l’opposition démocratique en Palestine, tel est le but de ce livre - réponse vive à ceux qui ressassent l’alternative désespérante entre le fondamentalisme d’un côté et une Autorité inefficace et corrompue de l’autre. Avec Edward Saïd et Haïdar abdel-Shafi, Moustapha Barghouti a fondé en 2002 la "Nouvelle Initiative palestinienne", dont il a été le candidat aux élections présidentielles de janvier 2005. Dans Rester sur la montagne - série d’entretiens menés avec Eric Hazan à Ramallah en novembre 2004 - Barghouti critique et oppose. Il critique aussi bien la politique de capitulation initiée par les accords d’Oslo que la militarisation de l’Intifada. Il propose de revenir à une résistance populaire non-violente, de renforcer les liens avec la société civile israélienne et d’adresser au monde un message clair : comme lors des guerres d’Algérie et du Vietnam, comme au temps de l’apartheid en Afrique du Sud, il est temps que l’injustice soit reconnue, que le droit l’emporte sur la force et que cesse la plus longue occupation militaire de notre temps. Résumé En finir
avec le sionisme
Jean Baumgarten avait dix ans en 1942. Il a vécu l'occupation nazie
et s'en est tiré grâce au courage d'un certain nombre de Frabçais
et à la chance... A Grenoble occupée par les troupes italiennes où
il est allé en septembre 1942, il avait adhéré aux... Eclaireurs
Israélites de France ! Après la libération, il a adhéré à la 4ème Internationale
à seize ans, en 1948. Il faisait partie du Mouvement Laïque des
Auberges de la Jeunesse et il participera dès 1949 aux représentations
du groupe "Spartacus", où il demeurera jusqu'en 1952. Il
adhèrera à la Nouvelle Gauche en 1956 et se battit contre la guerre
d'Algérie. Au début des années soixante, il participera à à la création
du PSU et fit parti, avec et contre Michel Rocard, du bureau fédéral
de la région parisienne, qu'il quittera en 1976. Il rejoint les Verts
de 1995 à 2000, avant d'adhérer, depuis, à la LCR. La boucle
militante amorcée en 1948 est terminée ! Auteur, compositeur et
interprète il a publié plusieurs livres dont : "Raison et déraison
du commerce" aux éditions Delachaux et Niestlé en 1989,
"Allergie française" aux éditions L'Harmattan en 2001 et
en 2004, une opérette satyrico-tragique intitulée "Mais où est
donc passé Ben Laden diffusé par la Librairie La Brèche - 27, rue
Taine - 75012 Paris.
[Vous pouvez vous procurer ce livre, franco de
port, en envoyant un chèque de 10 euros, directement auprès de
Jean Baumgarten - BP 17 - 84220 Goult]
Revue d'études
palestiniennes SOMMAIRE :
- YASSER ARAFAT : 37 pages de témoignages de
Saeb Ereqat, Ilan Halevi, Mamdouh Nofal, René Backman, Sami
Musallem, Uri Avnery, Kenneth Brown et José Maria Ridao qui
dressent des portraits du président palestinien. Ils l'ont
connu, côtoyé, accompagné, travaillé avec lui...
- Terre de feu (pièce de théâtre) par
Jean-Claude Pons
Terre de feu est inspirée des événements de 1983 au Liban : siège de Tripoli et départ des Palestiniens du Proche-Orient. La pièce fut prête un an après. Tentant de trouver une production pour qu'elle soit représentée, je l'ai envoyée à quantité de théâtres. Elle a toujours été refusée. Motif : trop politique. En réalité, je pense qu'elle était trop directement politique. Et le nom du personnage principal était... Arafat. Je me suis résolu à remplacer le nom d'Arafat par celui de Shalaan, choisi au hasard, dans l'urgence. En vain. Avec ou sans le nom d'Arafat, la pièce restait trop clairement " engagée ", et toujours trop directement. Au bout de presque dix ans, elle a un jour abouti entre les mains du metteur en scène Gabriel Monnet qui l'a appréciée et en a proposé une mise en scène à un ami commun, Yves Gourmelon, qui dirige le théâtre Le Chai du Terral à Montpellier. Terre de feu, telle que la proposait Gabriel Monnet, a été présentée le 15 juillet 1993 à la Chartreuse-lèz-Avignon, pendant le Festival d'Avignon, puis, le lendemain, à Montpellier. Je n'ai pas cru, pour cette publication, devoir rétablir le nom d'Arafat : il est immédiatement reconnaissable et même encore plus reconnaissable que s'il était nommé.
- Géopolitique de Ramallah par Tareq Arar
- La prison d'Abû Ghraib :
Guerres, tortures et homophobie par V. Casanova Fernandez
Votre route s'arrête à Bagdad par A. Ben Salem
- Derrida ou la sur-vie. La traduction originaire par
Kadhim Jihad
- Maxime Rodinson et les Arabes par Hassan Chami
- Le souffle sinistre de la mort par Rudolf
El-Kareh
- L'observatoire de la colonisation
- Chronologie du 1er juin au 31 août 2004 réalisée par Rachid Akel
Souvenirs de
Jérusalem
Par petites touches, Sirine Husseini Shahid nous brosse le portrait
d'une famille palestinienne, la sienne, installée à Jérusalem et
contrainte en 1936 de prendre la route de l'exil pour se réfugier
à Beyrouth.
Née en 1920, l'auteur passe son enfance et le début de son adolescence dans cette ville cosmopolite où différentes nationalités et différentes religions se côtoient sans hostilité. Mais les souvenirs, teintés de nostalgie, de ces jours heureux n'occultent pas la montée des troubles et de la répression britannique. La résistance palestinienne des années 1930 et 1940 est décrite de façon admirable, comme un mouvement d'hommes cultivés, courageux, se battant pour empêcher l'occupation étrangère de leur pays.Cette succession d'images intimistes, disposées sur une trame chronologique qui sert de fil conducteur à la narration, permet de prendre toute la mesure du déchirement du peuple palestinien. Mais Sirine Husseini Shahid ne se contente pas de raconter l'existence de ces classes privilégiées et cultivées qui ont choisi l'exode. Elle dépeint également le sort des Palestiniens restés à Jérusalem, de ceux aussi qui, issus de milieux modestes, ont été plus douloureusement frappés que sa famille par la paupérisation et la déculturation qui leur ont été imposées. Ce récit au style simple, très attachant, est plus qu'un témoignage personnel : une fascinante leçon d'histoire.Sirine Husseini Shahid vit toujours à Beyrouth. Elle a eu trois filles, dont Leïla Shahid, Déléguée générale de Palestine en France.
Israël
Palestine : Mélange de textes, photos, et dessins, ce carnet de voyage est la
rencontre d’un grand reporter qui sillonne la région depuis 20 ans et
d’un dessinateur qui la découvre pour la 1ère fois au
printemps 2004. Torture
blanche Torture blanche est le récit de la 41ème mission civile (C.C.I.P.P.P)
en Palestine-Israël en Quand on a peur, on perd la vue
Cet ouvrage reprend les principaux textes de
la rubrique "Histoire Courte..." publiés
sur "Assawra", liste de diffusion rattachée au site
Internet Al-Oufok ( www.aloufok.net
)
Il n'a pas été sans mal de trouver un éditeur
qui accepte de publier ces fresques de la vie quotidienne en
Palestine sous occupation israélienne.
Celles et ceux qui ont emprunté ce chemin de
la création savent combien sont importantes les embûches, dès
lors qu'il s'agit de dénoncer l'occupation d'un peuple et de sa
terre nourricière.
Bien heureusement, il existe encore quelques
aventuriers de l'édition grâce à qui des espaces de
liberté subsistent. Des oasis de fraîcheur dans ce désert aride
de la pensée unique et de l'idéologie dominante.
L'auteur est nouveau. Le sujet ne relève pas
du "politiquement correct". Le texte est aiguisé. Le
style est incisif ... d'une sensibilité à fleur de peau.
Tous les ingrédients pour soutenir, par
la lettre, cette juste cause de ce valeureux peuple résistant.
Des histoires, des fictions... mais si
proches des réalités, à vous couper le souffle...
Un immense miroir qui vous renvoie, à
travers chaque ligne, la vérité insoutenable, sauf dans
les égouts de l'Histoire.
C'est en cela que l'universel se retrouve
à travers ces enfants à mains nues qui lancent des pierres sur
des soldats qui les tuent avec des balles réelles.
On pourrait se demander "Qui du
soldat ou de l'enfant a peur de l'autre ?".
Il est en tout cas certain que l'enfant
n'a jamais perdu de vue le soldat !
Résistance
oblige.
Pour imprimer le bon de commande : http://www.aloufok.net/IMG/pdf/bon.pdf
C'est avec grand plaisir que je
peux vous annoncer la parution de mon livre: J'espère pouvoir compter sur
votre soutien dans ce témoignage. Loin des images sensationnelles des
médias, il permet de prendre connaissance d'une foule de détails qui
transforment la vie des familles palestiniennes en un véritable
enfer. Un DVD accompagne le livre et donne une idée de ce que les
Missions civiles découvrent sur place, ainsi de ce qu'elles peuvent
faire... La
Porte du soleil C’est
LE roman de l’exode palestinien par excellence. Avant la parution de
cette immense fresque, de nombreux auteurs avaient évoqué les mêmes
thèmes à l’occasion de nouvelles, de récit ou de courts romans,
mais c’est la première fois que nous avons entre les mains un roman
d’une telle ampleur qui propose une vision à la fois lucide,
originale et humaine des drames vécus par les petites gens de
Palestine. Son ouvrage est à la fois tranche d’Histoire et œuvre de
fiction. Pour
relater cette saga du peuple palestinien qui vit l’exode depuis 1948,
année de la création de l’Etat d’Israël et qui a survécu tant
bien que mal dans les territoires occupés, dans les camps de réfugiés
des pays arabes voisins ou disséminé aux quatre coins du monde, Élias
Khoury a entrepris de « rassembler toutes les histoires des
habitants d’un village afin qu’elles restent vivantes dans nos mémoires »,
comme il le dit dans une discrète mise en abyme de son roman. Pendant
des années, il a patiemment recueilli les récits et rassemblé les
bribes de souvenirs des dizaines d’hommes et de femmes qui, chassés
de leurs villages en Galilée et ayant échoué dans les camps libanais,
continuent néanmoins à garder précieusement les clés de leurs
anciennes maisons en Palestine. Le
roman foisonne en personnages authentiques qui ont vécu l’exode, des
dizaines de gens dont les destinées tragiques ont traversé l’Histoire
de la Palestine pour n’évoquer ici que les plus importants. Il y a
d’abord Younès, le combattant palestinien mythique aux multiples
surnoms, qui se meurt à l’hôpital. Sa femme Nahîla, fascinante égérie
aux multiples facettes qui continue à vivre avec leurs nombreux enfants
dans un village en Israël. Son père, le cheikh soufi, aveugle. Mais il
y a surtout le « docteur » Khalil, le narrateur, l’anti-héros
qui se terre à l’hôpital pour des raisons obscures. Sa maîtresse,
Shams, pitoyable victime devenue passionaria, morte assassinée. Chahina,
sa grand-mère qui l’avait recueilli tout jeune encore après avoir été
abandonné par sa mère, Najwa. Aziz Ayoub, son oncle, le fou de Dieu
qui devient un saint. Oum Hassan, la sage-femme visionnaire. Adnân le
militant qui, ayant perdu la raison, est achevé comme on achève les
chevaux malades. Catherine, l’actrice française qui cherche ses
origines. Sélim, le bonimenteur qui survit en vendant l’élixir de
jouvence. Jamal, « Le Lybien », qui est né de parents juifs
et arabes à la fois. Abu-Kamal, le vendeur de journaux qui a été
rejeté à la rue par ses deux femmes. Zeinab, l’infirmière boiteuse
qui rêve de partir en Allemagne. Et tant d’autres personnages dont
les récits viennent se tisser dans la trame de l’histoire de Younès
et de Khalil pour former une véritable épopée. A
l’instar de Shéhérazade qui raconte des histoires pour sauvegarder
sa vie, le narrateur tente par tous les moyens de maintenir en vie son père
spirituel, héros de la résistance palestinienne, qui se trouve dans le
coma dans un hôpital presque désaffecté du camp palestinien à
Beyrouth. Il croit le ramener à la vie en lui racontant les événements
de la guerre civile libanaise qui vient de s’achever, en lui rappelant
les souvenirs de sa propre vie et ceux d’un vaste éventail de gens,
pittoresques ou poignants – mais toujours attachants – qui vivaient
au camp de Chatila avant son démantèlement. En même temps, il cherche
à élucider quelques-uns des mystères qui ont enveloppé la vie
amoureuse de ce personnage presque mythique. Dans ce récit labyrinthique, l’espace et le temps sont entièrement éclatés. A aucun moment, une histoire ou un événement n’est relaté linéairement. Presque à la manière proustienne, le roman se construit progressivement sous nos yeux grâce à la technique du retour en arrière et de la projection, comme si l’auteur tissait son ouvrage par petits motifs, patiemment mais inlassablement. Le lecteur, qui accompagne le narrateur dans sa quête de vérité, tente d’élucider en même temps que lui cet enchevêtrement d’histoires et se pose constamment des questions sur des évènements historiques qui ont été longtemps maintenus dans l’ombre. * Professeur d’université, traductrice du roman.
Côte à côte ou face à face Ce beau livre est un acte de mémoire photographique sur
l'un des foyers conflictuels les plus tenaces de l'histoire
contemporaine. En 72 photos, cet ouvrage qui accompagne l'exposition du
même nom au Musée international de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge à Genève (du 16 septembre 2003 au 25 janvier 2004) évoque
la vie des gens au jour le jour en Israël et dans les territoires
palestiniens de 1949 à 2003. On y croise des visages de femmes inquiètes,
des vieillards graves et des jeunes gens dans l'attente. On y découvre
des lieux d'habitation, des lieux de travail, de passage ou d'errance.
On y voit aussi l'engagement du Comité International de la Croix-Rouge
et de ses partenaires locaux du Croissant-Rouge palestinien et du Magen
David Adom israélien. En déroulant ainsi le fil du temps, Jean Mohr
fait entendre à sa manière subtile l'écho des turbulences parfois
interrompu par un murmure d'espoir. Lettre à Menétrey Michel Bühler Bernard Campiche Éditeur, 2003 ISBN 2-88241-130-8, 17 EUR Michel Bühler est l'un des chanteurs
suisses les plus connus. Auteur de près de deux cent chansons, il a également
publié trois romans, un récit, et de nombreuses pièces de théâtre.
Michel Bühler, qui demeure l'un des rares auteurs romands à rendre
compte des problèmes politiques et sociaux de son pays, n'hésite pas
à prendre part à des actions de solidarité et de défense des opprimés. Roger Jaunin
Le cri des oliviers Sumaya Farhat-Naser Labor et Fides ISBN 2-8309-1113-X, 32 CHF Une Palestinienne en lutte pour la paix Née en 1948 dans un petit village près
de Ramallah au sein d'une famille patriarcale, Sumaya
Fahrat-Naser refuse de se marier à 14 ans, comme le veut la
tradition. Elle décide de partir terminer sa scolarité en Allemagne et
y poursuit ses études. Confrontée à l'histoire germano-juive, elle
prend conscience de l'antisémitisme et des victimes de l'holocauste.
Cela déclenche un vrai processus d'identification qui va lui permettre
de comprendre différemment sa propre situation. De retour dans ce qui
est devenu les Territoires occupés, l'auteure enseigne à l'université
de Bir Zeit, et s'engage alors dans un travail pour la paix avec les
femmes.
L'association des juifs avec l'État d'Israël est
facile, presque automatique. «L'État juif» et «l'État hébreu»
sont devenus des termes courants. Pourtant, parmi les partisans
inconditionnels d'Israël, il y a moins de juifs que de chrétiens. Le
présent ouvrage explique ce paradoxe apparent et met en évidence
l'opposition au sionisme articulée au nom de la tradition juive. Cette
opposition mine la légitimité proprement juive de l'État d'Israël et
représente, selon un expert israélien, «une menace plus fondamentale
que l'hostilité arabe et palestinienne». Les racines de l'opposition
juive à l'existence même de l'État d'Israël est un phénomène
souvent occulté, voire même censuré et provoque autant de colère que
de curiosité.
Par Mathieu Bouchard
L’Harmattan, Paris, 2003 - 190 pages, 16 euros.
Le nom de code de l’Intifada El Aqsa dans le langage de l’armée
israélienne est « marée haute, marée basse », ce qui
est pour Mathieu Bouchard parfaitement révélateur du refus de la
reconnaissance du peuple palestinien.
Au centre du déni, la question des réfugiés :
3 737 494 personnes sont enregistrées officiellement
par les Nations unies en juin 2000. On ne trouve nulle part
ailleurs une telle quantité de population lésée de son propre
territoire.
Condamnés à disparaître, les réfugiés palestiniens ne cessent de refuser de sortir de l’Histoire.
Pour l’auteur, par sa situation géographique, son contexte
historique et ses aspects géopolitiques, le conflit
israélo-palestinien ne peut se cantonner dans le seul jeu du rapport
de forces régional, mais s’insère dans les schémas complexes des
relations internationales et des intérêts des grandes puissances.
Le propos est ici de montrer que l’historiographie est un enjeu
considérable du conflit et d’analyser les liens entre
historiographie et contexte politique.
Marina Da Silva, Le Monde-Diplomatique édition de janvier 2004
Palestinienne, Rana El-Khatib est un auteur qui vit à
Phoenix, en Arizona. Elle a écrit un recueil de poésie politique :
intitulé "Branded. The Poetry of a So-called “Terrorist”,
disponible sur Amazon.com. Une partie des ventes de son recueil va
à l’organisation à but non lucratif "Palestine Children’s
Relief Fund" (PCRF). Cette édition française d’une partie du
travail poétique (18 poèmes) de Rana el-Khatib a été traduit de
l'anglais par Gérard Jugant et vient de sortir. Être jeune en
Palestine Qu'est-ce qu'être jeune, aujourd'hui, lorsqu'on vit dans
les territoires qui relèvent de l'Autorité palestinienne ? En 1987, la
première Intifada mobilisait massivement les jeunes Palestiniens,
convaincus que leur lutte conduirait à l'instauration d'un état
palestinien. En 1993, les accords d'Oslo semblaient s'approcher de cet
objectif. Depuis, l'espoir a cédé la place au désespoir, et celui-ci
est au cœur de la seconde Intifada, lancée en 2000. Si la plupart
d'entre eux maintiennent cet objectif politique national, tous développent
un pessimisme absolu quant aux chances de sa réalisation. La vie
quotidienne de ces jeunes est extrêmement dégradée, et comporte bien
d'autres préoccupations que celles directement politiques et géopolitiques
études, travail, religion, relations familiales, amoureuses, etc. Lors de
la première Intifada, vie privée et vie publique centrée sur l'objectif
national se combinaient aisément, et le militantisme apparaissait comme
un moyen d'améliorer la situation dans tous les domaines de l'existence.
Désormais cette articulation n'est plus possible. L'engagement est
devenu, tout à la fois, nécessaire et sans espoir. Pénélope Larzillière
mène depuis de nombreuses années des enquêtes de terrain dans les
territoires palestiniens. Elle brosse ici le portrait étonnant d'une
jeunesse dont l'expérience quotidienne est surdéterminée par l'évolution
de la scène politique, mais ne s'y réduit pas. Pour la première fois,
le regard porté sur l'Intifada mène bien au-delà de ses seules
dimensions politiques ou diplomatiques. Il en dévoile les limites, les
tensions internes, mais aussi les ressorts les plus cachés. ethno Palestiniens
- 150 ans de vie en Palestine
Ce sont les poèmes d'un jeune palestinien. Au-delà des
mots, des rimes, il faut mesurer les silences et les non-dits. C'est le récit
de tant de souffrances et pourtant bel et bien une ode à la vie, qui mêle
le particularisme d'une cause à l'universalité des sentiments. Les
hommes, partout différents, par leur couleur, par leur religion, par
leurs idées, leurs amours, se ressemblent par leurs passions. Les Secrets de
la guerre du Liban -
Jamais un récit aussi documenté et détaillé n'avait pu être effectué
des 722 jours tragiques qui vont de la conquête du pouvoir par Bachir Gémayel
à l'invasion israélienne, à la mort du jeune président et aux
massacres de Sabra et Chatila. Après avoir, dans le sang, éliminé ses
rivaux, Bachir Gémayel, fils cadet de l'une des trois grandes familles
maronites libanaises, prend la tête de la milice chrétienne et
s'impose, par la crainte, aux partis conservateurs chrétiens. Grâce à
l'aide politique d'Israël, à l'action du Mossad et de Tsahal qui
forment ses hommes, il consolide sa puissance militaire, laisse
entrevoir la paix et passe des accords avec l'État hébreu. Reconnu
comme interlocuteur par Washington, il ouvre le dialogue avec les pays
arabes et passe une alliance politique et militaire avec Ariel Sharon et
Raphaël Eytan pour chasser les Palestiniens du Liban. Élu président
de la République libanaise, il sera assassiné trois semaines plus
tard. Grâce à un accès exceptionnel à des archives inédites des
parties en présence, Alain Ménargues raconte l'envers du décor.
Israël-Palestine,
une passion française -
Denis Sieffert est journaliste, directeur de la rédaction
de l'hebdomadaire Politis. Il a publié en 2002, avec la photographe
Joss Dray, "La guerre israélienne de l'information" aux éditions
La Découverte.
L’Empire
aveuglé - Les Etats-Unis et le Moyen-Orient
- Extrait (Chapitre : 1 - Page : 29) : Durant la
période d'escalade politique, interminable en apparence, qui s'est
achevée par le déclenchement de la seconde guerre des Etats-Unis en
Irak en douze ans, de nombreuses raisons, pour certaines
contradictoires, ont été invoquées pour soutenir une entreprise qui
était une orientation nouvelle pour l'Amérique, de l'aveu même de ses
partisans. Peut-être désirait-on explicitement une guerre choisie, une
guerre facultative, ou , selon les mots préférés du Pentagone et du
président George W. Bush, une guerre préventive.
Rashid Khalidi est titulaire de la chaire Edward-Said en études arabes à l'université de Columbia. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient contemporain, notamment 'L'identité palestinienne'. Le
mur de Sharon
De 70 à 100 mètres de large, avec fossés et barbelés, un mur de béton
de 8 mètres de haut équipé de caméras et de mitrailleuses télécommandées,
le tout sur 700 km : la « barrière de sécurité » érigée par
Tsahal « pour stopper l’infiltration des kamikazes palestiniens » se
met petit à petit en place, sous l’œil bienveillant des États-Unis.
Englobant les colonies juives et les terres agricoles de Cisjordanie, le mur coupe en deux ou isole des villages palestiniens ; sépare les membres d’une même famille ; les élèves de leurs écoles ; les paysans de leurs champs ; les fidèles de leurs lieux de prière. Ce « mur de la honte », comme le surnomment les Palestiniens, est bâti dans l’indifférence totale de la communauté internationale. Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient, Alain Ménargues fait un état des lieux saisissant de l’histoire de ce projet pharaonique qui, réalisé au mépris des résolutions de l’ONU, anéantit toute chance de réconciliation des deux frères ennemis. Né en 1947, Alain Ménargues est l'un des plus grands spécialistes français du monde arabe. Grand reporter et envoyé spécial permanent au Moyen-Orient pendant 15 ans. Lauréat du Prix Pierre Mille (1985) pour la couverture des événements libanais et du Prix SCOOP (1988) pour la couverture de l'actualité du monde arabe, il collabore à de nombreux magazines nationaux et radios étrangères. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Les larmes de la colère et Les secrets de la guerre du Liban. FIGURES
DU PALESTINIEN NRF
ESSAIS . 304 pages - 19,50 €
Peuple
expulsé de sa terre en 1948, les Palestiniens, sans jamais oublier ou négliger
leur histoire, se définissaient d'abord par leur géographie si
particulière, celle de la Terre sainte. Trois figures retracent leur
identité de devenir. Gens
de la Terre sainte : du temps de l'Empire ottoman, les Palestiniens,
plus encore qu'Arabes occupés, se définissent par le pays où
coexistent communautés et religions et dont les paysages sont marqués
par les fusions des lieux de culte et de pèlerinages des monothéismes. Arabes
de Palestine : du temps du Mandat britannique, lorsque se bâtit le «Foyer»
sioniste qui prétend appuyer ses droits sur une antériorité des Juifs
sur les Arabes, au point que la «montée» vers la Palestine est un
retour et non une venue, les Palestiniens, pris dans la double tourmente
des colonialismes britannique et juif, deviennent, malgré résistance
et révoltes, graduellement des étrangers sur leur propre terre. L'Absent
ou le Palestinien invisible : après l'expulsion de 1948, alors que le
nouvel État d'Israël gère les biens des expulsés comme «biens des
absents» et qu'il efface ou modifie méthodiquement, au fil des années
toponymie et topographie, les Palestiniens parqués par villages entiers
dans les camps de réfugiés, cultivent la mémoire des lieux et
nourrissent l'idée du retour. Après
des siècles de présence chez lui, le peuple palestinien réclame un État,
puisque la communauté et le droit international ont érigé l'État-nation
en seule forme possible, pour un peuple, de présence libre et
souveraine sur sa terre. FIGURES
DU PALESTINIEN. Identité des origines, identité de devenir [2004], 304
pages, 140 x 205 mm. Collection NRF Essais, Gallimard -etu. ISBN
2070759369. Parution : 21/10/04. Haut page
Mon deuxième recueil de poésies sur la
Palestine, qui fait suite à ma Chronique de Ramallah et
s'intitule Chronique
d'une terre aliénée, publié dans la Collection
Poètes des cinq continents est sorti à Paris en juin et
vient d'arriver au Québec. Voici les détails pour vous le procurer : Éditeur
: L'Harmattan, Paris ISBN :
2-7475-6569-6. Il sera incessamment en librairie, mais vous
pouvez d'ores et déjà le commander chez le distributeur Univers
au 1 800 859 7474. Pour les personnes hors du Canada, il peut être
notamment acheté dans certaines librairies, à la Fnac et aussi sur
Internet (sites de l'Harmattan et de la Fnac entre autres). "Dans ce monde où l’intox médiatique
est souveraine, le poète a la mission de se lever et de parler, de parler
avec d’autres mots, des mots lourds de leur poids d’humanité. Il
entre parfois par la porte de la futilité, mais va au fond des choses :
par-delà la logique, sa flèche s’enfonce profondément dans le cœur
de son lecteur que la poésie a dépouillé de sa cuirasse." CHECKPOINT Récit
traduit de l’arabe (Palestine) par Rachid Akel Actes
Sud Checkpoint
raconte un pays, la Palestine, désarticulé par les colonies de peuplement
et les routes de contournement et, à présent, par le “mur de séparation”.
Un étrange pays qui ne ressemble à aucun autre, un archipel, où le
seul point de repère incontestable est le barrage militaire, le
checkpoint, qui précisément abolit l’espace et le temps.
L’immobilité et l’attente aiguisent la mémoire qui, à l’image
du lieu où elle est enracinée, vient restituer par bribes des saynètes
fragmentées. Alternant
épisodes de la vie quotidienne et portraits, souvenirs de jeunesse et récits
absurdes, dialogues et méditations, Azmi Bishara dénonce avec un
humour décapant le sort réservé aux Palestiniens par les “Maîtres
du checkpoint”. Mais il égratigne aussi son propre camp, avec ses
politiciens opportunistes, ses idéologues obtus et tous les autres
profiteurs de “l’industrie de la Cause”. Le
récit commence et se termine par une tendre évocation de la fille du
narrateur, Wajd, mot désignant l’une des sept “stations” de
l’amour chez les mystiques musulmans. C’est la douleur d’être séparé
de l’aimé même en sa présence, la douleur du désir, toujours
insatisfait, de s’unir à lui. Né
en 1956 à Nazareth, Azmi Bishara a obtenu un doctorat en philosophie à
l’université Humboldt de Berlin avant d’enseigner à l’université
de Bir Zeit de Ramallah. Fondateur du Rassemblement national démocratique,
un parti laïque de gauche, il est depuis 1996 député à la Knesset.
Il a publié une dizaine d’ouvrages écrits en arabe et en hébreu. Checkpoint
est sa première œuvre littéraire. Revue
d’études palestiniennes n° 93
1.
Cour internationale de Justice : un moment historique, par
Rudolf El-Kareh, 2.
HOMMAGES À MAXIME RODINSON : •
Maxime Rodinson par lui-même. Les années de formation 1915-1932
(Gérard Khoury) (G.
Khoury a eu accès au manuscrit de l’autobiographie inédite de Rodinson,
qui porte sur son enfance et son adolescence, et en cite de très larges
extraits.) •
Maxime Rodinson à divers titres (Ilan Halevi) •
L’histoire de l’Islam au crible de la raison (Maha Baakini
Laurens) 3.
Louis Massignon et le conflit du Proche-Orient, Une liturgie pour la
paix, par Richard Figuier 4.
Retour à Rafah, voyage en terre interdite, par Jennifer
Loewenstein 5.
Israël/EU, l’alliance des mythes, par Mathieu Bouchard 6.
Transcendance (poème), par Etel Adnan 7.
LETTRES ARABES Mikhail
et le cygne, par
Edouard el-Kharrat 8.
CHRONIQUES •
Chronique d’un naufrage annoncé, par Ilan Halevi
• La
quatrième guerre mondiale a-t-elle commencé, par Rudolf El-Kareh 9.
NOTES DE LECTURE •
Une occupation civile. La politique de l’architecture israélienne.
Ouvrage collectif sous la direction de Eyal Weizman et Rafi Segal. Besançon
et Paris, Les Editions de l’imprimeur, 2004. •
Alain Ménargues. Les Secrets de la guerre du Liban. Du coup d’Etat
de Bachir Gemayel aux massacres des camps palestiniens. Paris, Albin
Michel, 2004. •
Zbigniew Brzezinski. Le Vrai Choix. L’Amérique et le reste du monde.
Paris, Odile Jacob, 2004. •
Elias Sanbar. Les Palestiniens. La photographie d’une terre et de son
peuple de 1839 à nos jours. Paris, Hazan, 2004. •
Elias Khoury. Yalo. Roman. Paris, Actes Sud/Sindbad, 2004. •
Sherif Hetata. La Nasse. Roman. Actes Sud, 2003. •Safaa
Fathi. Ordalie, suivi de Terreur. Théâtre. Préface de
Jacques Derrida. Carnières-Morlanwelz (Belgique), Lansman Editeur. 10.
L’OBSERVATOIRE DE LA COLONISATION 11.
CHRONOLOGIE, 1er mars-31 mai 2004, par Rachid Akel Pour
vous abonner à la Revue d'études palestiniennes, contacter : Revue
d'études palestiniennes,
Les Editions de Minuit 7,
rue Bernard-Palissy – 75006, Paris, France Internet :
http://www.leseditionsdeminuit.fr/abo-rep.htm Email :
rep@palestine-studies.org Fax :
+33144393923 Tél. :
+33144393927 N’oubliez
pas de visiter le site : http://palestine-studies.org/ Correspondante à
Ramallah Amira Hass, fille de rescapés des camps nazis, est la
seule journaliste israélienne qui rende compte de ce qui se passe dans
les territoires occupés en s'y immergeant totalement. Des cinq ans
qu'elle a passés à Gaza, elle a tiré un premier livre, "Boire la
mer à Gaza". Elle réside depuis 1997 à Bienvenue
en Palestine :
Revue
d’études palestiniennes n° 91 Azmi Bishara Nadim N. Rouhana et Nimer
Sultany Ehoud Barak Ilan Halevi Pierrette Bras Nathalie Bontemps Pierre Grouix LETTRES
ARABES CHRONIQUES NOTES
DE LECTURE L’observatoire
de la colonisation Chronologie Pour
vous abonner à la Revue d'études
palestiniennes, contacter : Palestiniens
: images d'une terre et La Palestine, la Terre Sainte,
est sans contexte l'un des espaces les plus photographiés au monde. Cette
caractéristique ne découle néanmoins pas des seules dimensions
symbolique, religieuse ou historique de cette terre où les premiers
photographes recherchaient l'univers de la Bible. Elle a résulté aussi
du fait qu'un conflit centenaire, s'y déroule encore qui relève tant du
symbole que de la géostratégie, de la coexistence entre les monothéismes
que des intérêts des grandes puissances, de la « Question juive » que
du droit à l'autodétermination du peuple de Palestine. Bref cette terre
possède une pesanteur, une résonance, infiniment plus grandes que sa
taille et c'est à ce titre que cet ouvrage ambitionne de "donner à
voir" les diverses phases de cette histoire-là. Parmi les
photographes dont les travaux seront reproduits dans l'ouvrage, citons
pour la partie allant de 1839 à 1914 : Anderson, Bain, Beato, Bedford,
Bergheim, Bonfils, Bowman, Bridges, De Clercq, Dumas, Fiorillo, Franklin,
DE Prangey, Mason Good, Goupil Fesquet, Graham, Hammersschmidt, Halladjian,
Keith, Kitchener, Krokorain, Lallemand, Lorent, MacDonald, Mateson, Matson,
Ostheim, Phillips, Pierotti, Raad, Robertson, Saboungi, Sarrafian, Savides,
Thevoz, Thomson, [Underwood & Underwood], Vester, Vignes, Wilson,
Garabedian, Zangaki. Aux travaux de ces artistes viendront s'ajouter ceux
des photographes contemporains ainsi que de très nombreux anonymes dont
les travaux ont été reproduits dans la presse locale ou dans des
ouvrages de l'entre deux-guerres et qui sont à ce jour quasiment
inconnues du public non spécialisé. En outre de nombreux fonds
institutionnels (Institut d'études palestiniennes, Fondation arabe pour
l'image, UNRWA, pour ne citer que les collections les plus importantes)
ainsi que des collections particulières telles la prestigieuse collection
de Badr El-Hajj à Londres, ou celle de l'auteur, seront également
exploités. Une
enfance à Gaza "Une
petite fille, née pendant la seconde Guerre mondiale, a traversé, à
Gaza, en Palestine, les guerres de 1948 et 1956 : elle les a observées et
ressenties. C'est ce que raconte ce livre. Arafat
l'irréductible
Une
histoire de l'opposition juive au sionisme
Histoire
de l'Autre Deux
peuples, deux récits Comment
ont-ils travaillé ? L'initiative
du projet Et
maintenant… L'édition
française Le
cyclamen
Les
Palestiniens, Mot
de l'éditeur Lumière
bleue "Probablement
la plus belle réalisation de la littérature palestinienne en
prose", selon Mahmoud Darwich, ce récit autobiographique retrace les
années que l'auteur a passées en tant qu'étudiant aux Etats-Unis, et en
particulier sa rencontre avec un soufi d'origine turque, mi-sage mi-fou et
clochard à l'occasion, qui marquera durablement sa vie et sa pensée. Il
s'agit d'abord d'un voyage initiatique, au cours duquel l'auteur nous
entraîne dans ses paysages intérieurs : perte d'évidence, quête perpétuelle
du sens et surtout questionnement sur la folie, thème central du livre.
Fin connaisseur du patrimoine littéraire arabe - et mondial - Hussein
al-Barghouti restitue avec beaucoup de finesse, en alternant description,
introspection et méditation, la tension constante entre ces deux parties
constitutives de lui-même: l'imaginaire populaire palestinien, empreint
à la fois d'une " Chronique
de la guerre civile " A
l'occasion de la sortie de son livre " Chronique
de la guerre civile " Eric
Hazan accorde un entretien à Télérama. Moi
et mon enfance
Le
livre d'enfant palestinien... En décembre 2001, nous avons eu la chance
à Gaza de rencontrer les responsables de l'Institut Tamer qui sans le
savoir ont joué un rôle déterminant dans la création de la collection
Transit.
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