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Interview

Le président al-Assad:
Les Syriens sont attachés plus que jamais à défendre la patrie

Jeudi 26 septembre 2013

Damas / Le président Bachar al-Assad, a affirmé que les Syriens sont attachés plus que jamais à défendre la patrie.

Dans une interview accordée à la chaîne latino-américaine TeleSUR, le président al-Assad a souligné que les déclarations proférées par des responsables  de la plupart des administrations américaines successives sur la crise syrienne ne portaient pas le minimum de crédibilité.

"Dés le début de la crise en Syrie, la politique américaine a été fondée sur des mensonges", a accusé le président al-Assad, ajoutant que le monde sera meilleur lorsque l'administration américaine cesse de s'ingérer dans les affaires des autres pays.

Questionné sur le message que cherchent les terroristes à adresser via les voitures piégées, le président al-Assad a estimé que le seul message des terroristes est "l'idéologie obscurantiste", précisant que les actes terroristes financés et planifiés par l'étranger avaient pour but de semer la déception parmi les Syriens et les pousser à ne plus défendre leur patrie.

Le président al-Assad a fait savoir à cet effet que toute tentative par les terroristes dans ce sens n'aboutit pas car "Les Syriens sont plus attachés que jamais à défendre la patrie".

En ce qui concerne le paradoxe dans la dernière allocution du président américain Barak Obama qui a évoqué la solution politique de la crise en Syrie et le recours à la force en même temps, le président al-Assad a souligné que ce discours contient, comme les précédents, des prétentions basées sur la falsification et les mensonges. "Dès le début de la crise en Syrie, la politique américaine a été fondée sur des mensonges", a-t-il accusé.

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Et le président al-Assad de poursuivre: "les allégations et les mensonges de cette administration s'étaient multipliés. Cette administration a contribué à la falsification de la question de l'usage de l'arme chimique le 21 août dernier sans avancer des preuves sur ses allégations qui sont absurdes, infondées et irréalistes".

Il a, de même, affirmé que la Syrie n'est pas inquiète des menaces d'utiliser le chapitre VII car elle respecte tous les accords qu'elle avait signé depuis son indépendance, évoquant à cet effet l'équilibre actuel au sein du Conseil de sécurité qui ne permet pas aux Etats-Unis, comme auparavant, de l'utiliser comme outil pour réaliser ses propres agendas tels que le renversement des régimes et la destruction des pays.

En ce qui concerne une éventuelle agression militaire américaine, le président al-Assad a dit: "La possibilité que les Etats-Unis lancent une attaque contre la Syrie est toujours réelle. Soit sous prétexte des armes chimiques, soit pour autres".

Il a tenu à souligner que la politique américaine est contraires à ses intérêts car "l'on ne peut pas avoir des intérêts dans une région tourmentée où il a y des guerres et du terrorisme".

"Parler d'une issue politique de la crise en Syrie en laissant la porte ouverte devant l'option militaire reflète le paradoxe américain. Cette logique fait circuler la violence dans le monde et la légalise en tant que moyen pour parvenir à une solution politique. La violence ne pourrait pas se rencontrer avec l'action politique. La violence détruit toute chance de solution politique", a-t-il éclairci.

Le président al-Assad d'assurer: "Nous refusons cette logique que les Etats-Unis tentent de propager pour justifier une agression contre la Syrie".

Evoquant le sujet de sa sortie du pourvoir, proposé par les Etats-Unis et nombre de leurs alliés occidentaux, le président al-Assad a affirmé que cette question ne concerne que les Syriens et elle dépend exclusivement des urnes et des désirs du peuple.

Le président al-Assad s'en est pris au président Obama, lors de son dernier discours, dans lequel il a dit "le monde sera aujourd'hui meilleur. Merci aux Etats-Unis", tout en s'interrogeant: "Est-ce l'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Tunisie et même la Syrie sont mieux?"

Le président al-Assad de poursuivre: "Le monde sera meilleur lorsque les Etats-Unis cessent de s'ingérer dans les affaires des autres pays".

Passant à la position de l'Iran à l'égard de la crise en Syrie, le président al-Assad l'a qualifié d' "objective", soulignant que "l'Iran sait la réalité de ce qui se passe en Syrie et les effets de la crise syrienne sur la région". Il a affirmé que Téhéran soutient le droit du peuple syrien à résoudre ses problèmes.

En ce qui concerne l'effet du rapprochement américano-iranien sur la crise en Syrie, le président al-Assad a estimé que ce rapprochement ne signifie pas que l'Iran a confiance en les Etats-Unis.

"Le rapprochement irano-américain, que ce soit sur le dossier nucléaire iranien ou tout autre, est de l'intérêt de la région si les Etats-Unis ne se seraient pas ingérés dans ses affaires intérieures et auraient cessé d'ignorer le droit de l'Iran d'obtenir la technologie nucléaire", a indiqué le président al-Assad.

Le président al-Assad a tenu à souligner que Damas s'intéresse seulement à l'essence de la politique iranienne objective envers la Syrie, qui peut réaliser la stabilité dans la région.

Au sujet de l'arme chimique, le président al-Assad a affirmé la coopération de la Syrie avec l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques à ce sujet. "Ce qui est exigé de la Syrie est de remplir ses engagements conformément à la Convention sur l'Interdiction des Armes Chimiques", a-t-il éclairci, assurant que la Syrie exécute tous les traités qu'elle a signés.

Le président al-Assad a affirmé que Damas, qui avait réclamé l'enquête sur l'usage de l'arme chimique en mars dernier dans la zone de Khan al-Assel dans la banlieue d'Alep, soutient la mission des enquêteurs onusiens.

Le président al-Assad a accusé, à cet effet, les Etats-Unis d'entraver l'arrivé des enquêteurs à Damas et de les pousser à quitter la Syrie avant d'achever leur mission.

"Damas a livré à la Russie des preuves sur l'utilisation par des terroristes de l'arme chimique, parmi lesquelles des échantillons du sol et du sang des personnes atteintes par le gaz toxique à Khan al-Assel dans la banlieue d'Alep et des aveux diffusés par la TV sur le transport des substances chimiques depuis les pays voisins vers la Syrie", a rappelé le président al-Assad.

Le président al-Assad s'est demandé: "Qui est-il le bénéficiaire de l'usage de ces armes et de la perpétration de ce crime? Est-il raisonnable que le gouvernement syrien convoque la mission d'enquête et utilise l'arme chimique en même temps ?"

Passant au rôle saoudien et qatari dans l'acheminement des armes chimiques aux terroristes, le président al-Assad a affirmé que ces pays fournissent dès le début de la crise en Syrie tous les types d'armes sophistiquées aux terroristes, ajoutant que Damas ne disposait pas des preuves sur l'acheminement d'armes chimiques depuis ces pays aux terroristes.

Questionné sur le rôle israélien dans les événements en cours en Syrie, le président al-Assad a affirmé qu'Israël est un Etat agressif qui a été fondé sur le principe de l'extension et qui a occupé les territoires arabes et tué beaucoup de Palestiniens, de Egyptiens et de Syriens.

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"Israël joue aujourd'hui le même rôle via le soutien direct apporté aux terroristes dans les zones limitrophes de la Syrie, notamment au Golan occupé syrien où Israël fournit les armes et les munitions aux terroristes d'autant que le soutien logistique et médical et les informations", a affirmé le président al-Assad.

Le président al-Assad s'est étonné du fait que l'arme nucléaire israélienne est une question indiscutable, "Voilà la logique qui règne dans le monde, celle d'hégémonie, de colonialisme et de force", a-t-il précisé.

Passant à la conférence Genève 2, le président al-Assad a affirmé que ladite conférence constitue une opportunité pour amorcer un dialogue entre les composantes syrienne à l'exception des terroristes qui commettaient des actes de meurtre, et des parties qui convoquent une intervention étrangère en Syrie.

"La conférence de Genève est un pas nécessaire et important qui ouvre la porte devant le dialogue entre les différentes composantes du peuple syrien mais cette conférence ne remplace pas le dialogue intersyrien", a-t-il fait noter.

Il a indiqué que toute action politique implique un arrêt de la fourniture d'armes et de munitions aux terroristes et de leur infiltration à partir des pays voisins vers la Syrie.

Sur un autre plan, le président al-Assad a affirmé que l'Amérique Latine et le Venezuela en particulier représentent un exemple à suivre dans l'indépendance et la liberté que les peuples cherchent à réaliser via la sortie de l'hégémonie occidentale et du colonialisme, appelant dans ce sens les pays arabes à suivre le parcours latino- américain pour réaliser la stabilité et le développement.

Le président al-Assad a assuré que la Syrie n'a d'options que de résister car l'avenir de la région politique dépend de ce qui s'y passera.

Il a averti que "ce qui se déroule en Syrie se répercutera sur la région et ce qui se passera dans la région influencera tout le monde".

L.W. / L.A.

 

 

   

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Source : Sana
http://sana.sy/fra/...

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