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Les voix dissidentes en Israël

Dossier publié avec l'aimable autorisation des responsables du site
Solidarité-Palestine.
Merci à Giorgio Basile, Olivier Roy et leurs collaborateurs pour ce travail.



En cours de publication

Le camp de la paix

La signature des accords d'Oslo avait signifié pour la grande majorité des pacifistes israéliens la fin du conflit, et donc l'occasion d'une démobilisation générale.

Pendant deux décennies, La Paix Maintenant a été l'organisation pacifiste israélienne la plus importante, capable, à certaines occasions, de mobiliser plus de cent mille manifestants contre les excès de la politique de guerre (Liban) et d'occupation des gouvernements de droite. Les fondateurs de La Paix Maintenant étaient, pour la plupart, des officiers de réserve, qui n'ont jamais remis en question ni le fond de la politique israélienne, ni sa culture militaire; leur objectif a été et reste de «maintenir le caractère juif et démocratique d'Israël», en menant une politique de compromis avec les Arabes, sans pour autant provoquer le risque d'une cassure au sein de la population israélienne. Depuis l'élection de Yitshak Rabin en 1992, La Paix Maintenant n'a plus organisé de manifestations de masse et a globalement soutenu la politique des divers gouvernements travaillistes. Le récent soulèvement palestinien a surpis la direction et le militants, qui ont quelque difficulté à se réorienter dans le nouveau contexte politique.

Mais il y a eu des exceptions à cette démobilisation. Soulignons en particulier le Bloc de la Paix (Gush Shalom), animé par l'ancien député Uri Avnery, et Bat-Shalom, composante israélienne de la coordination des femmes israéliennes et palestiniennes, Jerusalem Link. Si, au début du processus d'Oslo, la plupart des militants de ces organisations soutenaient ce processus et croyaient qu'il allait déboucher sur une paix israélo-palestinienne, ils ont néanmoins fait un choix politique qui rappelait la phrase de Rabin en 1995: «Combattons le terrorisme comme s'il n'y avait pas de processus de paix, et menons le processus de paix comme s'il n'y avait pas de terrorisme.»

Pour cette aile gauche du mouvement de la paix, il s'agissait de défendre tout pas en avant dans le processus négocié avec les Palestiniens, de soutenir le gouvernement travailliste quand il semblait faire évoluer le processus et, parallèlement, de continuer à mener sans concessions le combat contre l'occupation, le bouclage, les colonies, pour la libération des détenus politiques, pour une partition de la souveraineté à Jérusalem et pour un retrait de l'armée israélienne aux frontières du 4 juin 1967.

Gush Shalom et Bat-Shalom n'ont pas hésité non plus à dénoncer sans ambiguïté les violations de plus en plus systématiques des accords par les gouvernements travaillistes, à un point où il pouvait parfois sembler qu'ils avaient cesser de croire au processus d'Oslo.

Avec la venue au pouvoir de Benyamin Netanyahu et de la coalition de droite, d'autres organisations se sont jointes au combat - trop longtemps délaissé - contre l'occupation et ses sévices: les Rabbins pour les Droits de l'Homme, le Comité contre la destruction des maisons (ICAHD) et le mouvement des réservistes Yesh Gvul, que les accords d'Oslo avaient paralysé pendant quatre ans. Le vide laissé par la démission de La Paix Maintenant poussait toutes ces organisations à coordonner leurs efforts afin de donner un maximum de visibilité à leur résistance contre l'esprit du temps, le temps de la paix pour les Israéliens et de l'occupation pour les Arabes.

Il faut mentionner également certaines organisations de Droits de l'homme comme B'Tselem, le Hotline (Moked) pour le Droit de l'individu, et le Comité contre la torture, qui n'ont pas cessé pendant les années d'Oslo, de dénoncer la poursuite des violations des droits humains des Palestiniens, les poussant souvent à s'allier avec les organisations politiques radicales dans leur opposition à la politique d'occupation et de colonisation.

Enfin, bien sûr, il y a une association singulière, composée de Palestiniens et d'israéliens: le Centre d'information alternative (AIC en anglais) que dirige à Jérusalem Michel Warschawski. Passeurs de frontières réelles et symboliques entre les deux peuples, ses membres, hommes et femmes, ont choisi de s'engager ensemble contre la logique et les pratiques coloniales, et de mettre en oeuvre des solidarités concrètes où s'invente une paix au-delà des traités.

Jonathan Cook : Les voix silencieuses
14/08/2003 - Jonathan Cook fait l'inventaire des mouvements pacifistes israéliens, de La Paix Maintenant aux organisations les plus radicales, comme Ta'ayush.

Paul Kessler : Des justes en Israël
31/08/2002 - L'inlassable combat mené par le Camp de la Paix depuis le début de la seconde Intifada. Certes minoritaires au sein de la société israélienne, mais convaincus, dynamiques et courageux, les militants pacifistes se répartissent entre des mouvements multiples dont cet article inventorie les plus importants.

Karim Majoros : Des Israéliens pour une paix d'égal à égal
31/05/2002 - Plus les opérations militaires israéliennes se font violentes, plus la cote de confiance du Premier ministre Sharon augmente dans les sondages. Une kyrielle d'associations résiste toutefois, et se coordonne. Pour une cohabitation avec les Palestiniens basée sur l'égalité et la justice.

Karim Majoros : Parti travailliste israélien : critiquer du dedans ou du dehors ?
31/05/2002 - Shimon Peres aurait accepté de prendre part au gouvernement d'union nationale «pour tenter de limiter les dérapages de Sharon». Alliance avec l'extrême droite, destructions massives, poursuite de la colonisation, mise à l'écart d'Arafat, tout cela en violation flagrante de l'accord d'Oslo, co-signé par Peres... Une fraction croissante des mandataires du Parti Travailliste ne s'y reconnaît pas et menace de faire éclater le mouvement.

Une manifestation pacifiste rassemble 10 000 personnes à Tel-Aviv
09/02/2002 - Sous le slogan «L'occupation nous tue tous», une manifestation pacifiste a rassemblé 10.000 personnes à Tel-Aviv. Elle a été organisée à l'appel de nombreuses organisations.

Les organisations

Les organisations israéliennes militant pour une paix juste sont nombreuses et touchent à des domaines aussi variés que la médecine, les droits de l'Homme, la justice, l'architecture et l'urbanisme, les médias, la société civile, l'armée et la religion.

Les femmes occupent dans la lutte contre l'occupation une place prépondérante, et depuis longtemps. Elles ont acquis lors et depuis la première Intifada une visibilité et une respectabilité certaines dans l'audience israélienne, aussi bien qu'à l'étranger

Ben Lynfield : Un rabbin activiste affronte un procès en Israël
15/01/2004 - Arik Ascherman, un immigrant américain, est le directeur des «Rabbins pour les Droits Humains», une organisation de 90 rabbins, presque tous des immigrants de pays occidentaux qui font ressortir les violations des droits humains, habituellement envers les Palestiniens, aux yeux du public israélien et des autorités. C'est un travail très impopulaire dans une société qui se considère comme étant en guerre pour survivre et où les rabbins sont souvent identifiés avec les faucons de droite.

Vered Levy-Barzilai : Les Femmes en Blanc
27/09/2002 - La décision fut prise en famille. Et quand le lieutenant-colonel Mouli Weitz répondit à l'appel et s'en fut accomplir sa période de réserve en tant que commandant de l'unité stationnée au poste de contrôle de Rantis, sa mère, sa femme et ses filles formèrent un piquet face au barrage pour protester contre la politique menée par le gouvernement.

Louise Tréby : Ta'ayush
31/08/2002 - Ta'ayush est un mouvement judéo-arabe qui s'est constitué après le massacre de Galilée en octobre 2000. Ta'ayush veut dire coopération, convivialité, c'est une organisation où tout se fait à deux personnes, l'une israélienne, l'autre palestinienne.

Louise Tréby : Rassemblement de Femmes en noir
16/08/2002 - Créé en 1987 par des femmes venues de différents mouvements ou associations de gauche, le mouvement des Femmes en noir, après avoir périclité pendant la première Intifada, et plus encore après Oslo, reprend de la vigueur avec comme base communee un seul mot d'ordre: «Fin de l'occupation», une seule couleur: le noir, un seul symbole: la main noire levée qui veut dire «stop», et un rassemblement par semaine, le vendredi.

Les mouvements féministes israéliens
31/03/2002 - Le courage des femmes israéliennes qui exigent la fin de l'occupation pour une paix juste gagne en sympathie.

Gavin Rabinowitz : Huit grand-mères se battent pour que leurs petits-enfants puissent vivre en paix
18/03/2002 - «Les huit grand-mères», un mouvement de protestation nouvellement formé, projette de se joindre à une nouvelle organisation pour la paix et qui s'est constituée récemment, «le septième jour». Elles espèrent suivre les traces des «quatre mères» qui furent si utiles pour influencer l'opinion publique dans le sens d'un retrait du Liban.

Lily Galili : Où font-ils passer la ligne ?
14/01/2002 - Ma'aleh Miyus (qu'on peut traduire à peu près par «Haut-Dégoût») est le nom d'une nouvelle implantation que les membres d'un nouveau mouvement, la «Ligne Verte ­ Les Étudiants tracent la Frontière», ont l'intention d'établir dans le Parc Rose, en face de la Knesset. Leur objectif est d'exiger «la fin immédiate de l'occupation, au nom de l'avenir d'Israël».

Charles Lenchner : Couvert de bleus à la Maison d'Orient
12/08/2001 - Charles Lenchner est coordinateur de Olive Tree Summer, une initiative menée par des Juifs du monde entier pour participer à de la résistance non violente à l'occupation aux côtés d'organisations pacifiques israéliennes, palestiniennes et internationales. À la suite d'un attentat revendiqué par le Jihad islamique, la police israélienne a pris d'assaut la Maison d'Orient, connue pour être la représentation politique des Palestiniens dans la ville de Jérusalem.

Gila Svirsky : Le véritable enjeu du bouclage
23/07/2001 - Gila Svirsky est membre de la Coalition Israélienne des Femmes pour une Paix Juste et du mouvement des Femmes en Noir, avec lesquels elle participe à de nombreuses actions de protestation ou de soutien au peuple palestinien, ce qui lui a valu plusieurs arrestations. Des actions telles que celle dont elle relate le déroulement dans cet article ont lieu désormais chaque semaine.

New Profile, ou la lutte pour la civil-isation de la société israélienne
31/10/2000 - Animé en majeure partie par des femmes israéliennes - il se définit d'ailleurs comme féministe - ce mouvement a vu le jour en octobre 1998, à la faveur d'une journée d'études offrant à environ 150 personnes un forum public jusque là inédit dans le pays autour de l'objection de conscience, de la résolution non violente des conflits et de la militarisation de la société israélienne, notamment à travers l'éducation et l'oppression des femmes.

Gush Shalom

Gush Shalom, le «Bloc de la Paix», est un mouvement pacisfiste extra-parlementaire, non lié à un parti politique, qui s'est donné pour objectif d'alerter l'opinion publique israélienne.

Gush Shalom, qui rassemble des Juifs et des Arabes, défend trois principes: le retrait d'Israël des territoires occupés depuis 1967; la reconnaissance de l'OLP en tant qu'organisation représentative du peuple palestinien; et la reconnaissance du droit des Palestiniens à établir un État, avec Jérusalem Est pour capitale.

Gush Shalom, le "Bloc de la Paix"
Gush Shalom est le noyau dur du mouvement pacifiste israélien. Souvent décrit comme «résolu», «militant», «radical» ou «cohérent», il est connu pour sa position inébranlable en temps de crise, telle que l'Intifada Al-Aqsa. Depuis des années maintenant, Gush Shalom joue un rôle moteur dans la détermination du programme moral et politique des forces de paix en Israël.

Les articles d'Uri Avnery
Écrivain et journaliste, Uri Avnery est l'un des membres fondateurs de Gush Shalom. Depuis le début de l'Intifada en septembre 2000, il rédige chaque semaine un article qui lui est inspiré par la situation politique de son pays et par les actions de son mouvement. Son regard est exigeant et dur mais sa vision reste optimiste.

Julien Gautier : Uri Avnery, le prophète de la paix
30/04/2003 - Un long portrait de ce sage d'Israël qui tend encore la main à son «frère l'ennemi» et nous donne enfin des raisons d'espérer.

Proposition d'accord de paix
10/08/2001 - L'avant-projet d'une déclaration de principes qui pourrait constituer une plateforme de discussion commune israélo-palestinienne.

80 thèses pour un nouveau camp de la paix
13/04/2001 - Ce document de travail est un document important et unique, en ce qu'il tente, pour la première fois, de revisiter les mythes de l'histoire du sionisme, et de regarder en face la vérité sur le conflit israélo-palestinien. L'intention des auteurs est qu'il suscite un important débat, tant à l'intérieur d'Israël, qu'au niveau international.

Pour en finir avec les "offres généreuses de Barak"
Un exposé simple, avec cartes, préparé pour une large diffusion, répondant à l'affirmation de propagande largement répandue que «Barak a presque tout donné à Arafat et les Palestiniens ont répondu en faisant la guerre».

Le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD)

Parmi ses multiples projets, le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD) organise des reconstructions de maisons palestiniennes détruites par l'armée israélienne, et rassemble à cette occasion des centaines d'Israéliens et de Palestiniens. Il souhaite sensibiliser la société israélienne à la réalité de l'occupation et promouvoir la solidarité et la paix.

Jérusalem
Coeur d’un Etat palestinien digne de ce nom
Le choix, c’est maintenant
Par Angela Godfrey-Goldstein - mai 2006
responsable de l’action juridique pour le Comité israélien contre la démolition des maisons (ICAHD - http://www.icahd.org), elle habite à Jérusalem. Avant d’immigrer en 1981, elle vivait à Johannesburg et travaillait à Soweto. Récemment, elle a passé 4 années à travailler dans le Sinaï, en Egypte.
Source : http://www.kibush.co.il/downloads/p...

Le droit de vivre dans une patrie : 1000 rencontres pour reconstruire des maisons palestiniennes
12/06/2002 - Présentation de la campagne mondiale de reconstruction lancée par le Comité Israélien Contre les Démolitions de Maisons (ICAHD)

Jeff Halper : Un Israélien en Palestine
09/07/2001 - Quatorze maisons détruites, dont l'ordre de démolition faisait partie des 25 émis hier. Aucune possibilité pour leurs propriétaires de faire appel de ces décisions. Autour de 2.000 ordres de démolition prêts à être appliqués pour la seule Jérusalem-Est, 2.000 autres en Cisjordanie et à Gaza. 8.000 maisons palestiniennes réduites en poussière depuis 1967, 500 depuis le début de la deuxième Intifada, en dix mois.

La politique du fait accompli. La vision des colonies par Israël
01/07/2001 - L'établissement de colonies, il y a près d'une centaine d'années, dans des régions de la Terre d'Israël qui étaient peuplées par des Arabes, et quelquefois seulement par des Arabes, était-ce moral ou immoral? Permis ou interdit? C'est l'un ou l'autre. Si cela était moral, alors la colonie près de Naplouse est morale. Il n'y a pas de troisième voie. Pour Menachem Begin, qui prononça ces mots lors d'un discours devant la Knesset en mai 1982, les colonies juives implantées partout sur la «Terre d'Israël» étaient et restent une expression de la vitalité durable du sionisme et de sa vision morale.

Nouvelle campagne de démolitions de maisons
14/04/2001 - Nous nous attendons à ce que la Municipalité de Jérusalem entame la semaine prochaine sa campagne de démolition de maisons palestiniennes, faisant suite à une campagne similaire qui a débuté la semaine passée en Cisjordanie et à Gaza à l'initiative de l'administration civile. 60 maisons au moins ont été démolies systématiquement au cours de la semaine écoulée.

Les réfractaires

Le mouvement des réservistes réfractaires est, sans doute, le joyau de la couronne des mouvements d'opposition à l'occupation. Il est apparu sur la scène politique israélienne dès les premiers jours de l'invasion du Liban, en juin 1982, quand plusieurs centaines de soldats et d'officiers de réserve rendirent publique une pétition où ils annonçaient qu'ils refusaient de rejoindre leurs unités en service opérationnel au Liban. C'est le début du mouvement Yesh Gvul, qui signifie «il y a une frontière», mais aussi «il y a une limite à tout».

En janvier 2002, une nouvelle pétition est publiée dans la presse israélienne, signée par 83 officiers et soldats de réserve et motivée par la multiplication des crimes de guerre et l'extrême violence mise en oeuvre par l'armée au cours de l'année 2001. Ce mouvement a pris le nom de «Courage de refuser».

Conal Urquhart : Des troupes d'élite israéliennes rejettent la violence dans Gaza
15/02/2004 - Onze membres de Sayeret Matkal, l'unité d'élite la plus prestigieuse des Forces Israéliennes de Défense, refusent de servir dans les Territoires palestiniens, à cause «d'un profond sentiment d'inquiétude vis-à-vis du futur d'Israël en tant qu'État démocratique, sioniste et juif». Ils concluent la lettre qu'ils ont adressée à Ariel Sharon en disant: «Nous avons depuis longtemps traversé les limites de la lutte pour une juste cause et nous nous trouvons maintenant à combattre pour opprimer un autre peuple. Nous ne traverserons plus cette ligne.»

Refuzniks : Cinq affiches pour défendre les « Cinq »
15/02/2004 - Une campagne d'affichage lancée par WWW.REFUZ.ORG.IL.

Bradley Burston : Quand des Israéliens disent « Non, non, nous n'irons pas »
05/02/2004 - Malgré le fait que le pacifisme et le refus de servir aient été une évidence depuis la naissance d'Israël lors de la guerre de 1948, ce sujet a toujours été très sensible dans un pays dans lequel le service militaire universel officiel a laissé une marque indélébile sur le développement de la langue et de la culture, sur la conduite du commerce et sur le vocabulaire et la pratique des métiers de l'État. Le refus de servir et les attitudes envers ceux qui refusent ont longtemps servi de baromètre à toute la société israélienne.

Adam Keller : Dernier jour au tribunal
04/01/2004 - Le 4 janvier 2004, pour avoir refusé de servir dans les Forces Israéliennes de Défense, cinq objecteurs de conscience ont été condamnés à un an de prison. La peine est, dans les faits, illimitée, puisque le ministère public à l'intention de les maintenir en prison jusqu'à ce qu'ils acceptent de servir dans l'armée. Tel est le prix qu'ils vont payer pour avoir refusé de prendre part à une occupation brutale.

Adam Keller : Objecteurs de conscience : « les pires des criminels »
23/12/2003 - Au procès des Refuzniks, le verdict n'a pas été rendu le 23 décembre 2003. Le tribunal militaire de Jaffa a indiqué qu'il faudrait encore attendre pour connaître la sentence. Mais une audience a néanmoins eu lieu et a été particulièrement houleuse, puisque les juges ont déclaré que la peine serait «exemplaire», et que le «crime idéologique» commis faisait des Refuzniks «les pires des criminels». Ils ont annoncé qu'ils useraient de la force et de la peur afin que leur exemple ne puisse inspirer d'autres Israéliens. L'avocat de la défense a pour sa part souligné le «deux poids, deux mesures» qui prévaut pour la justice israélienne, qui n'a infligé (lorsqu'elle en a infligé) que des peines très légères, le plus souvent avec sursis, à des soldats israéliens qui avaient commis des sévices sur des Palestiniens ou donné des ordres qui ont conduit à la mort de civils palestiniens.

Mitch Potter : Israël emprisonne un 'refuznik' canadien
09/10/2003 - Dan Goldenblatt (33 ans), un soldat de réserve israélien né à Montréal, a été emprisonné pour avoir refusé, pour des «raisons de conscience», d'obéir aux ordres de se déployer dans les Territoires mardi matin après être revenu de l'enterrement d'un ami qui a été tué lors de l'attaque suicide du week-end dernier dans la ville de Haïfa. Il a été condamné à 28 jours de prison.

Lily Galili et Amos Harel : Un groupe de pilotes de réserve annonce : Nous refusons de collaborer aux assassinats
19/09/2003 - Un groupe de pilotes de réserve de l'armée de l'air est en train de s'organiser pour annoncer publiquement leur intention de refuser de collaborer aux opérations d'assassinats réalisées par l'armée israélienne avec l'appui de la force aérienne dans les Territoires.

Le procès des refuzniks - Audition du 14 juillet 2003
15/07/2003 - Le parler-vrai face au pouvoir. Les témoignages de Shimri Tsameret, Adam Maor et Noam Bahat, trois jeunes Israéliens qui refusent de rejoindre l'armée d'occupation : Une ode à l'humanisme.

Adam Maor : Témoignage devant la Cour Martiale de Jaffa, le 14 juillet 2003
14/07/2003 - Adam Maor, né en 1983, a refusé de servir dans l'armée israélienne et d'accepter d'autre mode de défense que la sienne. Après quelques mois de prison, il a été jugé en janvier 2004 avec quatre autres refuzniks: Haggai Matar, Matan Kaminer, Shimri Tzameret et Noam Bahat. Ils ont tous les cinq été condamnés à un an de prison (renouvelable). D'abord incarcérés dans une prison militaire, ils sont depuis le 25 février 2004 dans des prisons civiles. Voici le texte intégral de son témoignage.

Yesh Gvul : Arik Potter et l'Occupation Enchantée
29/06/2003 - Où en sont les refuzniks? Où ont-ils tous disparus? L'armée a recours à des tours de passe-passe pour faire croire que les refuzniks n'existent pas (à part la poignée en cour martiale).

Gush Shalom : Sessions historiques de la Cour Martiale
24/06/2003 - Jours dramatiques à la Cour Militaire de Jaffa. Aujourd'hui 24 juin: trois jeunes refuzniks ont prononcé de longs et émouvants discours contre l'occupation, discours jamais entendus auparavant devant une cour militaire israélienne. Ces discours faisaient suite à la session du procès de Yoni Ben-Artzi qui a repris hier et pendant lequel l'accusation s'est emmêlée en essayant de prouver qu'un pacifiste n'est pas un pacifiste.

Matanya Ben-Artzi : Cher Juge de la Cour Suprême, mon fils est un pacifiste...
17/04/2003 - Lettre ouverte de la mère de Jonathan (Yoni) Ben-Artzi, un pacifiste qui a refusé d'être incorporé au service militaire et a demandé à faire un service civil alternatif.

Troisième semaine de grève de la faim des prisonniers pour raison de conscience Hillel Goral et Noam Bahat
01/02/2003 - Les mouvements New Profile, la Lettre des Shministim 2002, Yesh Gvoul, Gush Shalom et l'Association des parents d'objecteurs appellent le gouvernement et l'armée à reconnaître le droit démocratique des objecteurs de conscience de s'abstenir du service militaire, à libérer immédiatement tous les objecteurs de conscience emprisonnés et à mettre fin à l'emprisonnement répété de jeunes gens qui obéissent à leur conscience.

Asaf Oron : L'Accord
04/01/2003 - Un des arguments les plus fallacieux et superficiels avancés à l'encontre des refuzniks, c'est: «Maintenant, à cause de vous, les tenants de la droite refuseront pour leur part d'évacuer les colonies, et que pourrons-nous leur dire?» Pour l'une ou l'autre raison, cet argument a une étonnante vitalité et refait souvent surface.

Yaïr Avigdor : Une question de ligne rouge
22/12/2002 - «Les manifestations, les pétitions, la protestation pacifique,... c'est bien lorsque le combat se déroule selon les «règles du jeu». Mais nous avons perdu les «règles du jeu» - morales, culturelles, politiques. Nous avons dépassé ce niveau-là, nous sommes loin au-delà. Dans la situation actuelle, lutter à l'intérieur des règles du jeu, c'est de la naïveté ou de la dérobade. La ligne rouge est derrière nous.»

Youval Tamari : L'égalité avant le nationalisme
20/12/2002 - Youval Tamari est un objecteur refusant de servir dans les Territoires occupés. Il est le 114ème signataire de la lettre des refuzniks.

Anath Matar : Le soldat et le citoyen dans l'État d'Israël
19/12/2002 - Propos tenus par le Dr Anath Matar, du département de philosophie de l'Université de Tel Aviv, à l'occasion d'une réunion de soutien aux objecteurs opposés à l'occupation qui s'est tenue à Tel Aviv. Anath Matar est la mère de Haggai, d'un des Shministim emprisonnés.

Yigal Bronner : Lettre de prison
05/11/2002 - «J'aimerais partager avec vous quelques-unes des pensées qui occupent mon esprit quand je passe de longues heures à peler des sacs d'oignons, à laver des dizaines de grandes marmites graisseuses, ou quand on me demande d'expliquer mes raisons à ceux qui m'entourent et ont bien de la peine à les comprendre. Pourquoi un homme de mon âge, marié avec deux enfants, trouve cela nécessaire? Pourquoi je trouve que cela vaut la peine de refuser de servir dans les Territoires occupés?»

Yigal Bronner : Lettre en réponse au Général
28/10/2002 - La lettre que Yigal Bronner, spécialiste de sanscrit à l'université de Tel-Aviv, a envoyée en réponse à la convocation qu'il a reçue en tant que réserviste.

Le refuznik Haggai Matar a été emprisonné
23/10/2002 - Un message du refuznik israélien Haggai Matar, qui vient d'être emprisonné pour le motif de refus de servir (dans les Territoires) et de sa mère, Anat.

Asaf Oron : Déclaration
13/10/2002 - Asaf Oron est l'un des réservistes signataires de la déclaration de refus de servir dans les Territoires Occupés. Il expose ses motivations personnelles.

Seconde lettre des shministim à Ariel Sharon : 215 jeunes refusent l'occupation
17/09/2002 - Un an après avoir lancé leur campagne de résistance, de jeunes refuzniks israéliens sont en train de gagner en force et d'étendre leurs activités.

Karim Majoros : Yesh Gvul : la fronde des militaires
31/05/2002 - De respectables soldats, sionistes convaincus, refusent de servir dans les Territoires occupés et de passer leur vie à gâcher celle d'un autre peuple. Ils ne supportent plus les ordres contraires à leur morale et à ce qu'ils considèrent être l'intérêt de leur pays.

Tal Matalon : Ma résistance au service militaire
31/03/2002 - Tal Matalon, 19 ans, vit à Haïfa. Elle a obtenu son exemption du service militaire, il y a un an environ. Elle accomplit actuellement un service «national» alternatif au centre féministe «Isha L'Isha» de Haïfa. Elle est aussi active dans le groupe des Shministim, chez New Profile, ainsi que chez Les Femmes en Noir. Le 31 mars 2002, dans l'explosion d'une bombe au restaurant Matza de Haïfa, deux de ses camarades de classe, Ofer Ron et Adi Shiran, ont été tués.

Asaf Oron : Lettre ouverte aux Juifs américains
26/03/2002 - Tikkun, une organisation juive de soutien à la paix appelée Tikkun a publié une annonce en faveur des refuzniks réservistes israéliens et a été immédiatement bombardée de courriels et coups de téléphone haineux venant d'autres Juifs américains, au nombre desquels plusieurs se considérant comme soutiens à la paix. Asaf Oron, l'un des signataires de la déclaration de refus de servir dans les Territoires Occupés, argumente.

Ada Ushpiz : Les enfants d'Abraham
08/02/2002 - Recrues du Liban qui ont grandi pendant la période des accords d'Oslo et d'Ytzak Rabin, les nouveaux refuzniks ont levé le drapeau noir sur l'occupation elle-même. Certains d'entre eux représentent la deuxième génération de religieux de gauche.

Alisa Solomon : La résistance à la conscription progresse chez les «Refuzniks» israéliens
/08/2001 - Entre septembre 2000 et mars 2001 - les six premiers mois de l'actuelle Intifada - le nombre de réservistes effectuant des demandes de report de leur tour de service a doublé.

Yesh Gvul : Des soldats qui refusent de servir l'occupation
31/05/2001 - C'est un mouvement qui s'est constitué lors de la guerre du Liban en 1982-83 et qui rassemblait à l'époque des réservistes de l'armée israélienne qui refusaient de cautionner l'agression israélienne. C'est aujourd'hui un groupe aux structures assez informelles et dont la capacité militante semble un peu à géométrie variable, en fonction de l'actualité et de la perception des «urgences».


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 Source : Solidarité Palestine


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