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Il
y a, à présent, environ 115 prisonnières politiques dans les
prisons israéliennes: environ 95 à la Prison de Hasharon (Tel Mond),
9 femmes à Névé Tirza (Ramle) et quelques'unes dans des centres
de détention.
Détérioration
des conditions de détention
L'enlèvement
des soldats israéliens était un prétexte pour commencer les
massacres dans la Bande de Gaza et au Liban. En même temps,
l'attitude envers les prisonnières s'est aggravée.
Dès
le premier enlèvement à Gaza au mois de juin, les visites des
familles furent interdites pour tous les prisonniers et prisonnières
politiques. Après environ 6 semaines, suivant une pétition soumise
par "HaMoked, Centre pour la Défense de l'Individuel",
les autorités de la prison ont de nouveau permis les visites, mais
uniquement pour les membres de famille de moins de 16 ou plus de 45
ans. D'ailleurs, cette permission n'a pas changé grand-chose pour
la plupart des familles, qui de toute façon ne peuvent se rendre à
la prison, à cause de la clôture imposée strictement dans la
Bande de Gaza et en Cisjordanie.
Les
autorités de la prison ont déconnecté toutes les stations arabes
à la télévision.
Les
prisonnières condamnées n'ont pas pu rencontrer les avocats. Après
environ 10 jours, suivant une pétition présentée par "Adala,
le Centre Légal pour les Droits de la Minorité Arabe en Israël"
les autorités ont de nouveau permis les visites des avocats.
Les
prisonnières ont des difficultés en ce qui concerne les achats à
la cantine, dû au blocage des comptes de beaucoup de prisonnières.
Au
sujet du blocage des comptes de cantine: http://www.wofpp.org/french/june.html
La
Prison de Hasharon (Tel Mond)
Récemment,
quand quelques prisonnières ont cassé des glaçons pour préparer
de l'eau froide (il fait très chaud à présent), les gardiens les
ont réprimandées, leur enjoignant de ne pas faire du bruit et leur
ont imposé une amende de 300 NIS (environ 70 $). - Quand elles
rient ou parlent ensemble à haute voix, les gardiens les engueulent
et leur ordonnent de se taire.
'Etaf
'Alyan,
âgée de 42 ans, une détenue administrative de Ramallah, mère
d'un bébé de 22 mois, fut arrêtée le 22 décembre 2005. Le 26
juillet sa détention administrative fut encore une fois prolongée
de 3 mois.
Des
détails sur 'Etaf 'Alyan: http://www.wofpp.org/french/etafi.html
Manal
Ghanim, âgée
de 30 ans, du camp de réfugiés de Tulkarem. Nour,
son fils de deux ans et demi qui
avait vécu avec elle en prison depuis sa naissance, vit depuis le
11 mai 2006 avec la famille au camp de réfugiés de Tulkarem. - Le comité de sursis a de nouveau refusé de mettre Manal en
liberté, bien qu'elle ait purgé plus de deux tiers de sa peine.
Des
détails sur Manal Ghanim:
http://www.wofpp.org/french/manal.html
La
Prison de Névé Tirza (Ramle)
A
présent, pendant les périodes de récréation, les femmes sont
accompagnées dans la cour de la prison par les gardiens pourvus de
tout leur équipement militaire: casques, fusils, armure etc.
Les
femmes sont très embarrassées par la présence des gardiens dans
leur aile, particulièrement pendant la nuit. En conséquence, elles
dorment la tête couverte.
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