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WOFPP

Women`s Organization for Political Prisoners (WOFPP)

Bulletin juin 2009

Jeudi 11 juin 2009

Il y a, à présent, environ 65 prisonnières politiques dans les prisons israéliennes: environ 37 dans la Prison de Hasharon (Tel Mond), environ 23 dans la Prison de Damoon (Montagne du Carmel), et le reste dans quelques centres de détention.

 

Le trajet de la prison au tribunal

Quand les autorités emmènent les prisonnières politiques de la prison au tribunal, les prisonnières souffrent de l'attitude rigide et humiliante de la part des gardiens de la fraction de "Nahshon" (fraction de "Nahshon = la fraction spéciale des autorités de la prison, chargée de garder les prisonniers à l'extérieur de la prison).

Les prisonnières politiques qui ont une audience au tribunal sont emmenées à la Prison de Névé Tirza un ou plusieurs jours avant la date de cette audience et sont détenues dans l'aile des prisonnières criminelles qui ont une attitude hostile envers les prisonnières politiques. - Les prisonnières politiques ne sont pas autorisées d'apporter des vêtements.

Le jour de l'audience: à l'aube la voiture arrive pour conduire les prisonnières politiques au tribunal. Elles voyagent avec les prisonnières criminelles, sans cloison, bien que celles-ci fassent de leur mieux pour harceler les prisonnières politiques. La voiture va d'une prison à l'autre pour chercher les prisonnières qui, parfois, doivent rester de longues heures dans la voiture sans ventilation adéquate, souvent sans manger ou boire et sans la possibilité d'aller à la toilette. Ces souffrances sont plus pénibles  pour Fathmah elZuq qui a son bébé Yusef avec elle. Pour le bébé ces conditions sont insupportables. 

 

 

Prison de Hasharon (Tel Mond)

 

Les prisonnières politiques de la Bande de Gaza: Fathmah elZuq, Rawda Habib et Wafa elBis n'ont pas reçu de lettres depuis septembre 2008.

 

Latifa Abu Dara'a, du Camp de Réfugiés de Balata, a été arrêtée le 8 décembre 2003. Les autorités de la prison ont déterminé qu'elle était une "prisonnière à risque de s'enfuir", donc chaque fois qu'elle a dû quitter l'aile (visite de l'avocat, visite de la famille) et pendant la période de récréation, on lui a mis des menottes aux mains et aux pieds. Elle a commencé une grève de la faim demandant à ne pas être soumise à ce traitement pendant la récréation. Les autorités de la prison l'ont punie, la transférant à une cellule d'isolement où elle était surveillée les 24 heures du jour par une caméra. Elle n'a pas été autorisée à faire des achats à la cantine ni à regarder la télévision. Après quelques jours, les autorités de la prison ont accepté sa requête et ne lui ont plus mis les menottes pendant la récréation. En mai 2009, elle a été transférée à la Prison de Névé Tirza (Ramle).

 

Sanaa Salah, âgée de 26 ans, de elHader, district de Bethlehem, a été arrêtée le 6 août 2008. Les autorités de la prison l'ont punie en la transférant, pour une période de 22 jours, à une cellule d'isolement où elle était surveillée les 24 heures du jour par une caméra, et en refusant qu'elle reçoive des visites de la famille. Sa mère n'a pas été informée de cette punition. Elle est venue rendre visite à Sanaa, mais les autorités de la prison n'ont pas permis la visite. - Donnant suite à la requête de Sanaa, le 20 mai 2009 les autorités de la prison l'ont transférée à la Prison de Damoon.

 

Rajaa elGhul, une ex-prisonnière politique, âgée de 39 ans, du Camp de Réfugiés de Jénine, a été arrêtée à l'aube du 31 mars 2009. Arrivée au Centre de Détention de Salem, elle a été forcée à rester debout, dehors dans le froid, pendant environ deux heures. Plus tard, elle a été emmenée au Centre de Détention de Kishon (Jalameh) et soumise aux interrogatoires rigides. Au cours de ces interrogatoires qui ont duré de longues heures, elle avait les mains enchaînées au dos. Elle a entamé une grève de la faim demandant à être transférée à la Prison de Hasharon. Après trois jour, Rajaa a été transférée à la Prison de Hasharon pour quelques jours, et ensuite re-transférée au Centre de Détention de Kishon (Jalameh), où elle a encore enduré des interrogatoires. Après deux semaines, elle a été transférée à la Prison de Hasharon et mise en détention administrative.

Rajaa souffre d'une maladie du cœur mais ne reçoit pas de traitement adéquat en prison.

Comme beaucoup de prisonnières, elle a été soumise aux attitudes rigides et humiliantes de la part des gardiens quand elle a été emmenée au tribunal. Six jours avant la date de l'audience elle a été transférée à la Prison de Névé Tirza (Ramle). Le jour de son voyage au tribunal, les gardiens ne lui ont rien donné à manger. De retour à la Prison de Névé Tirza, elle a été détenue dans une petite chambre d'attente pendant six heures.

 

Nouvelles prisonnières

Jihad Abu Turki, âgée de 15 ½ ans, de Hébron, a été arrêtée le 25 février 2009.

'Abeer Daghara, âgée de 30 ans, du district de Ramallah, mère de deux enfants, a été arrêtée le 11 mars 2009 et détenue au Centre de Détention du Russian Compound (Jérusalem). Après 27 jours, elle a été transférée à la Prison de Hasharon.  Elle a des problèmes de santé mais ne reçoit pas de traitement adéquat en prison.

Mimuna Jabareen, âgée de 15 ½ ans, du district de Bethlehem, a été arrêtée le 22 avril 2009.

Nahada Taleb, from Kufur 'Ein, district de Ramallah.

 

Mises en liberté

Manar Jabareen, de Um elFahem, arrêtée le 30 juin 2007, a été mise en liberté le 9 juin 2009.

Nahala Bader, âgée de 25 ans, de Bet Liqya, district de Ramallah, arrêtée le 8 mars 2008, a été mise en liberté le 3 mai 2009.

Rima Tabal, âgée de 23 ans, du district de Tulkarem, arrêtée le 20 septembre 2008, a été mise en liberté le 30 avril 2009.

Arselin Ya'aqub, âgée de 22 ans, du district de Tulkarem, arrêtée le 7 octobre 2008, a été mise en liberté le 26 avril 2009.

Nawal elSa'adi, âgée de 45 ans, du Camp de Réfugiés de Jénine, arrêtée le 6 novembre 2008, a été mise en liberté en mars 2009.

 

Prison de Damoon (Montagne du Carmel)

 

Iman Ghazawi 'Ashasha, de Tulkarem, a été arrêtée le 20 février 2001. Son mari est, lui aussi, un prisonnier politique dans une prison israélienne. Elle a pu le rencontrer en novembre 2008. Bien qu'il y ait une décision de la cour que les autorités de la prison devraient leur permettre une rencontre  tous les trois mois, les autorités de la prison, se servant de différents prétextes, n'ont plus permis de rencontre.

 

Laila Bukhari, de Naplouse, a été arrêtée le 1 juillet 2002. Les autorités de la prison ont refusé sa requête pour rencontrer son frère qui est un détenu administratif.

 

Sanaa 'Amru, de Dura, district de Hébron, a été arrêtée le 6 octobre 2002. Elle est tombée du lit supérieur du lit super-posé - (il n'y a pas de barreaux) – et, à présent, elle souffre de douleurs au dos.

 

Iyat elQaysi, âgée de 19 ans, du Camp de Réfugiés de Balata, district de Naplouse, a été arrêtée le 20 mars 2008.  Le comité de sursis a refusé sa requête pour être mise en liberté avant le terme de son emprisonnement, bien qu'elle en ait purgé deux tiers.

 

Sumud 'Abdalla, , âgée de 17 ½  ans, de Bir Zeit, district de Ramallah, a été arrêtée le 17 avril  2008.  Le comité de sursis a refusé sa requête pour être mise en liberté avant le terme de son emprisonnement, bien qu'elle en ait purgé deux tiers.

 

Nouvelle prisonnière

Rima Abu 'Aysha, âgée de 22 ans, de Naplouse, a été arrêtée le 14 février 2009. Détenue  au Centre de Détention de Petah Tiqva, elle y a été soumise à des interrogatoires rigides durant de longues heures, jours et nuits. Après six jours elle a été transférée à la Prison de Hasharon. Elle a demandé à être transférée à la Prison de Damoon et, en mai, ce transfert a pris place.

 

Mise en liberté

'Etaf Batikh, âgée de 18 ans, de Jérusalem, a été arrêtée le 5 février 2008 et a été  mise en liberté le 7 mai 2009. 

 

Shirin elShekh Khalil

Les autorités israéliennes persistent à refuser à Shirin elShekh Khalil  le retour à Ramallah après sa mise en liberté du 12 avril 2009, et la forcent de vivre à Gaza. Shirin  est née à Gaza et, depuis son enfance, a vécu à Ramallah où elle a été arrêtée le 13 juillet 2003.

 

 

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Source : Susanne Moses


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