Le
24 / 10 / 1984, les autorités françaises incarcèrent le
combattant libanais Georges Ibrahim Abdallah après qu’un
groupe de Mossad israélien l’eut poursuivi à Lyon en
France, en raison de son appartenance aux résistants contre
l’occupation israélienne au sud libanais depuis 1978.
Les
hostilités israéliennes ont fait naître une révolution
dans son cœur, ce qui l’avait poussé à poursuivre les
criminels de guerre israéliens à l’étranger comme une
riposte aux massacres des deux peuples libanais et palestinien
exécutés par les israéliens.
Les
autorités sécuritaires et juridiques françaises ont justifié
son arrestation vu sa détention des papiers d’identité
falsifiés.
Le
1 / 3 / 1987, les autorités françaises le jugèrent:
l’accusation fut le conspiration des actes « terroristes »,
et elles rendirent le jugement abusif de le condamner à perpétuité.
Les
autorités françaises étaient soumises aux
autorités américaines. Le président Reggan avait
discuté le sujet du procès de Georges Abdallah lors d’une
réunion avec le président François Mitterrand , comme il y
avait eu plusieurs interventions américaines dans le but de
forcer les autorités françaises à ne pas le libérer. Les
Etats Unis étaient membre principal dans la partie civile.
C’est en plus de ce qu’enduraient la France de
l’influence israélienne.
A
cette époque, l’opinion publique française était influencée
par la série «d’explosions» ayant eu lieu à Paris entre
1986 et 1987, suite auxquelles un très grand nombre de français
étaient tombés victimes. Les autorités françaises accusèrent,
sans preuves authentiques, Georges Abdallah d’être derrière
ces «attentats ».
Signalons
que Georges Abdallah fut incarcéré seul dans une cellule
lors des explosions et tout le long de quelques mois.
Cependant,
après quelques années, la France a déclaré avoir arrêté
le groupe responsable de ces explosions ; ainsi,
l’accusation de Georges Abdallah n’était-elle en réalité
qu’un acte tissé de mensonges.
Sur
ce, la condamnation à perpétuité de Georges Abdallah s’avérait
« le bouc émissaire » ayant pour objectif de tromper les
français et de satisfaire les américains et les israéliens,
et de faire paraître la France comme étant un pays capable
de lutter contre le « terrorisme ».
Aujourd’hui,
Georges Abdallah dépasse
sa 21e année en prison, tout en sachant qu’il était
dans le pouvoir du Ministère de la Justice française de le
libérer juste dès qu’il avait déjà terminé sa 15e année
en prison, et cela par un simple arrêté administratif de la
part du ministère cité ci-dessus conformément à la loi
française suivant laquelle il était condamné.
La
libération du militant Georges Abdallah est un droit légal
garanti par la loi française elle-même.
Le
19 novembre 2003, le « Tribunal de la Libération
Conditionnelle », au département français Pau, prit la décision
de le libérer et précisa comme date de cette libération le
15 décembre 2003.
Juste
avant cette décision, les autorités françaises envoyèrent
le dossier de Georges Abdallah au gouvernement libanais lui
demandant son avis sur la libération du détenu et par la même
son passeport, ce qui voulait dire que les autorités
juridiques étaient sur le point de le libérer comme c’était
le cas lors de l’arrêté proclamé après l’audience
ayant tenu lieu le 19 / 1 / 2003.
Or,
le Parquet général interjeta appel immédiatement sur la
demande du ministre de la Justice Française ce qui annula
l’arrêt de Pau. « Le Tribunal National de la Libération
Conditionnelle » reconsidéra l’affaire le 16 janvier 2004.
Mais, ce tribunal était soumis à la pression du ministre de
la Justice qui à son tour se trouvait soumis à celle des américains
et des israéliens. Et le nouvel arrêt refusa la libération
; ce qui provoqua la surprise dans tous les milieux médiatiques
qui, parmi eux l’agence française de presse, conclurent
l’ambiguïté de cet arrêt.
Georges
Abdallah commence sa 22e année de prison à perpétuité, et
pour être libéré, il n’a pas besoin d’un décret spécial.
Vingt-deux
ans ont passé dès son arrestation, ce qui signifie
que continuer à l’incarcérer constitue un acte abusif
violant les lois internationales et une transgression de la
loi appliquée en France même. Les lois françaises, inspirées
des principes de la Révolution Française, sont-elles une
justice ou un vengeance?
Tout
récemment le 22 novembre, le dossier de Georges Abdallah était
de nouveau entre les mains de la justice française qui a fixé
le fin du décembre comme date pour annoncer sa décision.
Camarades
et amis révolutionnaires
Nous,
le comité des parents et amis de Georges Ibrahim Abdallah,
refusons la position du ministère de la justice française
qui ne respecte pas le code pénal français lui-même d’un
côté, et nous demandons, d’un autre, que cette justice
reste conforme à la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme.
Notre
comité demande sa libération immédiate, et réclame que
cette infraction des lois françaises de la part de la justice
française elle-même est une violation des Droits de l’Homme
et des principes de la Révolution Française et une hostilité
dirigée contre l’autonomie du Liban et son indépendance.
Camarades
et amis
Nous
remercions votre solidarité avec les prisonniers révolutionnaires,
et nous restons aussi solidaires que vous avec cette
avant-garde qui lutte pour la cause de l'humanité toute entière.
Le
16/12/2005
Comité
des Parents et Amis de Georges Abdallah