Le ministère palestinien aux affaires des prisonniers et libérés
a publié ce premier janvier 2006 un rapport dévoilant que les
forces de l'occupation israélienne ont arrêtés au cours de
l'année 2005, 3495 Palestiniens, de toutes les provinces, parmi
lesquels 1600 sont toujours en détention.
Le rapport annuel publié par le département des statistiques du
ministère précuse que les forces de l'occupation a poursuivi, au
cours de l'année 2005, les campagnes d'arrestations et les
rafles, arrêtant 3366 Palestiniens dans les provinces de
Cisjordanie, al-Quds et les terres de 48, qui représentent 96,3%
de l'ensemble des personnes arrêtées et 129 Palestiniens dans
les provinces de Gaza, qui représentent 3,7%
Le rapport du ministère fait état que des centaines de citoyens
et d'étudiants ont été gardés pendant de longues heures ou même
des journées sur les barrages, les points de fouilles et les
centres de détention, en plus des 3495 citoyens.
M. Abdel Naser Ferwana, directeur du département des statistiques
au ministère, a affirmé que les forces de l'occupation n'ont pas
distingué, au cours de leurs rafles, entre les enfants, les
vieux, les filles, les mères, ou les jeunes. Tout le monde était
visé et accusé sous divers prétextes, pendant que les
condamnations étaient prêtes, indiquant que pas une famille n'a
pas eu un ou plusieurs de ses membres détenus dans les prisons
israéliennes.
Le rapport indique que l'occupation a arrêté au cours de l'année
2005 400 enfants, dont 253 sont toujours détenus, qui sont privés
de poursuivre leurs études et qui sont condamnés à de très
lourdes peines, y compris la prison à vie.
Le rapport indique aussi que des dizaines de femmes ont été arrêtées
dans des conditions très dures, qu'elles sont enfermées dans des
lieux inadaptés, privées de leurs droits essentiels, soumises à
des provocations continues de la part des geôliers et geôlières,
qui n'hésitent pas à les agresser, insulter, fouiller à nues...
Parmi les cinq prisonniers anciens, 5 sont de nationalités autres
que palestinienne, le plus ancien étant Samir Qintar, du Liban,
arrêté depuis le 22 avril 1979, et quatre autres syriens, du
Golan occupé, qui sont Bashir Sulayman Miqt, Asem Mahmoud Wali,
Sitan Nimr Wali, Sidqi Sulayman Miqt, tous arrêtés en 1985.
Le directeur du département des statistiques a montré que malgré
l'accalmie, les forces de l'occupation n'ont pas cessé leurs
campagnes et rafles, n'ont pas mis fin aux raids sur les villes,
villages et camps, arrêtant environ 3000 personnes depuis la conférence
de Sharm el-cheikh. Ces prisonniers ont été torturés et mis
dans des cellules dépourvues de toutes les conditions de vie
humaine. De plus, de nouvelles sections ont été mises en place
dans plusieurs prisons et centres de détention, ce qui témoigne
du grand nombre de détenus.
Aucune amélioration ou évolution positive n'a été remarquée
concernant les conditions de détention ou les pratiques de la
part de la direction des prisons, mais au contraire, la situation
s'est gravement détériorée, l'état de santé des prisonniers
s'est aggravé, les prisonniers malades se sont multipliés, et
les transferts des prisonniers sont devenus fréquents, visant à
empêcher les prisonniers de ressentir une quelconque stabilité.
Le rapport indique aussi que les martyrs du mouvement national des
prisonniers tombés au cours de l'année 2005 furent
- Rasem Sulayman Ghunaymat, de Kfer Malik, à Ramallah, décédé
le 27 janvier 2005 dans la prison de Meggiddo, suite à une
incendie déclarée dans une des tentes de la prison, à cause à
un mauvais fonctionnement électrique.
- Abdel Fattah Yousef Mahmoud Raddad, de Saïda, à Tulkarm, décédé
par suite de négligence médicale, le 5 mai 2005. Malgré sa
maladie, il n'avait pas été soigné.
- Ali Muhammad Abu Rabb, de Jénine, décédé des suites de la
torture subie le 15 juin 2005, dnas le centre d'arrestation de
Rosh Bina, en Galilée, il avait été arrêté le 8 juin au
barrage de Barta'a parce qu'il n'avait pas de permis de se rendre
dans les territoires de 48.
- Bashar Arif al-Wali Bani Odah, de Tamoun, région de Jénine, décédé
par suite de la négligence médicale, dans la prison de Gilboa,
le 23 juin 2005.
- Jawad Adel Abdel Aziz Mghayseb, de Deir el Balah, bande de Gaza,
décédé des suites de la négligence médicale dans la prison du
Naqab, le 28 juillet 2005.
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