Marche internationale pour Gaza
Nous refusons de maquiller la réalité du siège de Gaza
Mercredi 30 décembre 2009 LES PARTICIPANT-E-S À LA MARCHE
INTERNATIONALE DE LIBÉRATION DE GAZA REJETTENT L’OFFRE DU
GOUVERNEMENT ÉGYPTIEN DE NE LAISSER ENTRER À GAZA QUE 100
D’ENTRE EUX.
Après trois jours de vigiles et de manifestations dans le
centre-ville du Caire, Mme Suzanne Mubarak avait offert de ne
laisser entrer à Gaza que 100 des 1300 délégués. L’offre a été
rejetée par le comité de coordination de la Marche
internationale de libération de Gaza de même que par les grands
contingents tels France, Écosse, Canada, Afrique du Sud, Suède
et l’État de New York (Etats-Unis)
« Nous refusons carrément cette offre purement symbolique de
la part du gouvernement égyptien. Nous refusons de maquiller la
réalité du siège de Gaza. Nous continuerons à travailler pour
que les 1362 marcheurs et marcheuses puissent tous et toutes
entrer à Gaza, faisant ainsi un pas vers le but ultime d’en
finir avec le siège de Gaza et de libérer la Palestine » a
affirmé Ziyaad Lunat a membre du Comité de coordination de la
Marche.
La Marche pour la libération de Gaza a été organisée pour
attirer l’attention du monde entier sur le rappel de l’agression
israélienne de l’an dernier qui a duré 22 jours et tué plus de
1400 Palestinien-ne-s et blessé plus de 5000. Même si
techniquement l’invasion a cessé, les conditions sur le terrain
n’ont fait que se détériorer durant les douze derniers mois.
Aucun matériau de re-construction n’a été autorisé à entrer à
Gaza et plus de 80% des Gazaoui-e-s sont maintenant
dépendant-e-s de l’aide alimentaire extérieure.
Les marcheurs et marcheuses avaient planifié entrer à Gaza
via le passage égyptien de Rafah le 27 décembre pour se joindre
à un groupe estimé à quelques 50,000 Palestinien-ne-s résidents
et marcher ensemble jusqu’à la frontière israélienne d’Erez , en
réclamant pacifiquement qu’Israël mette définitivement fin au
siège de Gaza.
Mais le gouvernement du président égyptien Hosni Mubarak a
annoncé, quelques jours seulement avant l’arrivée au Caire des
centaines de délégué-e-s, que la Marche n’aurait pas
l’autorisation de procéder vers Gaza, invoquant des tensions aux
frontières. Quand les marcheurs et marcheuses se sont mis à
protester contre cette décision, le gouvernement les a
immédiatement réprimés, utilisant souvent les policiers
lourdement armés de l’escouade anti-émeute pour encercler et
intimider les militant-e-s non violent-e-s. La décision
égyptienne de ne laisser entrer à Gaza que 100 personnes
illustre bien que l’argument de la « sécurité » est un faux
prétexte.
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