Cinq
ans de violations systématiques
des droits des enfants palestiniens
http://www.dci-pal.org/arabic/display.cfm?DocId=95&CategoryId=1
A l'aube de la sixième année de
l'Intifada al-Aqsa, les forces de l'occupation israélienne
poursuivent leurs violations des droits des civils palestiniens,
et notamment les enfants. Les forces de l'occupation israélienne
ont poursuivi, au cours de la cinquième année de l'Intifada
al-Aqsa, l'utilisation excessive et indistincte de la force,
l'assassinat ciblé, l'imposition d'entraves à la liberté de
circulation en menant la politique des fermetures et des
couvre-feu, la destruction des propriétés civiles, y compris les
infrastructures, les bâtiments éducatifs et médicaux, les
arrestations collectives et indistinctes, l'utilisation de la
torture et des mauvais traitements et cruels sur les prisonniers
palestiniens, y compris les enfants. Tout comme les forces de
l'occupation ont poursuivi la construction du mur de l'annexion,
la confiscation des terres palestiniennes, ignorant le droit
humain international, le droit relatif aux droits de l'homme et la
décision du tribunal international consultatif de la justice en
ce qui concerne le mur.
D'après les informations du Defence for
Children International - section palestinienne, pas moins de 720
enfants palestiniens ont été assassinés par les forces de
l'occupation israélienne et leurs colons dès le début de
l'Intifada, auxquels s'ajoutent les centaines d'enfants qui ont été
victimes d'handicaps permanents, ayant été les cibles des
soldats de l'occupation.
Au cours des cinq dernières années, plus
de 3000 enfants ont été arrêtés par les forces de
l'occupation, et le nombre des enfants détenus est à présent de
300. La plupart ont été détenus dans les prisons et les centres
de détention à l'intérieur de l'Etat d'Israël, ce qui est
contradiction avec le droit international.
Dès le début de l'Intifada,
l'enseignement, pour les enfants palestinien, est devenu une
lutte quotidienne, au lieu d'être un droit fondamental. Les
politiques israéliennes consistant à interdire la circulation,
à fermer les zones palestinienne, à bombarder les bâtiments éducatifs
ont fait perdre aux enfants palestiniens des centaines de jours
scolaires.
Au cours de la cinquième année de
l'Intifada, le plan de désengagement unilatéral de la bande de
Gaza a eu lieu. Les forces de l'occupation israélienne ont fait
évacuer toutes les colonies, et les forces militaires qui contrôlaient
la bande de Gaza depuis 38 ans, se sont retirées de l'intérieur
de la bande de Gaza. Malgré l'éxécution de ce plan unilatéral
et malgré la couverture médiatique sans précédent à cette
mesure, cela n'affranchit pas Israël de sa responsabilité envers
la bande de Gaza, étant un Etat d'occupation, les forces de
l'occupation sont encore maintenues et contrôle l'espace aérien
palestinien, les eaux territoriales ainsi que les voies de passage
frontalières, transformant la bande de Gaza en une grande prison.
Après l'exécution du plan de désengagement,
les forces de l'occupation ont intensifié leurs agressions sur
les bâtiments civils de la bande de Gaza. Au cours de la semaine
passée, les forces de l'occupation ont mené des raids aériens
visant les civils et leurs propriétés ainsi que des bâtiments
civils. Ces agressions ont suscité un état de panique au sein de
la population, et notamment des enfants. Ces derniers n'ont pu
poursuivre leur tâche éducativ. Les forces de l'occupation israélienne
ont, au cours de cette agression, visé l'école de Dar al-Arqam
dans le quartier Tuffah, dans la ville de Gaza, qui dispense l'éducation
à 2000 enfants. L'école a été partiellement détruite par les
raids israéliens qui ont également visé l'institution
culturelle et artistique al-Taghrid, à Beit Hanoun.
En tant que DCI- section palestinienne, nous
considérons que l'intensification des violations des droits de
l'homme et notamment des enfants palestiniens, par les forces de
l'occupation israélienne, qui poursuivent les opérations
d'assassinats, ciblant les enfants, qui poursuivent les
arrestations collectives et indistinctes des enfants, qui
utilisent toutes les formes de torture sur les enfants, qui
continuent à imposer les fermetures et les sièges des
terres palestiniennes occupées, qui suscitent la panique au sein
des civils, qui pratiquent les punitions collectives,
toutes ces pratiques de l'occupation sont
des crimes de guerre qui, selon le droit international, et
notamment la quatrième convention internationale relative à la
protection des civils en temps de guerre, sont interdits.
C'est pourquoi nous demandons à la
communauté internationale, et notamment aux parties contractantes
de la convention de Genève, d'agir rapidement pour arrêter
l'agression israélienne, pour assurer la protection
internationale des populations civiles palestiniennes dans les
terres palestiniennes occupées, tant que se poursuivent et
s'intensifient les menaces, de la part de la direction de l'Etat
occupant, de commettre encore plus de crimes de guerre envers les
civils palestiniens.
Traduit par : Centre d'Information sur la Résistance
en Palestine
Source
: Palestine en marche
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