JENINE, le 25 mars 2006 (WAFA)
Mme Shamseh Mohammed Asa'd Al-Abbadi, qui parfois
doit s'occuper des 20 membres de sa famille résidant du village de
Ya'bad, où l'eau est plus rare que dans les autres villes ou
villages des les Territoires Palestiniens Occupés (TPO).
Pendant quinze ans, Mme Shamseh, qui a été interviewée par le
centre de "CARE", a dû quotidiennement transporter l'eau
du puits jusqu’a sa maison. Durant de nombreuses années, il n’y
avait pas eu d'eau pour une période de quatre à cinq mois. Cuisiné
devenait très difficile, la famille était malade et les enfants n'étaient
jamais propres.
Il y a six mois, CARE, une organisation humanitaire de lutte contre
la pauvreté globale, a installé une station de pompage dans Ya'bad.
Cette station va aussi servire à d'autres villages voisins. La
station de pompage a une capacité de 120m3 par heure et un système
de chloration pour purifier l'eau. Maintenant, les familles les plus
dépendantes ne sont pas forcées de compter sur les revendeurs privés,
coûteux et incertains.
CARE travaille avec de nombreuses communautés qui survivent grâce
à la seule quantité de l'eau que l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) recommande pour une vie saine. L'organisation a conduis
des projets hydrauliques pour plus de 140.000 personnes de la Bande
de Gaza (BG) et de la Cisjordanie, bon nombre d'entre eux dans les
villages les plus pauvres.
Beaucoup de Palestiniens ordinaires n'ont pas assez d'eau pour
boire, se laver, et pour irriguer leurs récoltes. la cause de
beaucoup de maladies sérieuses.
Les Palestiniens de la BG et ceux de la Cisjordanie ont accès à
moins d ‘un quart (24 pour cent) des leurs ressources de leurs
propres eaux, le système de couche aquifère de montagne. Chaque
année, chaque israélien consomme une quantité d'eau égale, à
celle consommée par quatre palestiniens.
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