Dossier armes chimiques, prohibées
Kofi Annan dénonce l'usage par Israël de
bombes à fragmentation
Le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a dénoncé
jeudi, lors d'une conférence de presse à Amman, l'usage par Israël
de bombes à sous-munitions (BASM) pendant la guerre entre l'Etat
hébreu et le Hezbollah libanais.
Après s'être entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie,
Kofi Annan a déclaré que "ce type d'armes ne doit pas être
utilisé dans des zones peuplées de civils".
Jan England, le secrétaire général adjoint de l'ONU aux
Affaires humanitaires, avait déjà condamné Israël pour son
utilisation immorale de BASM au cours du conflit au Liban.
D'après Jan England, les experts de l'ONU en matière de mines
ont identifié plus de 350 impacts de BASM au Liban. Il a affirmé
que ces sites étaient parsemés de plus de 100 000 petites bombes
qui n'ont pas encore explosé.
Le droit international interdit pourtant l'usage de telles
armes dans des zones civiles.
Lors de cette conférence de presse, Kofi Annan a également
appelé à l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité
de l'ONU. "Nous devons appliquer la résolution 1701 et en
profiter pour établir des relations entre Israël et le
Liban", a-t-il poursuivi.
"C'est l'occasion d'aller vers une normalisation des
relations entre Israël et le Liban, à condition que la résolution
1701 soit intégralement appliquée", a renchéri M. Annan.
Le secrétaire général de l'ONU effectue actuellement un
voyage au Moyen-Orient (Liban, Arabie saoudite, Syrie, Qatar,
Palestine, Iran, Turquie et Israël), afin de consolider le
cessez-le-feu qui a mis fin à 34 jours de combats entre Israël
et le Hezbollah libanais.
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