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TLAXCALA

Le Moyen-Orient nouveau (cépage israélien) est arrivé !
Tanya Reinhart*

in Current Concerns Express, n° 1, août 2006 (pp. 12 – 13)

Source : Palestine Chronicle, 30 juillet 2006

[L’universitaire israélienne Tanya Reinhart démontre dans cet article que le véritable objectif d’Israël au Liban consiste à faire de la rivière Litani sa frontière naturelle. A cette fin, Israël commence par détruire le Liban, après quoi il installera un régime fantoche à Beyrouth, avant, enfin, d’annexer le Sud Liban.]

Beyrouth est en ruines et en flammes, des centaines de Libanais sont tués, des centaines de milliers de Libanais ont perdu tous leurs biens et sont devenus des réfugiés. Et tout ce que le monde se contente de faire, c’est se cantonner à extraire les « résidents étrangers », titulaires d’un passeport, de ce qui était considéré, voici encore quinze jours, comme « le Paris du Moyen-Orient ». Le Liban doit mourir. Il doit mourir maintenant. Pourquoi ? Mais parce qu’Israël a « le droit de se défendre », répète le mantra états-unien, coutumier du blocage de toute tentative internationale d’imposition d’un cessez-le-feu.

Israël, soutenu par les Etats-Unis, présente sa guerre contre le Liban comme une guerre d’autodéfense. Très facile, de vendre ce message aux médias consensuels, dès lors que les habitants du Nord d’Israël sont eux aussi dans les abris, bombardés et exposés au danger. L’affirmation par Israël qu’aucun pays ne laisserait sans réponse une telle attaque contre ses citoyens trouve beaucoup d’oreilles complaisantes. Mais reconstituons, voulez-vous bien, la manière dont tout ceci a commencé…

Le mercredi 12 juillet 2006, une unité du Hizbullah a attaqué deux jeeps blindées de l’armée israélienne, qui patrouillaient la frontière israélo-libanaise. Trois soldats israéliens ont été tués dans cette attaque, et deux autres ont été pris en otage. A une conférence de presse tenue à Beyrouth quelques heures après les faits, le chef du Hizbullah, Sheikh Hassan Nasrallah, a expliqué que l’objectif de son mouvement était de parvenir à un échange de prisonniers au cours duquel, contre les deux soldats israéliens capturés, Israël restituerait trois détenus libanais qu’il avait refusé de libérer lors d’un précédent échange de prisonniers. Nasrallah a alors déclaré qu’il « ne désirait pas entraîner la région dans un (quelconque) conflit », ajoutant : « notre retenue actuelle ne doit pas être prise pour de la faiblesse… Si Israël choisit la confrontation avec nous, il doit s’attendre à des surprises… » [1]

Toutefois, le gouvernement israélien ne prit pas la moindre initiative diplomatique, ni n’envisagea une quelconque négociation ni même la moindre réflexion posée sur la situation. Au cours d’un conseil des ministres, ce même jour, il a donné son feu vert à une offensive massive contre… le Liban. Comme l’a écrit le quotidien israélien Ha’aretz, « rompant catégoriquement avec la réponse apportée par Israël à de précédentes attaques du Hizbullah, le conseil des ministres a décidé à l’unanimité que le gouvernement libanais doit être tenu pour responsable des incidents survenus hier. » Olmert avait déclaré, pour sa part : « Les événements de ce matin ne sont pas une (simple) attaque terroriste, mais bien l’acte posé par un pays souverain [le Liban], qui a attaqué Israël sans motif, et sans avoir été provoqué ». Il avait ajouté que « le gouvernement libanais, auquel appartient le Hizbullah, cherche à saper la stabilité dans la région. Le Liban est responsable : le Liban devra subir les conséquences de ses agissements ». [2]

Au cours du conseil des ministres, « les responsables de l’armée israélienne ont recommandé diverses opérations visant le gouvernement libanais, divers objectifs stratégiques dans l’ensemble du Liban, ainsi qu’une attaque généralisée contre le Sud Liban (où sont concentrées les batteries de roquettes du Hizbullah) » Le gouvernement israélien a avalisé ces préconisations aussitôt. L’esprit de la décision prise par le cabinet a été succinctement résumée par le ministre de la Défense, Amir Péretz, en ces termes : « Nous sautons l’étape des menaces, et nous passons tout de suite à l’action… » [3]

A 21 h 50, ce même jour, l’édition électronique du Ha’aretz (sur Internet) rapportait qu’à cette heure, déjà, Israël avait d’ores et déjà bombardé des ponts dans le centre du Liban, et attaqué des « positions du Hizbullah » au Sud Liban. [4]

Un communiqué de presse d’Amnisty International, le lendemain (13 juillet) indiquait qu’au cours de ces attaques, quelque quarante civils auraient été tués… Parmi les victimes libanaises, les dix membres d’une même famille, dont les huit enfants, tués dans le village de Dweïr, près de la ville de Nabatiyéh, et une famille de sept personnes, dont un bébé de sept mois, dans le village de Baflaï, près de Tyr. Plus de soixante autres civils ont été blessés.

C’est à ce moment-là – en début de soirée du mercredi – et donc APRES [c’est moi qui souligne, ndt] la première attaque israélienne, que le Hizbullah a lancé son bombardement par roquettes du Nord d’Israël. Plus tard, cette même nuit (un peu avant l’aube de jeudi), Israël a lancé sa première attaque sur Beyrouth ; c’est alors que les avions de guerre israéliens ont bombardé l’aéroport international de Beyrouth, tuant au minimum vingt-sept civils libanais, au cours d’une série de raids.

En réponse, les attaques à la roquette du Hizbullah se sont intensifiées durant la journée de jeudi , « plus de cent Katyushas étant tirées contre Israël à partir du Liban, au cours de ce qui représenta la plus importante attaque de cette nature essuyée par Israël depuis le début de la guerre du Liban, en 1982 ». Deux civils israéliens ont été tués, et cent trente-deux Israéliens, blessés, ont été hospitalisés. [5] Israël ayant entrepris la destruction systématique des quartiers chiites de Beyrouth, dès le lendemain, avec notamment une tentative – ratée – d’assassiner Nasrallah, le Hizbullah a décidé d’étendre ses tirs de roquettes jusqu’à atteindre la ville de Haïfa.

De la manière dont les choses ont commencé, rien, dans l’action militaire du Hizbullah, de quelque manière qu’on l’examine, ne pouvait justifier la réponse massivement disproportionnée d’Israël. Le Liban avait depuis bien longtemps un contentieux frontalier avec Israël : en 2000, Israël, sous le gouvernement Barak, s’étant retiré du Sud Liban, conserva un petit territoire, connu sous le nom des fermes de Shebaa (près du Mont Dov), dont Israël prétend qu’il appartient historiquement à la Syrie, et non au Liban, ce que tant ce pays que la Syrie démentent ! Le gouvernement libanais en a fréquemment appelé aux Etats-Unis, entre autres pays, afin qu’Israël se retire aussi dudit territoire, qui demeurait un foyer de friction au Sud Liban, afin d’apaiser la tension dans cette région et de faciliter les négociations intra-libanaises, en vue de la mise en application des résolutions de l’ONU. L’appel le plus récent dans cet ordre d’idées avait été lancé à la mi-avril, durant une rencontre, à Washington, du Premier ministre libanais Fouad Siniora avec George W. Bush. [6] Durant les six années consécutives au retrait israélien [du Sud Liban], il y a eu fréquemment des incidents frontaliers entre le Hizbullah et l’armée israélienne, et des violations du cessez-le-feu du type de celle commise récemment par le Hizbullah s’étaient déjà produites, les deux camps en étant à l’origine, avec une certaine avance en ce qui concerne Israël… Aucun des incidents précédents n’avait entraîné le bombardement par roquettes Katyusha du Nord d’Israël, qui a toujours joui du calme le plus absolu depuis le retrait israélien. Israël aurait donc pu traiter cet incident à l’instar de tous ses prédécesseurs, c’est-à-dire au pire avec des représailles localisées, un échange de prisonniers, voire – mieux – des efforts en vue de résoudre ce contentieux frontalier une bonne fois pour toutes. Mais non : Israël a opté pour une guerre totale. Comme l’a dit Péretz : « Notre objectif, c’est de faire en sorte que cet incident aboutisse à un Hizbullah tellement salement étrillé que tout le monde, dans ses rangs, regrettera de l’avoir provoqué [sic !] » [7]

Le gouvernement israélien savait, d’entrée de jeu, que le déclenchement de son offensive exposerait le Nord d’Israël à d’importantes attaques de roquettes Katyusha. Cela fut ouvertement envisagé durant ce fameux conseil des ministres exceptionnel du mercredi 12 juillet : « Le Hizbullah va vraisemblablement répliquer aux attaques israéliennes en tirant des roquettes sur Israël de manière massive et, si tel est le cas, « Tsahal » pourrait envoyer des forces terrestres au Liban. » [8] On ne peut qu’en tirer la conclusion que, du point de vue de l’armée et du gouvernement d’Israël, cela valait le coup de mettre en danger la vie des habitants du Nord d’Israël afin de justifier l’offensive terrestre planifiée. Ils ont alors entrepris de préparer les Israéliens, en ce même mercredi fatidique, à ce qui risquait de les attendre : « Nous risquons d’être confrontés à une réalité entièrement différente, dans laquelle des centaines de milliers d’Israéliens vont, pour une brève période, être exposé du danger représenté par les roquettes du Hizbullah », a ainsi déclaré un haut responsable de la Défense. « Cette situation pourrait impliquer y compris des incidents dans le centre du pays. » [9] Pour les responsables de l’armée israélienne, non seulement les Libanais et les Palestiniens, mais aussi les Israéliens, ne sont que des pions, dans leur vision militaire globale qu’ils ont des choses.

La rapidité avec laquelle tout ceci s’est enchaîné (il y aurait encore de nombreuses informations à citer) montre qu’Israël a attendu fort longtemps que le « contexte international mûrisse » afin de lancer la guerre massive qu’il se préparait à lancer contre le Liban. En réalité, nul n’a besoin de spéculer à ce sujet, dès lors que, depuis le début, les sources officielles tant israéliennes qu’américaines étaient tout ce qu’il y a de plus transparent en la matière. Comme l’a expliqué le 16 juillet au Washington Post un responsable israélien aujourd’hui en retraite, « le raid du Hizbullah, à travers la frontière, a impulsé un « moment (énergétique) unique » à des « intérêts convergents »/ [10] Le quotidien explique ensuite ce qu’est ladite convergence d’intérêts :

Pour les Etats-Unis, l’objectif ultime, c’est d’étrangler l’axe Hizbullah – Hamâs – Syrie et Iran, cet « axe » dont l’administration Bush est persuadée qu’il s’agit d’une mise en commun de ressources en vue de modifier le terrain de jeu stratégique au Moyen-Orient, disent certains responsables américains. [11]

Aux yeux des Etats-Unis, le Moyen-Orient est un « terrain de jeu stratégique » sur lequel la partie en jeu est en train d’établir leur domination totale. Les Etats-Unis contrôlent d’ores et déjà l’Irak et l’Afghanistan, et ils considèrent que l’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et quelques autres pays sont pour eux des régimes amis et coopératifs. Mais, même avec cette emprise territoriale massive, la domination états-unienne est encore très loin d’être établie. L’Iran n’a fait que gagner en importance du fait de la guerre en Irak, et il refuse de se plier aux desiderata du maître américain. Dans l’ensemble du monde arabe, y compris dans les pays au « régime amical », la colère contre les Etats-Unis bouillonne. Une colère au cœur de laquelle il y a non seulement l’occupation de l’Europe, mais aussi la brutale occupation imposée aux Palestiniens et le soutien des Etats-Unis à la politique d’Israël. Le nouvel axe constitué par les quatre ennemis de l’Administration Bush (Hamas, Hizbullah, Syrie et Iran) est considéré par le monde arabe comme un ensemble qui résiste au diktat américain et israélien, et qui prône la libération arabe. Du point de vue de Bush, il ne lui reste plus que deux ans pour consolider sa vision, faite d’un contrôle complet des Américains sur le Moyen-Orient et, pour ce faire, toutes les graines de résistances doivent être écrasées au cours d’une opération dévastatrice qui ferait comprendre à tout Arabe qu’obéir au maître est la seule façon de rester en vie. Si Israël veut faire le sale boulot, et écraser non seulement les Palestiniens, mais aussi le Liban et le Hizbullah, alors les Etats-Unis, en proie à des déchirements internes causés par le ressentiment croissant à l’encontre des guerres voulues par Bush, et peut-être incapables d’envoyer des troupes fraîches aller se faire tuer pour cette cause, dans l’immédiat, apporteront à Israël tout le soutien dont il aura besoin. Comme l’a annoncé Rice au cours de sa visite à Jérusalem, le 25 juillet, ce qui est en jeu, c’est « un nouveau Moyen-Orient ». « Nous gagnerons ! », a-t-elle promis à Olmert.

Mais ce n’est pas seulement pour les beaux yeux de l’administration Bush qu’Israël est en train de sacrifier ses soldats et ses citoyens. Le « nouveau Moyen-Orient » fait partie des rêves roses des milieux militaires au pouvoir depuis au moins 1982, époque où Sharon entraîna le pays dans la première guerre du Liban, très précisément avec cet objectif déclaré. Les dirigeants du Hizbullah affirment depuis des années que la mission de ce mouvement, sur le long terme, consiste à protéger le Liban, dont l’armée est trop faible pour ce faire. Ces dirigeants ont dit qu’Israël n’a jamais renoncé à ses convoitises territoriales au Liban et que la seule raison pour laquelle il s’était retiré du Sud Liban, en 2000, tenait au fait que la résistance du Hizbullah avait rendu trop coûteux le maintien de l’occupation. Le peuple libanais sait ce que tout Israélien suffisamment âgé sait : à savoir que, dans la vision d’un Ben Gourion, le dirigeant sioniste fondateur d’Israël, la frontière d’Israël doit être une frontière « naturelle », c’est-à-dire : le Jourdain à l’Est, et le Litani, cette rivière libanaise, au Nord. En 1967, Israël a pris le contrôle du Jourdain, en territoire palestinien occupé, mais toutes ses tentatives pour établir la frontière du Litani ont jusqu’ici échoué.

Comme je l’ai indiqué dans mon ouvrage « Israël / Palestine », dès le retrait de l’armée israélienne du Sud Liban, en 2000, les plans de son retour étaient prêts [12]. Mais, dans la vision des militaires israéliens, durant la prochaine manche, le terrain devra, dans un premier temps, être « débarrassé » de ses habitants, comme le fit Israël en occupant les hauts plateaux du Golan syrien, en 1967, et comme il est en train de le faire aujourd’hui au Sud Liban. Pour qu’Israël puisse enfin faire de la vision de Ben Gourion une réalité, il faut installer un « régime ami » au Liban – un régime qui collaborera avec Israël, afin d’écraser toute forme de résistance. Pour ce faire, il faut commencer par détruire le pays, en s’inspirant du modèle états-unien pour l’Irak. Tels étaient très précisément les objectifs proclamés par Sharon, lors de la première guerre du Liban. Israël et les Etats-Unis sont persuadés qu’aujourd’hui les conditions sont mûres pour que ces objectifs puissent en définitive être remplis.

 

Notes :

[1] : Yoav Stern, « Nasrallah : Only deal will free kidnapped soldiers » [Nasrallah : seul un marchandage peut aboutir à la libération des soldats capturés], Ha’aretz, 13 juillet 2006.

[2] : Amos Har’el, Aluf Benn et Gidon Alon, « Gov’t okays massive strikes on Lebanon » [Le gouvernement donne son feu vert à des frappes massives au Liban], Ha’aretz, 13 juillet 2006.

[3] : Ibid.

[4] : Amos Har’el, « Israel prepares for widespread military escalation » [Israël prépare une escalade militaire de grande envergure], édition Internet de Ha’aretz, dernière mise à jour à 21 h 50, 12 juillet 2006.

[5] : Amos Harel, Jack Khoury et Nir Hasson, « Over 100 Katyushas hit north » [Plus de cent Katyushas s’abattent sur le Nord (d’Israël)], Ha’aretz, 14 juillet 2006.

[6] : « Lebanese PM to lobby President George Bush on Israeli withdrawal from Shaba » [Le Premier ministre libanais plaidera sans doute auprès du Président George Bush le retrait israélien (des fermes) de Shaba], par Reuters, in Ha’aretz, 16 avril 2006 : « Le Premier ministre du Liban demande au Président des Etats-Unis, George Bush, d’exercer une pression sur Israël afin qu’il se retire d’une bande frontalière, ce qui permettrait à son gouvernement d’étendre son autorité sur la totalité du territoire libanais…, Israël doit se retirer des Fermes de Shaba, et il doit cesser de violer nos espaces aérien et maritime », a déclaré M. Siniora. C’est là un point fondamental si l’on veut que le gouvernement libanais détienne le monopole de l’armement dans le pays… » a-t-il ajouté. Très importante, également, l’obtention du soutien du Président Bush afin que le Liban ne devienne en aucune manière le ballon dans la cour de récréation des autres… ni un terrain pour la confrontation entre plusieurs autres pays de la région », a dit M. Siniora. Les dirigeants rivaux entre eux du Liban sont engagés dans un dialogue national, qui vise à résoudre la crise politique du pays, la pire depuis la fin de la guerre civile (1975 – 1990). Un problème clé est le désarmement du Hizbullah… Cette formation musulmane chiite affirme qu’elle a toujours besoin de ses armes pour libérer les Fermes de Shebaa et pour défendre le Liban contre la menace israélienne. »

[7] : Amos Harel, Aluf Benn et Gideon Alon : « Le gouvernement israélien donne son feu vert à des frappes massives au Liban », Ha’aretz, 13 juillet 2006.

[8] : Ibid.

[9] : Ibid.

[10] : Robin Wright, « Strikes are called part of broad strategy » [Les frappes sont décrites comme s’inscrivant dans une large stratégie globale], Washington Post, dimanche 16 juillet 2006, page A 15.

[11] : Ibid.

[12] : Tanya Reinhard : Israël – Palestine – Comment finir la guerre de 1948 (pp. 83-87 de l’édition en anglais : Israel-Palestine – How to End the War of 1948, Seven Stories press, 2002].

 

[* Tanya Reinhart est professeur émérite de linguistique et d’études sur les médias à l’Université de Tel Aviv, et elle écrit fréquemment des éditoriaux pour le quotidien israélien du matin Yediot Ahronot. La deuxième édition de son livre, écrit en 2002, ‘Israël / Palestine : Comment mettre fin à la guerre de 1948 ?’, a été publié en 2005 [éditions Seven Stories pour l’édition anglaise). Son dernier ouvrage : La Feuille de Route pour Nulle Part paraîtra en septembre prochain, aux éditions Verso (pour l’édition anglaise) (à paraître prochainement en France, en traduction française).]

 

Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es). Cette traduction est en Copyleft.

 

 


Source : Silvia Cattori


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