Communiqué
Les électeurs du Front de Gauche, du
NPA, du MRC, de DLF et du FN doivent
rejoindre au plus vite l’UPR s’ils ne
veulent pas se faire « syrizer » en 2017
UPR
Jacob Lew,
secrétaire au Trésor américain à gauche,
a été le véritable donneur d’ordre à
Alexis Tsipras, Premier ministre grec, à
droite.
Mardi 14 juillet 2015
Le dénouement de la crise grecque se
termine, comme les précédentes crises,
par une mise en scène digne de Guignol
et un nouveau plan de réformes
draconiennes qui vont aggraver la
situation de la Grèce.
Ce sketch déjà vu doit conduire les
Français à tirer les six enseignements
suivants :
1°) Syriza était bel
et bien un leurre
Comme seule l’avait analysé l’UPR dès
l’accession au pouvoir d’Alexis Tsipras
le 26 janvier dernier, le gouvernement
Syriza « d’ultra-gauche » s’est révélé
n’avoir été qu’un
leurre, médiatisé et mis en place
par le système pour détourner le peuple
grec de la seule solution libératrice
possible : la sortie de l’UE et de
l’euro.
Le leurre Tsipras, qui avait tenté
d’être élu à la présidence de la
Commission européenne en octobre 2014,
avait toujours dit qu’il resterait dans
l’Union européenne et dans l’euro. Il a
tenu parole et seuls les naïfs ou les
complices peuvent en être surpris.
Ce faux opposant a obéi comme prévu à
l’oligarchie euro-atlantiste qui l’avait
porté au pouvoir en le médiatisant à
outrance, même si cela se fait au
détriment des intérêts les plus
fondamentaux de la Grèce et au risque de
voir s’aggraver encore drastiquement la
situation catastrophique dans laquelle
se débat le peuple grec.
2°) L’accord a été
imposé par les États-Unis, malgré de
nombreux gouvernements européens
hostiles
Certains médias français complaisants
ont présenté François Hollande comme le
« sauveur de l’euro », qui aurait imposé
ses vues conciliatrices à la très rigide
Angela Merkel.
Cette analyse est risible. Dans cette
affaire comme dans toutes les autres, le
pauvre François Hollande n’a été qu’une
marionnette, qui ne pèse pas plus lourd
qu’une plume.
Le véritable chef d’orchestre de
l’accord a été encore une fois
Washington : le secrétaire au Trésor
Jacob Lew a passé les 72 dernières
heures au téléphone, avec Tsipras,
Juncker et Merkel pour imposer un
accord.
Conformément aux analyses de l’UPR
sur le vrai rôle joué par les États-Unis
d’Amérique dans la prétendue «
construction européenne », ce nouvel
accord a été exigé par Washington pour
des raisons beaucoup plus géopolitiques
qu’économiques et financières. Les
États-Unis craignaient trop l’effet de
contagion sur l’ensemble de la zone euro
et sur l’Union européenne, et
l’effondrement de tout leur glacis de
domination géopolitique sur le Vieux
continent.
3°) L’Allemagne
n’est pas du tout la seule à avoir tenté
d’obtenir un « grexit »
Washington a imposé de force un
accord, non seulement à l’Allemagne mais
aux nombreux autres pays européens
furieux de voir la Grèce obtenir un 3eme
accord de rééchelonnement.
Il y avait aussi les Pays Bas, Malte,
la Slovaquie, la Pologne, les Baltes,
etc., qui auraient souhaité un « grexit
».
4°) La résurgence de
la germanophobie sert à masquer les
vraies responsabilités
S’il est exact que l’Allemagne a fait
preuve d’une relative intransigeance –
pas au point, cependant, d’empêcher
l’accord – il est non moins exact que le
maintien de la Grèce dans la zone euro
risque de coûter à l’Allemagne (mais
aussi aux autres pays de la zone euro,
dont la France) des sommes considérables
si ce nouvel accord est suivi d’aussi
peu de résultats positifs que les deux
précédents.
Les partis de gauche du sud de
l’Europe, qui continuent de soutenir
Syriza, se servent de l’Allemagne comme
d’un bouc émissaire pour mieux cacher
deux éléments bien plus décisifs qu’ils
se refusent d’exposer à leurs électeurs
:
– le rôle de Washington dans la
prétendue « construction européenne »
– et l’impossibilité technique d’avoir
une monnaie identique pour 19 économies
différentes.
5°) Rien n’est réglé
L’histoire monétaire mondiale a
amplement montré que toutes les monnaies
plurinationales de l’Histoire
ont toujours fini par exploser.
L’euro n’échappera pas à cette règle,
qui résulte en dernière analyse de
l’absence de solidarité naturelle entre
les différents peuples et les
différentes économies qui partagent ce
genre de monnaie artificielle.
L’UPR prend ici rendez-vous avec tous
ceux qui se réjouissent de ce énième
accord passé avec la Grèce. Que ce soit
dans six mois ou dans deux ans, de
nouvelles crises, de plus en plus graves
à chaque fois, vont resurgir, soit avec
la Grèce, soit avec bien d’autres pays
de la zone : Portugal, Slovénie, Italie,
Espagne, Irlande, France…
6°) Les Français
doivent comprendre que le Front
National, DLF, le Parti de Gauche, le
PCF et le Front de Gauche sont tous des
Syriza français
Alexis Tsipras a inventé un nouveau
genre politique : organiser un
référendum pour bien s’assurer qu’une
majorité de votants est contre les
réformes que l’on va quand même lui
imposer une semaine après.
Cet incroyable cynisme politique
confirme que Tsipras et Syria sont des
leurres de la pire espèce, qui se sont
fait élire de façon mensongère, en
prétendant pouvoir refuser toute mesure
d’austérité tout en restant dans l’UE et
dans l’euro.
Jamais, au grand jamais, les grands
médias complices n’ont demandé avant
l’élection comment ils pourraient
concilier ainsi leur programme avec le
traité sur l’Union européenne (TUE) et
le traité sur le fonctionnement de
l’Union européenne (TFUE), dont
l’article 121 pose le principe que c’est
à la Commission européenne de fixer les
« Grandes Orientations de Politique
Economique » de chaque État membre.
Les Français doivent en tirer la
leçon pour la France. Ils doivent
comprendre que Jean-Luc Mélenchon et son
Front de Gauche, tout comme le MRC, le
NPA, DLF et le FN, sont tous des Syriza
à la française, qui prétendent tous
réformer de fond en comble l’Union
européenne et l’euro… sans en sortir, et
qui cachent tous l’existence même de
l’article 50 du TUE.
L’affaire grecque enseigne ainsi aux
électeurs français qu’ils doivent se
détourner du Front de Gauche, du NPA, du
MRC, de DLF et du Front National et
rejoindre au plus vite l’UPR s’ils ne
veulent pas se faire « syrizer » en
2017.
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