Communiqué de
presse
Elections générales belges du 25 mai
2014 :
Tout sauf le régime belgicain !!!
PCN
Samedi 24 mai 2014
Communiqué de Presse du PCN -
Opposition extra-parlementaire
transnationale -/
Avec PCN-SPO / 2014 05 22 /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
A part peut-être dans l’Italie post
Berlusconi, la Roumanie de Basescu ou
certains états fantoches issus de
l’éclatement du Bloc soviétique, les
citoyens des autres pays de l’Union
Européenne n’ont aucune idée de l’état
avancé de décomposition politique qui
règne particulièrement en Belgique.
1/ LA DEMOCRATIE CONFISQUEE
La Belgique est une
pseudo démocratie, où le pouvoir
a été confisqué par la Particratie.
A quoi servent les élections, dans un
système où une poignée de partis au
pouvoir depuis des décennies, menés par
de véritables dynasties de
professionnels de la politique
alimentaire (certains en sont à la 4e
génération), ont confisqué le Parlement,
monopolisent à 100% tous les media et
reçoivent des dizaines de millions
d’Euros de l’Etat pour leur contre zéro
Euros aux formations
extra-parlementaires ???
De temps à autre, la particratie,
via les médias aux ordres, coopte (où
fait émerger) de nouveaux partis qui
s’inscrivent, tous sans exception, dans
le Système belgicain (en 1985 c’était le
FN belge, en 2014 les PP et autres PTB).
Sans parler des trucages du vote
électronique, reconnu non valide par
tous les observateurs internationaux, de
l’absence d’observateurs internationaux
organisée, des sondages bidons, de
l’action de plusieurs polices
politiques, de la création de faux
partis d’opposition (comme le
fantomatique « FN » belge, créé en 1985
à l’initiative du Ministre de
l’intérieur, et disparu sous le flot des
scandales et de la corruption), et des
interdictions professionnelles qui
frappent les ennemis du Système.
A quoi sert de voter pour de faux
adversaires, qui, copains et coquins
comme cochons, ont déjà décidé de
gouverner ensemble ?
On parle parfois de « cirque électoral
», ici, au Royaume bananier belgicain,
mais il s’agit plus exactement d’un «
théâtre électoral ». Où on joue à
l’électeur la comédie de la fausse
démocratie.
2/ UN REGIME REFUSE PAR LES CITOYENS
Alors que la particratie – engluée
depuis trois décennies dans des
scandales sans fin – n’a que les mots
d’éthique (sic) et de bonne gouvernance
(resic) à la bouche, une majorité de
citoyens ne croit plus au Système et au
régime. Le divorce total entre les
citoyens et les professionnels de la
politique alimentaires, avides de
privilèges et de prébendes, est total.
Elections après élections, les sondages
(le dernier il y a quelques jours)
révèlent que la moitié des électeurs du
royaume n’irait plus voter si le vote
n’était pas obligatoire, confirmant le
désaveu du régime belgicain par une
population désabusée. On notera que
malgré les sanctions pénales prévues et
les amendes (le vote est obligatoire
sous peine de sanctions pénales), 15 %
des électeurs ne vont plus voter à
chaque élection et que le « vote blanc
», astucieusement non comptabilisé dans
les résultats, est très important.
Ainsi que le vote pour des formations
républicaines et anti-belges en Flandres
(quasi un électeur sur deux).
3/ LA POSITION REPUBLICAINE DU PCN
Partisan d’une
République européenne unitaire
(qui n’a rien à voir avec la fausse
‘Europe’ de l’UE), le PCN, organisation
transnationale, a longtemps été
indifférent à l’existence de l’état
belge monarchique, forme politique
dépassée et issue de l’ancien régime.
Mais face à la répression et à la
censure totale qui frappe ses activités
en Belgique depuis la seconde moitié des
années 90 (notamment la prison
préventive subie par un de nos cadres à
Liège pour un tract électoral de 1994 et
les persécutions sans fin, tant dans sa
vie politique que privé, de notre
président), le PCN a été contraint de
revoir ses positions.
A la suite de son congrès régional de
mai 2000, le PCN a pris désormais
position pour la disparition rapide de
l’entité belgicaine et
l’autodétermination de la Wallonie, de
la Flandre et de Bruxelles.
Le PCN appelle donc à la constitution
d’un ‘Front républicain’, ouvert au-delà
des idéologies à toutes les formations
politiques qui luttent pour la
disparition de l’état belgicain : les
républicains wallons, le mouvement
rattachiste pro-français, les
républicains flamands.
En particulier, un certain nombre de
positions idéologiques séparent le PCN
du nationalisme flamand radical. Mais,
lorsque nous entendons le mouvement
nationaliste républicain flamand
proclamer « Belgie barst », nous sommes
en total accord politique avec lui.
Les forces du PCN sont actuellement
totalement engagées dans la constitution
d’une structure transnationale à
vocation anti-impérialiste et
anti-colonialiste, question qui est bien
plus importante que les stériles
querelles politiciennes du royaume
bananier belgicain. Le PCN se définit
donc comme une « Opposition
extra-parlementaire transnationale ».
Depuis 2000 – et après avoir eu des
représentants au Parlement Wallon, au
Parlement de la Communauté française et
au Conseil provincial du Hainaut -, le
PCN ne participe donc plus aux élections
belges, où, en raison des lois iniques
imposées par la particratie belge, les
formations alternatives n’ont plus que
la possibilité réduite de faire de la
figuration.
4/ NOTRE ANALYSE DE LA SITUATION BELGE
ET NOS AXES D’ACTION :
Le PCN fait donc un choix tactique, qui
est de favoriser l’éclatement et la
destruction de l’entité belgicaine.
L’état belgicain est en effet depuis 5
décennies notre ennemi résolu et n’a
jamais ménagé les mesures, notamment
policières et judiciaires, pour tenter
de nous écraser.
Lors de notre expérience parlementaire
de 1996-99, le régime belgicain a
particulièrement, et avec l’aide de
l’extrême-droite du FN et de ses
groupuscules néo-nazis, mené une
campagne immonde contre le PCN. Nous ne
sommes pas de ceux qui tendent la joue
gauche quant on les frappe sur la joue
droite !
Par ailleurs, la destruction de l’état
belgicain (*) conduira à une situations
que le PCN escompte : une période
chaotique qui favorisera un Parti
radical et républicain comme le nôtre.
5/ NOS CONSIGNES DE VOTE POUR
LES ELECTIONS GENERALES BELGES DU 25 MAI
2014
Le PCN appelle donc à VOTER POUR DES
FORMATIONS REPUBLICAINES RADICALES, EN
DEHORS DE LEURS PROGRAMMES IDEOLOGIQUES,
que nous ne partageons pas :
- Soit pour le RWF (« Rassemblement
Wallonie-France ») ou les républicains
flamands du « Vlaams Belang » (y compris
sa liste pour les élections fédérales en
Hainaut "Faire Place Nette").
- Et surtout pas un vote pour les
fausses listes d’opposition créées par
le Système, à commencer par le PP, les
faux communistes du PTB, ou encore les
groupuscules pro-Belgique !
Le Bureau Politique Européen du PCN-NCP
& le Secrétariat Régional
Wallonie-Bruxelles du PCN.
(*) L’état fédéral
belgicain est le produit d’arrangements
politiciens successifs, au caractère peu
démocratique, de remodelages incessants
de la Constitution – devenue une
publication périodique – opérés au gré
des accords de majorité depuis le début
des années 60. Et sans que jamais – par
référendum notamment – la population
n’ait été consultée.
L’exemple de Bruxelles, qui est tout à
la fois la capitale fédérale, une région
fédérale – la région de
Bruxelles-Capitale –, la capitale de la
Communauté néerlandophone (qui regroupe
la région Flamande et la Communauté –
culturelle – néerlandophone de
Bruxelles) et la capitale de la Région
flamande (qui a donc choisi comme
capitale une ville hors de son sol, qui
constitue une autre région autonome et
un autre sujet de droit public, les
Flamands se refusant à lâcher Bruxelles,
jadis ville flamande). Tout ce bazar
institutionnel – qui rend fou tout
juriste cartésien – révèle le caractère
artificiel de l’état belgicain. Et son
caractère non démocratique.
Comme le démontre à nouveau l’exemple
bruxellois.
Afin d’assurer la présence au
gouvernement de la région de
Bruxelles-Capitale des partis flamands
minoritaires (moins de 15%), une loi
spéciale a été prise. Elle instaure deux
collèges électoraux séparés sur base
linguistique pour les francophones
(partis francophones et autres) et les
Néerlandophones (partis flamands) et
réserve à chaque collège un nombre fixe
de députés régionaux (17 pour les partis
flamands). Le gouvernement régional
bruxellois doit disposer de la majorité
dans CHACUN des collèges électoraux
francophone et néerlandophone, les
partis flamands contrôlant donc
l’exécutif régional et y participant
automatiquement au niveau ministériel.
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