Communiqué
A l'occasion du
Congrès du SNJ, La FIJ appelle à la
réouverture d'un Centre d'accueil de la
presse étrangère à Paris
FIJ
Vendredi 11 octobre 2013
La Fédération Internationale des
Journalistes (FIJ) appelle vendredi à
Angers (Maine et Loire) à la réouverture
d'un Centre de la Presse étrangère à
Paris, fermé en juin dernier pour
raisons financières, a indiqué M. Jim
Boumelha, président de la FIJ venu au
Congrès du Syndicat national des
journalistes (SNJ), premier syndicat de
la profession en France, qui s'est tenu
pendant quatre jours dans la capitale
angevine.
« Un rude coup pour le droit d'informer
et l'accès aux sources des journalistes
a été porté en juin dernier avec la
fermeture à Paris du CAPE (Centre
d'accueil de la Presse étrangère) après
douze années d'existence au service des
correspondants de la presse étrangère et
d'autres médias », a dit M. Boumelha. Il
demande aux autorités françaises
d'apporter tout leur soutien, y compris
financier, à la réouverture d'un Centre
d'accueil de la presse étrangère à
Paris.
Le CAPE, situé au Grand Palais, après
avoir été à la Maison de la radio, avait
fermé définitivement ses portes le 30
juin 2013 sur une décision brutale,
dictée par des considérations
financières, des ministères des Affaires
étrangères et des Finances français. Le
CAPE comprenait notamment une salle de
conférences de presse et un espace de
travail permettant aux journalistes
étrangers basés à Paris ou en reportage
dans la capitale française de rencontrer
des responsables diplomatiques,
politiques, économiques et culturels
français, ainsi que des visiteurs
étrangers importants.
« Le résultat de cette vision à court
terme et uniquement comptable est que la
France, pays des droits de l'Homme et
défenseur du droit d'informer, en toute
indépendance, voire du devoir de bien
informer, ne dispose plus, depuis le 1er
juillet ni de locaux ni du minimum de
personnel nécessaire pour répondre à ces
droits et devoirs constitutifs de
l'exercice de la démocratie. Plus
d'endroit pour accueillir les
journalistes étrangers et les
associations de professionnels de la
communication en poste en France ; plus
de possibilité de recevoir les
personnalités françaises et
internationales du monde politique,
diplomatique, économique,
culturel…désireuses de s'exprimer devant
un maximum de journalistes en un minimum
de temps », indique M. Serge Marti,
président de l'association des
journalistes de la presse économique et
financière (AJEF), une des associations
animatrice du CAPE avec l'Association de
la presse étrangère (APE). Il souligne
que le ministère français se privait
ainsi d'une « vitrine », qui lui aurait
permis pourtant de rendre plus claire à
l'international « l'action
gouvernementale, à un moment où elle
aurait bien besoin d'explications à
défaut de compréhension… ».
Les ministères à l'origine de cette
disparition, essentiellement Bercy et le
Quai d'Orsay, se disent prêts à
considérer un nouveau projet que
présenteraient la quinzaine
d'associations journalistiques qui
pourraient gérer un CAPE nouvelle
manière plus « low cost », a précisé M.
Marti au SNJ.
Pour plus d'informations,
veuillez contacter la FIJ au + 32 2 235
22 17
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