Communiqué
Halte aux violences policières
EÉLV
Jeudi 9 janvier 2020
Le vendredi 3 janvier, alors que Cédric
Chouviat, chauffeur livreur, circule à
scooter, il est contrôlé par une
patrouille de quatre policiers.
L’interpellation tourne mal, plaqué au
sol par les policiers après une clef
d’étranglement, Cédric Chouviat meurt
d’une asphyxie avec fracture du larynx.
« L’autopsie confirme ce que la
famille dit depuis le début,
c’est-à-dire que Cédric Chouviat est
décédé d’une asphyxie », explique
l’avocat tout en précisant que « la
fracture du larynx témoigne de la
violence de l’intervention policière.
C’est une mort atroce et extrêmement
violente ». Cédric Chouviat est la
troisième victime d’une intervention
policière en à peine plus d’un an, après
celle de Zineb Redouane, tuée à sa
fenêtre à l’occasion d’une manifestation
à Marseille, et Steve Maia Caniço,
retrouvé noyé dans la Loire, et après
Amada Traoré, 24 ans, décédé lors de son
interpellation en 2016.
Cette situation est inadmissible dans
une démocratie et il n’est pas normal
qu’on puisse mourir en France au cours
d’un simple contrôle policier.
EELV rappelle
qu’en 2011, l’ONG Amnesty International
alertait déjà sur la dangerosité de
certaines pratiques d’immobilisation
comme le plaquage ventral, interdit en
Belgique ou en Suisse.
EELV s’associe à
la douleur des parents et demande
l’interdiction de toutes ces techniques
dangereuses d’interpellation. Il est
temps d’en finir avec les violences et
l’impunité policières, encouragées par
le gouvernement et le pouvoir en place.
Alain Coulombel
et Éva Sas, porte-paroles
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