Communiqué
Après les attentats
de Bruxelles:
à qui va profiter le crime?
Comité Surveillance Otan
Mardi 29 mars 2016
Les attentats
fascistes du 22 mars à Bruxelles servent
de rideau de fumée à des agissements
bien plus criminels, au terrorisme
d'Etat organisé à l'Otan. Le
gouvernement belge, très fidèle vassal
de l'Otan, compte bien faire supporter
par la population l'achat de nouveaux
bombardiers, l'augmentation du budget
militaire et celui des forces de police,
ainsi que des mesures sécuritaires qui
emprisonnent tous nos droits
démocratiques
"Nous sommes en guerre", déclarent
inlassablement les Ir-responsables
politiques du gouvernement belge ainsi
que du gouvernement français.
Mais ce n'est pas une guerre
contre des fantômes, ni contre quelques
bandes de fascistes portant le nom de
l'Etat Islamique. La réelle guerre, dans
laquelle la Belgique est engagée à fond
malgré les réticences et
le dégoût de la population, est celle
des successives "coalitions
internationales contre le terrorisme",
concoctées sous l'égide de l'Otan
depuis de longues années et, en
particulier depuis 2001 et l'occupation
otanienne de l'Afghanistan. La dernière
"coalition internationale" en date,
c'est celle qui s'est constituée dans
les couloirs du Sommet de l'Otan de 2014
: non pas contre Daesh, mais contre
l'Irak et l'Etat
syrien, son gouvernement et ses alliés ,
dont principalement la Russie.
Cette Coalition Internationale a fait
semblant de s'en prendre à l'Etat
Islamique pendant de longs mois,
espérant affaiblir et casser en morceaux
l'Etat syrien et liquider le président
Al Assad, comme ils l'avaient "si bien
réussi" (selon les termes de l'ancien
ministre de la Défense Pieter De Crem)
en Libye en 2011 contre le président
Kadhafi. Aujourd'hui c'est un échec pour
eux. La riposte de la Russie a changé
profondément les rapports de forces, les
forces gouvernementales syriennes
reprennent du terrain et récupèrent de
la souveraineté sur leur pays.
La Belgique a participé à cette
Coalition, dès 2014, avec l'appui quasi
unanime du parlement. Aujourd'hui,
l'Otan en réclame plus: notre pays
devrait envoyer ses F-16 , non seulement
en Irak, mais aussi en Syrie. Et non
seulement en Syrie, mais aussi en Libye,
pays en ruines, où la Coalition prépare
une nouvelle intervention militaire.
Aujourd'hui, la Libye serait devenue le
principal "refuge" de Daesh? Ou plutôt
le nouveau prétexte invoqué par la
coalition otanienne pour regagner du
terrain perdu dans cette guerre mondiale
non déclarée?
NOUS, ON LACHE RIEN!
EXIGEONS DU GOUVERNEMENT que la Belgique
se retire de la Coalition de guerre et
qu'elle refuse les impositions
militaires de l'Otan
PARTICIPONS NOMBREUX ET DETERMINES AUX
ACTIONS DE LA PLATEFORME CONTRE LES
AVIONS DE CHASSE!
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